MERCURIALS

Et à la fin, c’est devenu du Roquefort.

(Merci. J’adore voir les processus créatifs. C’est quelque chose que j’adore et souvent difficilement explicable. Merci encore)

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Ha ha !! J’aimerais bien, j’adore le roquefort (comme tous les fromages, d’ailleurs). :slight_smile:

Oui, des vers de Burroughs sont repris dans « Where The Mandrake Grows » (« silver arrow, through the night », etc…) ; entre autres occurrences dans son corpus, il l’utilise dans son fantastique texte d’introduction (lu en voix off par ses propres soins) pour « Haxan, la Sorcellerie à travers les âges », cela faisait sens compte-tenu de la nature de notre texte à nous.
Quant à Morrison, comme les connaisseurs de son travail s’en douteront, il est l’inspirateur du texte de « Fourth Wall Breaker », bien entendu (il est même directement cité : « you’re an idea becoming alive » fait référence à son « Ultra Comics » dans sa maxi-série « The Multiversity »).

A l’occasion de la sortie de « Shrine », l’EP de Mercurials (disponible depuis le 02 avril), je m’entretiens avec Paxkal Soteras pour Radio Kultura, dans une série de trois entretiens.

Voici le premier, durant lequel je reviens sur mon parcours musical (premiers groupes, premiers intérêts musicaux, etc… jusqu’à Mercurials). Encore un grand merci, Paxkal !!! 🙂 🙂 🙂

https://www.radiokultura.eus/index.php…

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C’est tout en français ou mi souletain mi français comme celle sur Xiberoko Botza? (d’ailleurs, tu n’as pas reçu le livre? :thinking:)

Je vais m’écouter ça ce soir après le boulot. :grin:

C’est en français tout du long !!

(concernant le livre, je n’ai pas croisé qui que ce soit de la radio cette semaine, j’espère qu’ils m’en diront plus… mais en enregistrant lundi soir, j’ai fureté un peu partout et je n’ai rien trouvé. Je te tiendrai au courant quand je leur aurai posé la question !!)

Très chouette interview!
Ça m’a ramené dans ma jeunesse. J’avais complétement oublié les groupes πLT et Dut. C’est pas faute de les avoir vus dans de nombreuses fêtes de village. :sweat_smile:
Mon premier contact avec le rock/métal ça a été « Appetite for Destruction » et « Surfing with the Alien » (si on excepte le célèbre « The Final Countdown » de Europe) mais le vrai déclencheur ça a été la découverte d’Iron Maiden à l’âge de 12 ans.
J’avais demandé à ma mère de m’acheter, un peu au hasard, 2 albums vus à petit prix en faisant les courses à Carrefour. C’était leur premier album et « Powerslave » (j’adorais l’Égypte à l’époque) et là, méga-claque! :scream:

Merci !! :wink:

On est nombreux je pense à être un peu tombés dans la marmite par le biais de Maiden… Je ne sais pas si l’iconographie du groupe (et donc sa célèbre mascotte, Eddie) a joué un rôle là-dedans (je commençais à m’intéresser de près, beaucoup trop jeune il faut bien le dire, au gore à cette période), mais je n’en suis pas sûr. Le choc était essentiellement musical. Ce qui est ironique c’est que j’ai découvert le groupe via un album avec Paul Di’Anno au chant alors que je suis rapidement devenu après (via « Live After Death » et « Somewhere In Time ») le plus grand fan de la Terre de Bruce Dickinson, qui m’épatait vraiment. Ado, j’étais très impressionné, outre ses performances dans le groupe, par son côté « Renaissance Man » touche-à-tout (sportif accompli, érudit en Histoire dont il est diplômé, écrivain, scénariste, puis pilote de ligne, et j’en passe).
J’ai rapidement plongé dans la discographie de Metallica aussi, avant de m’intéresser quelques temps après à des groupes plus « exotiques » (toutes choses égales par ailleurs) comme Mercyful Fate, Trouble ou Cathedral. J’avais l’impression d’être le seul mec sur Terre à écouter ces groupes… :slight_smile:
Puis des groupes comme Pantera ou Faith No More ont élargi ces horizons. Sans compter que le rock était assez présent à la radio à l’époque.

Pour les groupes locaux, encore aujourd’hui je conserve une grande affection pour les albums de Delirium Tremens, même si je ne les ressors pratiquement jamais. Par contre, il m’arrive encore à l’occasion d’écouter du πL.T. et du Dut, et je trouve leurs albums encore dignes d’intérêt, à qes problèmes de production près.

Un an après le dernier message, je viens prendre quelques nouvelles de Mercurials.
Avez-vous commencé à travailler sur le nouvel album?
Quelques projets de concert?

Arf !!! Je redoutais cette question… mais bon, c’est bien la moindre des choses d’y répondre.
Le groupe est hélas au point mort en ce moment ; toute la période du CoViD, comme pour beaucoup de « petits » groupes, nous a été particulièrement néfaste en termes de dynamique. Je crains que si nous nous y remettions, ce ne soit pas tout à fait avec le même line-up, par exemple (c’est même une certitude).
Et c’est d’autant plus dommage que le prochain album est entièrement écrit, maquetté… J’ai même commencé à bosser sur celui d’après pour être franc. Mais là, les choses sont un peu coincées et tout ce que j’espère, c’est que ça se décoince au plus vite, que l’on puisse finir le travail entamé (parce que en toute subjectivité bien entendu, les nouveaux morceaux sont… pfiouuuu :slight_smile: ).
A suivre donc, mais je crains que tout ça ne prenne un peu de temps.

Arf aussi… Je dois bien avouer que je me doutais de la réponse. Je trouvais qu’il y avait un grand silence autour du groupe. Surtout que tu avais dit que l’album était prêt à être enregistré.
L’éloignement géographique de la plupart des membres du groupe n’a pas dû aider en temps de CoViD…
J’espère que vous trouverez le moyen de retravailler ensemble. Ca doit être frustrant d’arrêter à ce niveau là, surtout vu la manière dont tu parles des nouvelles compos…

Oui, c’est de loin le meilleur matos sur lequel nous avons pu travailler… Au niveau des textes, je me suis risqué au concept-album, même si j’ai approché l’exercice de manière plutôt iconoclaste ; l’album n’était pas à proprement parler prêt à être enregistré, il y avait encore tout un travail « d’appropriation collective » de la musique à faire, mais on a une idée claire de comment procéder.
Je ne baisse pas les bras bien sûr ; il faut juste que l’on trouve une méthode de travail qui ne nous remette pas dans l’ornière et qui nous permette de dépasser la question de l’éloignement, effectivement problématique (le contexte sanitaire ayant fait « disparaître » les bonnes habitudes en la matière).