Discutez de Mères Anonymes
La critique de Mères Anonymes T.1 (simple - Dargaud) par ginevra est disponible sur le site!
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L’autre truc dont je prends conscience en secouant un peu le bocal de cette partie du forum, c’est la place des femmes dans le monde des créateurs. En effet, bien souvent, c’est le nom de famille qu’on met sur une couverture, et pour ma part je ne fais pas souvent de recherches pour voir la trombine des auteurs. Et là, en faisant remonter des sujets (de livres que je connais ou que je ne connais pas, au demeurant), je note qu’il y a beaucoup d’autrices. J’en connais certaines, je découvre l’existence de plein d’autres. C’est cool.
Jim
Mères Anonymes - Intégrale
Aux M.A., les Mères anonymes, on parle franchement de la maternité. Pas de « devenir mère, c’est extraordinaire » ! Loin des discours des copines, des clichés des magazines et des histoires des grand-mères dans le métro, on raconte des expériences personnelles, des angoisses, des ratages… Plusieurs facettes de la maternité et de la vie moderne sont ainsi évoquées : le couple, la famille monoparentale, l’autorité, la culpabilité, les impostures de la presse people et féminine, mais aussi la solitude, la mort… et les Lavomatic. Être mère, ce n’est pas si simple, en fait !
- Éditeur : DARGAUD (5 janvier 2024)
- Langue : Français
- Broché : 264 pages
- ISBN-10 : 2205208268
- ISBN-13 : 978-2205208269
- Poids de l’article : 505 g
Gwendoline Raisson est née en 1972 de deux parents beatniks. Après avoir été championne de France de monoski, trieuse d’escargots, vendeuse de nougat en réinsertion et globe-trotteuse, elle se lance dans une carrière de journaliste pour la presse écrite, la radio et la télé. Quand elle devient à son tour une mère irresponsable, elle décide de s’amender en écrivant des histoires pour enfants. Depuis, les thèmes de la famille, de la maternité et de la paternité sont devenus des sujets d’inspiration et d’étude quasi obsessionnels. En 2008 sort son premier album en collaboration avec l’illustratrice Magali Barbos, « Ma mère dans tous ses état » (Pastel). S’en suivront de nombreux albums et collaborations dont « Rien n’arrête Bidule Chouette ! » avec Cati Baur (Albums, 2014), la série des « …, Super ! » qu’elle débute en 2014 chez Loulou&Cie et illustrée par Ella Charbon avec laquelle elle réalisera plusieurs autres albums chez ce même éditeur, ou encore « Oiseau Oiselle » avec Clothilde Delacroix (L’École des loisirs, 2018), « Capucine fait sa valise » avec Emmanuelle Eeckhout (Pastel, 2020), « Ma mère est une forêt » avec Ilheim Abdel-Jelil (Pastel, 2021), … En 2013, paraît sa première bande-dessinée chez Dargaud, « Mères Anonymes » réalisée avec le concours de Magali Le Huche. En 2015 le duo se retrouve autour du titre « À la recherche du nouveau père » chez ce même éditeur. Les deux albums feront l’objet d’une intégrale qui paraîtra en 2024.
Magali Le Huche est née en Région parisienne en 1979. Elle passe cinq ans aux Arts décoratifs de Strasbourg, dont trois années dans l’atelier d’illustration. Elle sort de l’école en 2004 et retourne à Paris avec, sous le bras, « Les Sirènes de Belpêchao » (2005, Didier) et « Bertille Bonnepoire » (2006, Sarbacane), ses deux premiers albums pour les enfants. Depuis, elle travaille régulièrement, comme auteure et comme illustratrice, pour la presse et l’édition jeunesse. En 2013, paraît sa première bande-dessinée chez Dargaud, « Mères Anonymes » réalisée avec Gwendoline Raisson. En 2015 le duo se retrouve autour du titre « À la recherche du nouveau père » chez ce même éditeur. Les deux albums feront l’objet d’une intégrale qui paraîtra en 2024. Avec « Nowhere Girl » (Dargaud, 2021), Magali signe une bande dessinée autobiographique, sensible et drôle, en dépit de la gravité du sujet, la phobie scolaire.