Ah, quand même. Avec des auteurs des Cahiers de la BD, je pense.
Faut que je te retrouve ça (mais où qu’il est ? C’est comme le tome 2 de Raven : j’ai entamé la lecture, j’ai posé l’album quelque part, et je le retrouve plus…).
Jim
Bon, en tout cas, on a l’explication de ça :
Sinon,
Étant donné qu’ils ont mis fin à leur collaboration une semaine après la sortie du numéro, ils n’avaient pas encore les chiffres de vente, en tout cas (ils avaient les 14000 souscripteurs de la campagne comme indice, cela dit)
Ah, et dans les commentaires de l’article, on voit que certains se sont abonnés, mais n’ont rien reçu et n’ont pas été remboursés… Ça râle !
Tori.
Oui, et si on croit l’article, les Humanos s’en lavent les mains.
Cet été, Métal Hurlant s’occupe de tout et vous emmène en « Vacances sur Mars » !
Le prochain numéro explorera l’avenir de l’humanité sur cette planète : plus vraiment terriens mais toujours humains, qu’adviendra-t-il de nous une fois là-haut ?
Métal Hurlant n°3, à paraître en juin.
Couverture de Pim Bos.
Métal Hurlant N° 3: Vacances sur Mars
Sur Mars, les humains ne seront certainement plus des Terriens, mais ils ne cesseront pas pour autant d’être des humains. Alors, que ferons-nous une fois « là-haut » ? Les auteurs conviés pour ce numéro confronteront leurs visions de ce que pourraient devenir l’art, la politique, l’économie, la philosophie, le sport et les relations dans l’espace. Des articles et des billets scientifiques consacrés – entre autres – à la musique, aux voyages (déjà !) organisés sur Mars complèteront ces récits. Vous l’avez compris : dans ce nouveau numéro composé d’histoires 100 % inédites, tous les chemins mènent à Mars !
- Éditeur : Les Humanoïdes Associés (1 juin 2022)
- Langue : Français
- Broché : 288 pages
- ISBN-10 : 2731629479
- ISBN-13 : 978-2731629477
- Poids de l’article : 505 g
Thierry Martin sur Facebook le 26 mars dernier :
Première recherches pour une histoire courte dans Métal Hurlant.
Yeah !
Jim
Affiche de Serge Clerc pour célébrer les 40 ans de Métal Hurlant, en 2015 au festival de Villers-les-Nancy :
Jim
Thierry Martin :
Là où le métal hurle !
Jim
Bon, ça y est, je me suis pris un exemplaire chez ma libraire (avec le code-barre en haut à gauche, contrairement à ce qu’on voit sur cette image).
Sommaire varié, apparemment avec de chouettes auteurs (repéré des planches sympas de Guérineau ou Snejbjerg). J’entame la lecture ce soir.
Jim
Même pas : le code-barre à la place de « la machine à rêve », et les couleurs des lettres différentes.
Décidément, c’est compliqué pour avoir les bons visuels, sur ce mag !
Jim
Plein de choses sympas (j’ai pas encore tout lu). L’histoire de Virginie Augustin est pleine d’espoir et de nostalgie, tandis que celle de Frederik Peeters, malgré son humour et ses dialogues en mode rafale, est fortement teintée de tristesse. Celle de Peter Snejbjerg est à la fois belle et terrifiante, et j’apprécie beaucoup l’évolution de son trait, de plus en plus réaliste.
Quant à celle de Richard Guérineau, qui propose une version hilarante et psychédélique du « grand remplacement », elle est très chouette. J’aime beaucoup sa proposition graphique, avec un trait lorgnant vers le semi-réaliste méziérien (il y a ici et là une touche de Moebius ou un zest de Caza) et des couleurs pimpante, et on sent qu’il fait un clin d’œil en direction de l’adaptation télévisée des Chroniques martiennes.
Petite curiosité : Marc Caro, le compère de Jean-Pierre Jeunet, apparaît deux fois au sommaire, en tant que dessinateur pour une petite histoire signée Corteggiani, et en tant que scénariste pour un autre récit (que je n’ai fait que survoler pour l’instant).
On notera, pour un sommaire consacré aux rencontres extraterrestres et à l’exploration de planètes, que beaucoup de récits sont soit muets soit en partie composés de planches silencieuses.
Jim
Je continue ma lecture. L’histoire illustrée par Afef Khalid est très jolie, avec une chouette montée, mais je trouve la chute assez maladroite.
Le sommaire fait intervenir un auteur russe et une autrice ukrainienne, au sujet de qui il est précisé qu’ils ont tous deux fui leur pays depuis le début de la guerre. Le premier, Nikolai Pisarev, signe une histoire où une équipe de prospecteurs illégaux se lance dans un « travail d’équipe » dont le sens prend toute son ironie à la fin. C’est pas mal, mais un peu obscur à la toute fin. La seconde, Ninja Jo, illustre un scénario de Homero Rios, une histoire de robots qui se révoltent et prouvent leur proximité avec l’humanité. Sauf que le lettrage est incohérent (italique ou pas ? propos rapportés ou pas ?) et les bulles si mal placées que l’ensemble est illisible, faisant de cette histoire l’un des maillons faibles du numéro.
L’histoire d’Aimée de Jongh est pas mal du tout : la colonisation effectuée par des drones, avec un retournement à un moment qui prend un sens percutant en cette période de dérèglement climatique.
Un bel ovni avec « À la recherche du Mob » de Jean Dalin, une succession de doubles pages qui rendent hommage à… enfin, vous verrez.
Le récit de Nicolas Tellop et Pierre Jeanneau est pas mal, sorte de mise en abyme d’un postulat inquiétant, et celui de Toru Terada est chouette, un peu foutraque mais très joli et très poétique.
Encore quelques histoires à lire (dont celle de Waid) et plus qu’à attendre trois mois pour la nouvelle fournée de rééditions, et six mois pour les nouveaux inédits (dont celui de Thierry Martin, j’imagine).
Jim
Très sympathique, l’histoire de Waid. Sur un ressort dramatique connu (celui du sosie de dictateur), il construit une intrigue qui est à la fois une critique de la pensée libérale et une charge violente contre Trump. C’est assez réjouissant. Pas super convaincu par le dessin de Fabien Grolleau (enfin, c’est bien, sans faute, narratif et tout, mais c’est pas ma came), mais l’ensemble se tient très bien.
Jim
Un autre extrait de l’histoire que Thierry Martin prépare pour Métal Hurlant :
Thierry Martin :
Le métal en mouvement !
Jim
Et donc Caro avec De Vos, c’est bien ?