MISTER ALABAMA - Phillip Quinn Morris (Finitude)

Présentation de l’éditeur:
Mud Creek, Alabama, été 1979.
Alvin Lee Fuqua, ex Mister Alabama, a 28 ans et un rêve : devenir Mister America, pour passer à la télé dans un talk-show & se faire remarquer & devenir acteur & jouer dans des films avec Burt Reynolds. Un bien beau rêve, contrarié par un problème de hanche.
Alors Alvin a changé ses plans – adieu gloire et bodybuilding, cap sur la fortune grâce à la pêche aux moules. C’est bien plus sûr et lucratif que la contrebande de whisky. Alvin plonge dans la rivière et remonte des moules grosses comme le poing.
La vie des plongeurs est paisible à Mud Creek, jusqu’au jour où le meilleur d’entre eux, le plus âgé, le plus futé, le plus costaud, mais aussi le plus solide buveur de la Tennessee River, le mentor d’Alvin, le légendaire Johnny Ray, s’écroule, victime du mal des profondeurs.
Comprendre comment Johnny Ray a pu mourir devient l’obsession d’Alvin. Sa vie bascule. Il se remet à la musculation, invente de nouveaux exercices aussi loufoques que terribles, il prend des stéroïdes, au risque d’y laisser sa peau. Rien ne va plus. La veuve nymphomane de Johnny Ray vient s’installer chez lui avec ses deux enfants. Rien ne va plus. Cliff, vétéran du Vietnam, tombe amoureux d’Alma, la sœur d’Alvin, anorexique, et reine du stand-up. Rien ne va plus. Le shérif découvre les plants de marijuana que Freddy, ancien joueur de baseball, fait pousser sur son bateau. Décidément, rien ne va plus.

Chronique de vie d’un trou paumé de l’Alabama qui suit les jours plus ou moins heureux mais arrosés d’une bande de potes plus ou moins heureux et paumés eux aussi avec Alvin Lee Fuqua en tête. Culturiste et pécheur de moules à ses heures perdues Alvin a décidé de renouer avec un rêve mis de côté: devenir Mister America pour jouer dans un film de Burt Reynolds.
Alors avec la 4ème de couv’ je m’attendais à quelque chose de plus barré,déjanté,irrévérencieux et surtout plus subversif. 1979,l’après Vietnam, écrit en 89 tout était réuni pour ça. Et non c’est même plutôt le contraire en 2ème partie de roman ou cela va assez loin dans la déprime post-décés et les maux et ravages de l’anorexie.
Sympathique et touchant
Pour autant on sourit régulièrement avec les péripéties de ces persos un peu rustres pour les uns, bourrins pour les autres

Il s’appelle Phillip Morris ? Le Phillip Morris ?

c’en est un mais ce n’est pas lui

être ou ne pas être