MONGUL - GREEN LANTERN #23.2 (Jim Starlin / Howard Porter)

sur tout son run en fait, hormis les fill in bien sur

C’est bien ce que je pensais ! Bah j’aime pas du tout !

j’aime beaucoup, un vrai coté cartoony et bigger than life.

Cartoony ?! Sur ce dont je me souviens de la JLA, ça ne me semblait pas le cas ! Très Image Boy je trouve !

non son trait avait beaucoup d’humour.

Dans le bon sens du terme. dans l’esprit du dessin animé batman the brave and the bold, je trouve.

[quote=« Photonik »]

, de mémoire…

Jim

C’était Starlin aux dessins et Len Wein au scénar’ : j’aime beaucoup ces trois épisodes publiés par Arédit / Artima à l’époque (« La Clef du Chaos » de mémoire), faisant intervenir Supergirl, le Limier Martien et le Spectre, en plus de Mongul, donc…[/quote]

Faudrait que je les relise, j’en ai un souvenir flou…

Anyway, je viens de lire cet épisode.

Deux constats :
D’abord, l’exercice (qui revient à rédiger une présentation du personnage sans réellement proposer d’impact quelconque sur les histoires en cours, bref, un portrait anecdotique mais détaillé…) est périlleux, et peut générer des histoires assez plates. Starlin s’en tire pas mal puisqu’il fait un récit des origines et des motivations, en montrant Mongul dans ses œuvres de conquérant. D’une certaine manière, ça évoque l’épisode en flash-back qu’il y a dans la saga de « La Mort de Superman », la narration m’y semble comparable (et très classique, au demeurant, j’aime bien). En revanche, Mongul retrouve vraiment une dimension effrayante, pour le coup, il est inquiétant, parce que réfléchi, stratège et cruel.
Ensuite, Howard Porter s’en sort lui aussi plutôt très bien : son dessin est moins massif et rond qu’avant, les gros plans sur les yeux qui brillent sont moins présents, mais il assure pas mal. D’autant que ses anatomies parfois un peu bizarre fonctionnent très bien dans cet épisode peuplé d’extraterrestres.

De tous les one-shots forevereviliens d’il y a quelques mois, je crois que c’est le premier que je lis (c’était l’un de ceux qui m’intéressaient) et il est pas mal du tout. J’espère que les autres constitueront aussi de bonnes surprises.

Jim

[quote=« Photonik »]

, de mémoire…

Jim

C’était Starlin aux dessins et Len Wein au scénar’ : j’aime beaucoup ces trois épisodes publiés par Arédit / Artima à l’époque (« La Clef du Chaos » de mémoire), faisant intervenir Supergirl, le Limier Martien et le Spectre, en plus de Mongul, donc…[/quote]

Alors j’ai relu ces épisodes, hier soir (en VF, j’ai pas encore la VO, qui est dans DC Comics Presents Showcase 2, sorti je crois en juillet : à mon prochain passage chez Pulps, hop dans la besace, avec le second Essential Captain Marvel, non mais…).
Et effectivement, j’en avais un souvenir super flou : genre, je me souvenais que Superman allait dans l’espace, qu’il croisait Supergirl et qu’il partait aux frontières du cosmos, mais le pourquoi le comment…
Bref, effectivement, apparition de Mongul. Sous-Thanos, je maintiens, et un peu sous-Darkseid aussi (Thanos étant lui-même un sous Darkseid, tout se recoupe). Nettement moins classe et impressionnant que ses deux parrains.
Ce dont je ne me souvenais plus, c’était les motivations de Mongul. Et encore moins qu’il y avait un gros flash-back sur le War World (la « Planète de la guerre » dans la VF d’Arédit : pour une fois qu’Arédit a trouvé un truc cool, autant le signaler). D’ailleurs, ce flash-back m’évoque deux remarques : d’une part, l’épisode flash-back dans La Mort de Superman est une réécriture de ce que Wein et Starlin avaient proposé. D’autre part, quand Moore reprend Mongul pour l’Annual de Superman, il n’a guère besoin de repositionner le personnage en re-racontant sa vie, l’évocation de son désir de conquête et de son sentiment de vengeance suffit à lui procurer son apparition la plus inquiétante (Moore, pour ce qui est de rebooster des vieux vilains, il savait faire). Pour moi qui n’avais guère de souvenir de cette apparition dans Géants des Super-Héros, l’arrivée de Mongul dans l’album Superman : Bon Anniversaire constitue quasiment la rencontre avec le personnage. La force d’évocation du scénario de Moore suffit à poser le personnage : très fort.
Pour revenir à ces trois épisodes (qui t’ont marqué, Photonik, qui ont aussi marqué Nikolavitch…), j’aime beaucoup l’enchaînement que propose Wein entre les trois intrigues. C’est fluide, mais chaque épisode est résolutif à sa manière tout en ménageant un petit cliffhanger, et les pages de résumé au sein de la narration passent très bien (là, le storytelling de Starlin joue à plein).
C’est un exercice que je trouve passionnant, pour ma part, ces séries de team-up. Je crois que c’était Wolfman (ou peut-être Conway, mais je penche pour Wolfman) qui, quand il est arrivé chez DC, avait demandé expressément à ne pas faire de série de team-up. Et s’est bien entendu retrouvé à rédiger DC Comics Presents ou Brave and the Bold. En tant que lecteur, je garde un souvenir enchanté de certains runs de Mantlo, Wolfman ou Claremont sur Marvel Team-Up ou Marvel Two-in-One (deux de mes séries préférées au début des années 1980, sans doute parce qu’elles me permettaient de découvrir l’univers Marvel à peu de frais). Et je suis toujours impressionné par la technique des scénaristes, qui souvent se sortent très bien de l’exercice, assez casse-gueule, reconnaissons-le.

Jim

Pacheco :

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