MOON KNIGHT #1-30 (Jed McKay / Alessandro Capuccio)

Oh, pas mal.
Jed MacKay ramène Moon Knight en ville, alors même que le one-shot centré sur lui durant Devil’s Reign n’est pas encore sorti ; bof, bof la cohérence. Mais le scénariste replonge dans sa saga de numéros « solo » qui forment un tout, et c’est très agréable.
Ici, Moon Knight enquête sur plusieurs disparitions, qui mènent au sixième étage d’un immeuble… qui n’a que cinq niveaux. Il y rentre, mais se perd dans un labyrinthe sans fin pendant quatre jours. L’ensemble, la structure s’avère consciente et tente de s’emparer de son esprit, mais le lien avec Khonshu pousse la créature à « vomir » Moon Knight dehors. Un passage chez des amis et Wong permet de revenir pour s’opposer à ce qui s’avère être The House of Shadows, une maison consciente et seule, qui a besoin d’aspirer autrui pour se sentir complète ; et la Maison revient toujours, comme Moon Knight. Marc propose à la Maison de s’allier, de lui donner une raison d’être, et elle devient la nouvelle Midnight Mission !
C’est cool. Jed McKay continue sur ce registre d’horreur urbaine, avec ici une approche surnaturelle fort classique mais fort agréable. Il n’y a rien de révolutionnaire ici, cela ressemble à une petite nouvelle d’horreur étrange, mais c’est bien fichu et le final permet d’enrichir encore la série. Les personnages secondaires continuent de vivre, et d’apporter une diversité bienvenue.
Alessandro Capuccio continue de très bien gérer le graphisme. Tout n’est pas toujours parfait, mais l’ambiance des planches est très réussie, et permet de palier les quelques faiblesses sur Moon Knight en costume classique, alors que son Mr Knight est parfait.

Je reste très client et très content.

Dans les banlieues-dortoirs ?

Prépare-toi à changer de trottoir.

(W) Jed MacKay (A) Alessandro Cappuccio, Rachelle Rosenberg (CA) Cory Smith, Stephen Segovia
An assassin infiltrates the Midnight Mission, while another hidden enemy strikes at Moon Knight where he is most vulnerable. Attacked on two fronts, the Fist of Khonshu is put on the back foot-but that’s where he’s most dangerous!
RATED T+
In Shops: Apr 06, 2022
SRP: $3.99

Roh. Rooh. Rooooh.
Le terrible bon p’tit épisode que voilà !
Jed McKay, définitivement intéressant chez Marvel en ce moment, définitivement très bon ici, livre un nouvel épisode « solo », qui s’intègre à la grande saga de Moon Knight contre Zodic. Et c’est du bon, mais du terrible ; du terriblement bon !
Ici, Moon Knight discute encore avec sa psy, en évoquant le fait que Rutherford Winner, lobotomisé et utilisé jadis par l’Hydra, s’est échappé et a confronté Marc chez lui. Mais Marc révèle que Winner lui a fait prendre conscience que sa psy n’est pas… elle-même ! Spector comprend en effet que sa psy est en fait Waxman, une sorte de Clayface envoyé par Zodiac pour piéger Moon Knight. Marc bat Waxman, puis l’enferme dans une bulle de métal, le menaçant de le recouvrir de béton, pour l’emprisonner à jamais. Waxman révèle l’emplacement de la psy, enlevée, et de Zodiac… mais Marc l’enferme dans le béton, quand même ! Et la nuit sanglante ne fait que commencer…
C’est bien, oui. Jed McKay n’en fait pas trop, a un bon rythme avec ses épisodes solos mais qui se nourrissent les uns des autres. J’apprécie les échanges avec la psy, entrecoupés d’action. Et j’admets avoir été admirablement cueilli par le twist ! C’est bien fichu, bien mené, avec un final « terrible », mais pleinement dans le ton de Moon Knight, le personnage et la série.
Surtout, je me rends compte que Jed McKay maîtrise bien sa continuité, car j’ai découvert que la psy a été créée en 1990, Winner a quelques années, Waxman aussi. Et tout se lie bien, tout fonctionne bien ! Une série vraiment agréable, bien menée et riche.
Aussi, et surtout, Alessandro Capuccio livre encore de belles planches, et essentiellement une ambiance formidable, prenante, envoûtante, grisante.

Quelle belle série !

2 « J'aime »

Ton retour plus la série live : hop dans la PAL.

2 « J'aime »

Hum … attends un peu quand même.

Tu me l’enlève de la bouche.

En tout bien tout honneur, bien sûr.

1 « J'aime »

J en suis au 6 et pour l instant je suis pas du tout emballe.
Sympa mais on revient une fnieme fois sur un moon knight au fond du trou, fou ou pas (qui etait le sujet de 6 dernieres series)
Les comparses a superpouvoir zt surnaturels… je prefere un poon knight pulp avec crawley gena, frenchie…
Et ca m emporte jamais… c est sympa mais mckay m emportait bien plus sur black cat ou il avait trouve une voix

Ca se lit pas de souci mais on est loin du sommet du perso entre la 1ere serie, la serie ellis, wood, bunn et lemire… mais je prefere aussi la serie legacy

1 « J'aime »

Lecture sympathique jusque là.

Si l on ne se passionne pas pour les intrigues, le traitement des personnages est plutôt pro et la lecture agréable.

La serie arrive à avoir une veine spécifique, mais elle gagnerait à être plus marquée encore et la serie gagnerait surtout à avoir des aventures plus epiques et mémorables.

1 « J'aime »

Tu trouves ça un peu plan-plan ?

Un peu anecdotique oui.

Pas faux.
Ca vient peut-être de la structure d’épisodes en apparence « solo », mais c’est vrai que Zodiac n’est pas un grand ennemi.
Je suis charmé par l’ambiance, les personnages et la caractérisation, mais le fond n’est pas fou.

Oui, voilà.

Moi en plus, je trouve qu a part Moon Knight… les autres persos… Bof.
Déjà ca manque de persos humains. J aimais plus la tradition PULP du personnage.
Pour moi il n y a quaisment aucun enjeux (le villain bof, le cast bof) et on revient une enieme fois sur un poncif du perso (Bouhou je suis brisé… qu est ce que je vais faire?)

(W) Jed MacKay (A) Alessandro Cappuccio, Rachelle Rosenberg (CA) Cory Smith
Moon Knight and his allies race against time to save a life, while Zodiac puts in motion his plans for his final strike against the Fist of Khonshu. Trapped in an unwinnable battle, Moon Knight must go to the last person he’d ever want to for aid.
RATED T+In Shops: May 25, 2022
SRP: $3.99

J’aime bien, toujours.
Jed McKay poursuit sa série, avec les qualités et défauts jusque-là. L’affrontement avec Zodiac se précise : Moon Knight et ses copains libèrent le Dr Sterman, la psychologue de Marc enlevée et remplacée par Waxman. Mais découvrent que Zodiac les a pris de vitesse et menace la Midnight Mission, Hunter’s Moon et tout le voisinage, en exigeant que Reid, l’assistante vampire de Marc, sorte pour s’en prendre à elle. Marc en vient à supplier Khonshu, emprisonné à Asgard, pour l’aider, alors que Soldier lance un plan pour gagner du temps. Oh, et Tigra révèle être une espionne mais, hé, Marc le savait déjà.
Oui, j’aime bien, toujours. Jed McKay maîtrise sa série, ses personnages, son rythme. Ca reste lent, posé, mais j’apprécie l’ambiance, j’aime l’environnement, et même si Zodiac est quand même « basique » comme super-vilain, tout ça me plaît bien. Alessandro Capuccio y est pour beaucoup, avec des planches très prenantes, très envoûtantes.

Ca ne révolutionne rien, mais ça fait vraiment bien le job, pour moi.

(W) Jed MacKay (A) Alessandro Cappuccio, Rachelle Rosenberg (CA) Stephen Segovia, Skan, Russell Dauterman
It all comes down to this: Moon Knight vs. Zodiac in the final struggle for Marc Spector’s soul in the Battle of the Midnight Mission.
RATED T+
In Shops: Jun 22, 2022
SRP: $3.99

Bagarre !
Jed McKay orchestre l’opposition directe entre Zodiac et Moon Knight. Sans surprise, le MK qui sort de sa fondation n’est pas Marc mais bien Soldier, qui veut gagner du temps pour Reid, l’assistante vampire. Zodiac abat Soldier, Marc et Tigra arrivent via un passage mystique ouvert par Khonshu, où les spectres des précédents MK arrivent aussi. Bagarre générale, ça fait mal, ça tape dur. Marc empêche Reid de tuer Zodiac, car il veut le faire lui. Mais il est finalement empêché par… lui-même, ou plutôt la personnalité polie Steven Grant, qui reprend le contrôle du corps.
Efficace et habile. Jed McKay livre de bonnes grosses bastons, notamment avec les MK fantômes, une idée plutôt sympathique, avec un beau passage de Hunter’s Moon pour les apaiser. La relation Marc / Reid est bonne, même si Zodiac est encore trop générique comme vilain. Mais c’est bien le final qui surprend, je n’ai pas vu venir ce retournement bienvenu.
Graphiquement, Alessandro Capuccio continue d’impressionner par sa régularité et sa constance. Son style nerveux n’est pas forcément toujours « beau » ou réussi, mais la série a une patte graphique agréable et prenante.

Un bon divertissement.