MOON KNIGHT (vol.1) #3 : MEURTRES À MINUIT
Un voleur d’art sévit depuis plusieurs nuit. Il est appelé par la presse « l’Homme de minuit », car c’est à l’heure à laquelle il réalise toujours son forfait. Et pire que ça, dans des billets qu’il laisse sur le lieu du crime, il nargue la police et Moon Knight. Le héros va forcément répondre au défi, mais ses indices sont bien maigres, même Crawley ne sait rien. Il finit par se rendre à la soirée de charité qu’il a lui-même organisé. Steven Grant fait alors la connaissance d’Anton Mogart, qui souhaite profiter des relations de Grant et donc faire appel aux services de Marc Spector, afin de protéger ses œuvres d’art contre l’Homme de minuit, ce dernier lui ayant envoyé un message.
Mais le héros n’est pas dupe, et c’est en Moon Knight qu’il se rend derechef en mooncoptère dans la campagne du New Jersey, où l’attend bien Mogart, mais en Homme de minuit. Celui-ci l’a piégé afin de l’éliminer avant même que Moon Knight ne s’intéresse réellement à lui, le considérant comme le seul pouvant l’arrêter. Après lui avoir retiré son pistolet, le Chevalier de la Lune s’engage dans un corps à corps, où les deux finissent sur le toit de la maison. Au moment où Mogart allait se jeter sur le héros, une dague à la main, arrive Marlène qui tire sur le voleur. Celui tombe lourdement dans la rivière, malgré la tentative de Moon Knight de le rattraper.
On apprendra plus tard que le corps de l’Homme de minuit n’a jamais été retrouvé … et que Marlène avait tiré avec des balles en caoutchouc.
Pour le premier numéro de l’année 1981 (d’après la couverture), Doug Moench ne se foule pas vraiment avec cet épisode de transition, même s’il n’est pas désagréable. Disons que cela permet de présenter Steven Grant comme amateur d’art, qui baigne dans le grand monde et de continuer de voir Marlène plutôt pro-active, dans sa vie officielle, comme l’officieuse. Moench, par le biais de la jeune femme, insiste aussi beaucoup sur le fait que les interlocuteurs du héros ne savent pas toujours qui il est.
Côté Mon Knight, il lui fait commencer un mur de tableau de chasse, où il pourra entreposer des reliques de ses ennemis, à l’instar de Batman dans sa batcave (à voir si ça va durer).
Au final, l’auteur a même le temps de nous présenter lepersonnel de la maison, avec notamment une scène rigolote où l’on voit le majordome Samuels faire « vroum vroum » avec le manche de l’hélico. A noter tout de même, une scène où Steven met une tape sur les fesses de sa cuisinière. Autre temps, autres mœurs.
Cela permet au moins à Bill Sienkiewicz de montrer tout son talent en variété d’expressions des visages, ce qui ne manque pas dans cet épisode.