Lou Pirlo, jeune torpedo à la solde de Joe « The Boss » Masseria, est envoyé en Virginie s’assurer la collaboration d’Hiram Holt, l’un des meilleurs producteurs d’alcool de contrebande du pays. Une mission taillée sur mesure pour le jeune tueur à gages un peu trop impatient de faire ses preuves car, à sous-estimer la famille Holt, Lou s’apprête à frayer avec plus fort et bien plus effrayant que lui…
Public : 9+
Collection : Urban Indies
Date de sortie : 27 octobre 2017
Pagination : 160 pages
Prix : 10 EUR
En prenant leurs distances avec les Appalaches et la mafia newyorkaise, le torpedo Lou Pirlo et sa petite amie Dalia pensaient laisser leurs problèmes derrière eux et repartir de zéro, du côté de la Nouvelle-Orléans.
Mais les ennuis sont d’une fidélité à toutes épreuves, et depuis qu’il a été mordu par une terrifiante créature, Lou n’est définitivement plus le même homme. Traqué par le plus redoutable chasseur de monstres du pays, l’instinct de l’animal prendra-t-il le pas sur celui de l’homme ?
Avec l’aide de sa petite amie Delia, le torpedo Lou Pirlo se rend à la Nouvelle-Orléans dans l’espoir de trouver un remède à sa malédiction. Mais les antidotes sont un luxe qu’un loup-garou est loin de pouvoir s’offrir. Lou ne manque cependant pas de ressources, et les quelques obstacles dressés sur sa route - des sorcières cupides au cimetière vaudou infesté de zombies - ne le détourneront pas de l’objectif qu’il s’est fixé.
Ah rien que pour les jeux d’ombres et lumières d’Eduardo Risso, franchement…
Ceci étant, tout n’est pas parfait. Je trouve le récit assez décompressé. C’est pas du Bendis non plus, mais la deuxième histoire, notamment, aurait gagné à être plus concise. Néanmoins, c’est un chouette univers, peuplé de personnages très charismatiques à mon sens, et putaincébo !
J’adore Risso, mais il est vraiment très rare que je prenne un album de ce type pour sa seule partie graphique. Je vais peut-être tenter le premier tome quand même, mais…
…voilà, j’en pense exactement la même chose, en fait.
La relecture du premier tome ne m’aura pas fait de mal. Ne serait-ce que pour me rappeler des nombreux personnages. Certains très énigmatique comme la famille de bouseux Holt et tout ses gamins, ou encore délia. Azzarello prend le temps de présenter Lou Pirlo et le traumatisme qu’il se trimballe depuis l’enfance, ainsi que de poser l’atmosphère générale de coin reculé à cette époque. La bête sera peu vue dans les premiers chapitres tout comme sa violence qui est plutôt suggérée. Toutefois à la fin du deuxième bouquin, elle montrera toute sa sauvagerie. Risso quand à lui fait du Risso et j’adore.
Lou Pirlo a réussi à échapper aux zombies des bayous de la Nouvelle-Orléans et à trouver une planque dans un bidonville de Cleveland appelé « Kingsbury Run ». Par le plus grand des hasards, c’est aussi cet endroit que le tout premier serial killer américain a choisi comme terrain de chasse, poursuivi par le grand Eliott Ness. Pendant ce temps, à New-York, Tempest est parvenu à s’infiltrer au coeur de l’ancien gang de Lou, à la recherche de son père disparu. Des loups-garous, des fédéraux, des tueurs en série, des gangsters… Que demander de plus ?
Lou Pirlo, gangster devenu loup-garou, revient enfin à New York… mais sans doute au pire moment possible. La Prohibition touche à sa fin, et les jours de gloire des criminels ayant bâti leur empire sur la contrebande d’alcool également. Alors qu’une guerre totale se prépare entre Joe « Le Boss » Masseria et les Holt des Appalaches, la vie de Lou est sur le point de devenir beaucoup plus compliquée… ou plus sanglante ? MOONSHINE, ou quand une histoire de gangsters rencontre un thriller horrifique aux relents de Délivrance.
Oui, j’ai pas encore lu ce dernier tome, mais Eduardo Risso est encore plus spectaculaire que d’habitude, je trouve. Sa maîtrise des jeux d’ombres et de lumière est époustouflante.
