N.W.A. - STRAIGHT OUTTA COMPTON (F. Gary Gray)

[quote]DATE DE SORTIE FRANCAISE

16 septembre 2015

REALISATEUR

F. Gary Gray

SCENARISTES

Jonathan Herman et Andrea Berlof

DISTRIBUTION

O’Shea Jackson Jr., Corey Hawkins, Jason Mitchell, Alexandra Shipp, Paul Giamatti…

INFOS

Long métrage américain
Genre : biopic/drame/musique
Année de production : 2015

SYNOPSIS

En 1987, cinq jeunes hommes exprimaient leur frustration et leur colère pour dénoncer les conditions de vie de l’endroit le plus dangereux de l’Amérique avec l’arme la plus puissante qu’ils possédaient : leur musique. Voici la véritable histoire de ces rebelles, armés uniquement de leur parole, de leur démarche assurée et de leur talent brut, qui ont résisté aux autorités qui les opprimaient. Ils ont ainsi formé le groupe de rappeur des N.W.A. en dénonçant la réalité de leur quartier. Leur voix a alors déclenché une révolution sociale qui résonne encore aujourd’hui.[/quote]

La bande-annonce :

C’est pas forcément le film que je serai allé voir de moi-même, mais quand on gagne des places hein… (en plus j’aime pas le rap). Déjà, en arrivant dans la salle, on fait un peu tache. Non je n’ai pas de casquette et je ne suis pas noir, je fais partie des 5% restants. C’est anecdotique et amusant.
Beaucoup de jeunes adultes, mais qui savent se tenir (tiens, ça me change de Avengers 2), où l’un somme 4 fois sa voisine de devant d’éteindre son téléphone qui fait une lumière pas possible (et elle s’exécute finalement), et où un « chutt » global retentit 3 secondes après l’extinction des lumières. Bref, c’est moniacal. On sent que le film va délivrer sa bonne parole.

Alors c’est plutôt pas mal, mais… on voit bien que les co-producteurs Dr.Dre et Ice Cube ont pris soin de lisser les caractères de leurs personnages (hop, les violences conjugales, envolées), et à partir de là, on part un peu dans le film coup de pub.
On y voit donc les origines du gangsta-rap, on comprend mieux effectivement leurs coups de gueule suite aux violences policières dont ils ont été les victimes, les premières dissensions du groupe, et leurs rapports avec les maisons de production. Dans ces années-là, je suis complètement passé à côté de ce genre de rap. J’en avais vaguement entendu parler, mais c’est tout.
Mais au-delà de ça, j’ai trouvé que le tout était vraiment trop survolé et trop superficiel, pas assez approfondi.

A mon avis, je crois qu’on a explosé un score dans ce film, j’ai pas compté le nombre de « fuck », mais il y en a un paquet, tellement que même le sous-titrage en a ignoré beaucoup :mrgreen: (les « shit » aussi d’ailleurs). J’ai même souri à un moment, ça m’a fait penser au sketch « if you don’t fuck me, I don’t fuck you » et en plus, c’est dans le film.