Tiens, je me demande si ce n’était pas ma première rencontre avec Crisse, Nahomi…
Encore un titre que j’avais oublié, et dont je n’ai d’ailleurs que de vagues souvenirs.
Sorti avant L’Épée de cristal, qui constitue pour moi la rencontre avec le travail de Crisse (et qui a mis l’auteur sur le devant de la scène), Nahomi raconte les mésaventures d’une petite princesse japonaise embarquée dans un monde de fantasy et de contes.
Sur les trois albums que compte la série, j’ai le premier et le troisième. Le premier est constitué de petite histoires courtes embarquant la jeune fille dans des mondes que tout le monde (sauf le lecteur) pense imaginaires, où elle côtoie des créatures et devient la spectatrice de petites fables (parfois inspirées de récits mythologiques grecs habilement grimés).
Le troisième tome est une longue aventure dans laquelle Nahomi croise le chemin de figures ne relevant pas de l’univers japonais (l’une des dernières histoires du premier tome faisait déjà état de ces rencontres entre cultures).
Le dessin est encore doux et tendre, destiné à un public jeune, même si on sent, entre le premier et le troisième, une évolution annonçant déjà le côté plus sexy du trait de l’auteur, que l’on apprendra à connaître au fil de ses séries suivantes.
En filigrane, on a aussi l’annonce de thèmes centraux dans l’œuvre de Crisse : la figure féminine (et notamment la guerrière), les explorations de mythologies diverses, autant de choses qui sont en gestation dans la série Nahomi.
De mon côté, j’ai découvert Nahomi dans l’hebdomadaire Tintin où les histoires courtes étaient publiées (de mémoire à moins que ce ne soit dans les mensuels).
Comme j’aimais bien Nahomi et que j’avais les 2 premiers sans le troisième, j’ai acheté l’intégrale parue en 2009… avant de trouver le 3e en vide-greniers!
Une BD sympa pour donner à des enfants… même si Galadrielle préfigure physiquement Zorya ou Atalante… et quelques autres héroïnes de Crisse.
Donc, j’ai lu ce premier tome. Ginevra confirme mon intuition, à savoir que cela a été pré-publié en magazine.
Alors, ouais, le côté grec est habilement grimé, cela dit, la première histoire m’est un peu tombée des mains. Faut peut être remettre dans le contexte de l’époque, mais j’ai trouvé assez naïf et plat. ça m’emballe pas vraiment, mais c’est peut être aussi le fait que ce soit un démarrage et par de petits épisodes.
Cependant, ma fille a zieuté et y avait tous les ingrédients magiques : licorne pégase, sirènes, … elle a déjà repéré la BD en disant « mais c’est pour moi, ça » …
Edit : en rouvrant la BD, je viens de voir en sous-titre : « des histoires du journal de Tintin » …
Je ne sais pas si tu as raté un truc (je ne sais pas quelle image de la geisha tu as)… En revanche, je sais que l’apprentissage pour devenir geisha était très long (au moins une dizaine d’années)…
Je crois que, à l’époque, Crisse a employé le mot geisha par erreur à la place de fille/femme pour faire exotique.
Dans Yoko Tsuno, Leloup utilisait le terme mousmé si je me rappelle bien.