Le scénariste actuel d’Iron Man vient de dévoiler sur Twitter un de ses prochains projets (qu’il avait initialement pitché lors de son arrivée chez Marvel), consacré à Namor (qui pourrait bien pointer le bout de son nez au cinéma d’ici la fin d’année).
Situé 100 ans dans le futur, cette mini-série (une sorte de Namor: The End ?) met en scène un vieux Namor devenu le dirigeant de l’ensemble de la Terre, résolu à venir en aide aux rares survivants de la surface (l’occasion pour l’Alain Delon des mers d’ajouter un « il vous en prie » dans son vocabulaire).
3eme image case 3 et 4 je trouve le visage de Namir foiré. Sur l’image d’après la 4ème case aussi. Je le trouvais plus fin avant ( si ça veut dire quelque chose pour vous ) . Là tu me sors un page et tu en mets une de christian Ward à côté pas sûr que je trouve qi est qui
Ça montre une évolution qui confirme ce que je pense.
La question n’est pas de savoir si son style est « joli », mais ce qui peut plaire ou déplaire.
Je trouve qu’il fait parti d’une génération qui s’est énormément reposé sur les nouvelles techniques de colorisation, au point d’aborder son style en ligne clair. Si je voulais faire de la provoc’ facile, ce serait l’équivalent d’un Kolins qui dessine « bien ».
Ses Thor avec Fraction, c’était surtout la porte ouverte à Hollingsworth pour y noyer le dessin de couleurs multicolores. Je ‹ › ai pas du tout aimé, et les quelques planches où épisodes lus, je ne suis pas du tout client.
Là ligne claire demande un travail sur les volumes et les contrastes. Et je ne trouve pas beaucoup ça chez Ferry. Les images ici, je les trouve assez séduisantes. Et je me suis souvenu que la seule lecture où j’ai trouvé l’approche du dessinateur agréable, c’était dans un Hulk scénarisé par Aaron qui a lieu… à Atlantis.
Le milieu aquatique est plutôt « vide », ou « flottant », et je trouve que le style de Ferry, qui laisse beaucoup de liberté au coloriste, y est adapté.
Cette preview, je la trouve plutôt pas mal. Le look de Namor est simple, mais efficace, on évite la barbe, j’aime assez. La planche avec Captain America, c’est déjà moins intéressant (absence d’ombre, de masses, je ne suis pas fan de ça).
Quand on compare avec ces Heroes for Hire, il avait une approche plus classique, peut être plus « consensuelle », et on ne peut nier la volonté d’aller plus loin. Le numérique l’y a aidé, et il a réussi à trouver son style.
(W) Christopher Cantwell (A/CA) Pasqual Ferry (CA) Pepe Larraz, Taurin Clarke, Jack Kirby, NetEase Games
A century into the future, not much land remains on Earth. A combination of a worsening climate and a devastating war with the Kree has left the surface of the planet mostly inhospitable, with an ever-dwindling population of air-breathers and a profound lack of super heroes to protect them. Enter NAMOR, who these many years on is no longer King of Atlantis…but ruler of the entire world.
Rated T+
In Shops: Oct 12, 2022
SRP: $4.99
Mouais.
J’étais curieux de cette saga Namor, qui en a peu récemment, mais déjà troublé d’un projet dans un futur possible, car je n’en comprenais pas forcément l’intérêt. Après lecture, c’est agréable, sympathique… mais est-ce bien Namor, en fait ?
Ici, dans le futur, la Terre a été ravagée par une attaque Kree qui a empoisonné l’air. L’essentiel des super-héros sont morts. Namor ne s’en est pas mêlé, et a développé Atlantis qui incarne la super-puissance absolue, laissant de vagues miettes aux survivants de la Surface, dans une haine commune. Les Atlantes ont pitié mais méprisent, les Humains haïssent mais prennent ce qu’ils peuvent. Namor a laissé le trône à Namorita (!), essaye d’être l’avocat des Humains auprès des Atlantes (!). Il demeure lié à un vieux Captain America (qui n’aurait pas été dans la bagarre contre les Kree ? ah bon ?), et subit la rage d’un Luke Cage « gourou » et éploré après la mort à la naissance du premier bébé en deux ans. Et alors que Luke et les siens s’en prennent, de rage, à Namor et ses Atlantes, qui se laissent faire (!), Namor voit dans les cieux… Human Torch.
Etonnante lecture. En soi, l’épisode est fluide, dynamique, rythmé. Les révélations sont bien amenées, le monde rappelle un peu Waterworld ; ça fait le job. Ce n’est pas fou, mais ça fait le job. Mais après…
Après, les choix interpellent. Namor qui abandonne le trône ? Qui défend les Humains face aux Atlantes ? Qui se laisse taper ? Euh… ça surprend. Surtout sans explication, ou sans subplot annonçant une explication. J’ai presque l’impression que Christopher Cantwell ne s’est pas tenu informé de la caractérisation contemporaine de Namor, et ça m’a créé un trouble durant la lecture.
Pasqual Ferry « retombe » ici dans un style proche du sien durant les années 2000, avec une absence de décor et des traits très ronds. Ce n’est pas laid, mais vide et un peu vain. Dommage.
Début troublant : ça se lit bien, mais les choix semblent taper à côté. Etrange.
Description: Does Jim Hammond, the original Human Torch, yet live? Could he hold the key to the salvation of Earth’s human refugees? Namor seeks to find out. Accompanied by Luke Cage, the Sub-Mariner sets off across what devastated surface of Earth remains, looking for answers and following traces of his oldest adversary.
