Cest au programme
Il me semble qu on commence à avoir un certain recul qui etablit que l annulation d une oeuvre collective au nom d un seul n est pas la bonne façon de procéder.
Et qui s applique à toutes oeuvres de Gaiman dont Sandman.
Ca peut aller très vite très loin si on ne prend que ce seul critère pour élaborer une reponse collective à ce type de révélations.
Sans compter que les démonstration d empathie ont souvent tendances à me stresser.
Je ne pense pas que c’est en supprimant toute mention et existence d’un criminel** que cela aidera forcément la victime à aller mieux (si cela peut sûrement aider, cela peut aussi participer à un refoulement) et à la société d’identifier mieux et plus tôt de telles attitudes.
Forcer le silence sur un événement, un fait, un dogme ou une personne, ça n’a jamais permis de s’en débarrasser.
**d’autant plus que Neil Gaiman n’est ni condamné, ni poursuivi et qu’il donne sa version contre celles de ses victimes qui ont essentiellement leurs paroles communes comme preuves (et je ne remets pas en cause leurs propos, auxquels je crois, mais le droit n’est pas aussi expéditif que ça).
A priori si desormais, certaines ayant porté plainte d après l article, ai je cru lire.
Ce qui aura au moins le mérite de clarifier les choses d’un côté comme de l’autre.
Il faut voir où elles ont déposé plainte (car les faits ont eu lieu en Nouvelle-Zélande) et comment est le droit concerné.
En France, par exemple, déposer plainte correspond à signaler un événement aux autorités, avec police et gendarmerie qui enclenchent une enquête dont les conclusions sont transmises au Procureur de la République ou au Juge d’instruction, qui décident de poursuivre ou non devant le Tribunal de Police, le Tribunal Correctionnel ou la Cour d’assises selon la gravité des faits. Il est alors possible d’engager un recours au civil, devant le Tribunal Judiciaire, sans l’intervention du Parquet et les seuls arguments de chaque avocat ; on n’est alors pas poursuivi mais assigné en justice.
Déposer plainte n’implique pas d’être forcément poursuivi donc, mais ça va dépendre du droit local et des preuves, Neil Gaiman ayant des éléments propres à créer le doute juridique (SMS « validant » la relation engagée sous emprise).
Je ne pense pas. Le tribunal médiatique et en ligne se fiche bien du tribunal légal.
1 numéro ou Gaiman ne touchera pas d’argent, ou Dark Horse ne sera pas associé à Gaiman, il y a aussi une question d’image et comme le dit Tori pas de bonnes ou mauvaise solution.
Non c’est vrai, mais c’est pas en continuant à le financer que ça va aider non plus (et je suis d’accord avec toi, il faut attendre une décision de justice même si c’est long).
Ca a été prouvé il y a un bon moment.
Donc, en toute logique, les numéros précédents ont étés rappeler par l’éditeur ? Non parce que avec cette décision. Il est probable que ces dits numéros soient recherchés un peu comme un certain spirou ?
Malheureusement.
Et c est bien parce que ces affaires ne dépendent pas entièrement du juridique qu il s agit d avoir des pratiques collectives hors juridiques qui soient un peu réfléchies et qui fassent attention à ne pas pietiner des principes importants, notamment le refus de la punition collective, là au cinema, ici dans les comics, qui voient une oeuvre collective reduite aux actions d un seul.
Impossible à justifier ethiquement et contre productive politiquement.
Tu ne sais pas, ça. Ça se trouve, ils paient gaiman pour rompre le contrat.
Oui, mais j’y pense, Gaiman peut aussi se retourner légalement contre eux pour non respect de leur engagement.
Si je comprends l’envie de se détacher de son aura actuelle, par sincère soutien aux victimes ou calcul (= ne pas subir de backlash), je suis mal à l’aise par rapport à cette action de couper les liens, comme un membre gangrené.
Je pense pas que Dark Horse ait pris cette décision en hâte sans consulter la section juridique pour anticiper les conséquences.
Ce serait pas étonnant que ces contrats aient une clause impliquant un droit d’annulation si un des auteurs porte atteinte à l’image de la boîte
C’est vrai, mais qui passera pour le méchant en ce moment ?
Oui bien sur c’est une énorme société et ils sont tous teubé, ils ont fait comme il voulait, ça se trouve c’est un stagiaire qui l’a fait annulé.
Allons un peu de sérieux, bien sur qu’il y a des clauses, mais bien que Gaiman soit un gros nom, je n’ai jamais vu une clause qui ne soit pas à la faveur d’un éditeur ou dont ils ne puisse se débarasser par un quelconque tour de passe passe. Il doit y avoir comme souvent une clause d’annulation pour cause de mauvaise vente ou pour cause d’atteinte aux valeur de l’entreprise et si Gaiman attaque pour rupture de contrat, Dark Horse sera plus que tout a fait en droit de dire qu’au vu de ce qui se passe actuellement autour de l’auteur, une boite mondiale ne peut pas se permettre d’être affilié au risque de perdre des auteurs, des sponsors et des clients.
C’est du business et encore plus aux US qu’en france, je connais une boite ou il y a eu une plainte pour harcèlement sexuel, et c’est pas une petite boite, ils ont pas fait dans la dentelle, ils ont viré tous ceux qui était lié à l’affaire. Comme ça pas de soucis et non ma boite n’est pas toxique.
Et voilà comment alors la morale devient un alibi à l arbitraire de l entreprise.
Et comment on scie tranquillement la branche sur laquelle on est assis sans penser que ça pourrait nous viser, nous, un jour.
Des patrons qui imposent leur moral, y en a qui l ont voulu et ils ont eu musk.
Toujours se mefier de ce qu on désire, ca pourrait se realiser.
Oui tout a fait, c’est exactement ce que j’ai dit
J’allais le dire ! ![]()
Des patrons qui imposent leur moral, y en a qui l ont voulu et ils ont eu musk.
Au moins, ils sentent bons !
Ne pas oublier qu’il y a eu un précédent chez Dark Horse qui a fait pas mal de bruit à l’époque et qui a un peu éclaboussé l’ensemble de la boîte. Je ne suis donc guère étonné de cette décision radicale.
Scott Allie, c’est ça ?
Ah je ne savais pas.
