NEVADA t.1-5 (Fred Duval, Jean-Pierre Pécau / Colin Wilson)

Sympathique lecture, ce deuxième tome n’arrive pas à extirper la série d’un sentiment de lenteur : c’est pas mal, mais les enjeux sont flous, diffus, incertains, aux contours imprécis…

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Après une intervention musclée qui le fait repérer par la police de San Francisco, Nevada se charge d’une cargaison douteuse (de la drogue achetée dans le quartier chinois pour le compte d’un acteur) et s’attire le ressentiment d’un mafieux local. Le reste de cet album au démarrage sur les chapeaux de roue est constitué d’une longue course-poursuite ponctuée de rencontres.

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C’est très agréable à lire, malgré quelques séquences pas toujours très bien racontées et quelques bulles pas toujours très bien placées, et Colin Wilson s’y entend à balader son héros à la fine moustache auquel il prête une allure un peu blueberrienne, forcément. Les références sont parfois appuyées, parfois un peu mensongères, comme la couverture qui envoie un gros clin d’œil à La Mort aux trousses de Hitchcock, alors que la scène correspondante est assez courte et bien moins spectaculaire.

Bref, ça sympa, mais ça ne décolle pas, au contraire de Wonderball qui, au bout de quelques pages, avait trouvé son rythme de croisière.

Jim

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