Héhéhé, ouais, j’en ai entendu parler, aussi…
Jim
D’après Fred Duval, sur le forum BDGest, la série fera cinq tomes.
Jim
Ce quatrième tome répond à la promesse formulée dans le précédent, à savoir creuser les liens qui unissent Nevada et Louise à la figure de Jack London, écrivain et militant qu’ils ont connu dans leur jeunesse.
L’intrigue est articulée autour d’un enregistrement filmé durant lequel les deux protagonistes rapportent leurs souvenirs. On a donc droit à l’exploration d’une vie américaine faite de petits boulots, d’immigration, de syndicats violents, de police indifférente, de milices extrémistes, etc, en écho aux idéaux et aux écrits de London. C’est l’occasion aussi de voir passer des figures que l’on connaît plus vieilles, et de comprendre les liens qui les unissent aux deux héros.
À ce quatrième tome, on sent que les fils narratifs commencent à se tricoter. « Enfin », serais-je tenté de dire, tant les trois premiers tomes m’ont donné l’impression de poser les bases sans avancer les pions. Mais la lecture de ce volet m’a donné quand même envie de me replonger dans ce qui précède. Je ferai ça à hauteur du cinquième et dernier tome, histoire de voir si mon impression demeure.
Reste un album sympathique, plus émouvant que les précédents, où les voix off (forcément très présentes à cause de l’aspect témoignage du récit) auraient sans doute mérité quelques guillemets et un format rectangle afin de les distinguer des bulles de dialogue…
Jim
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Nevada T05: Viva Las Vegas
Carslen, l’ennemi juré de Louise Hathaway et de Nevada Marquez est condamné à mort pour tous ses crimes. Mais à la sortie du tribunal qui l’aide à s’évader ? Nevada…
- Éditeur : Delcourt (24 janvier 2024)
- Langue : Français
- ISBN-10 : 2413075178
- ISBN-13 : 978-2413075172
- Poids de l’article : 788 g
Toujours pas convaincu.
C’est l’album de la convergence, celle des lignes narratives et celle des parcours géographiques des différents personnages, qui vont se retrouver dans une petite bourgade qui deviendra Las Vegas. La structure est pas mal (Nevada et Louise sont séparés, et on suit leurs deux parcours en parallèle…), mais c’est la manière de faire qui est plutôt discutable, avec tout un lot de personnages visiblement traversés par des hantises et des douleurs, mais dont on ne fait pas grand-chose.
En plus de cet aréopage assez esquissé, on a droit à des références appuyés (oui, le motel où Louise et sa complice s’arrête, on a compris, pas la peine d’en rajouter), à des clins d’œil répétés au métier de scénariste, à des citations auxquelles se surajoutent des notes de bas de case… le tout pour un final où tout se résout, somme toute, assez bien. M’ouais, m’ouais.
Si l’on rajoute un lettrage un brin rapide, avec un corps de caractère qui se réduit pour rentrer dans la bulle quand celle-ci est trop petite, ou encore des erreurs de fléchages de bulles qui auraient pu être résolues avec des réécritures des dialogues, on sent bien que l’ensemble est rapide. Un peu déçu par cette série dont le sujet, l’environnement et les personnages auraient tout pour me plaire, je sens que je vais laisser dormir la série quelques années dans ma bibliothèque avant de la relire. Et que je serai sans doute moins pressé si l’annonce arrive d’une éventuelle nouvelle collaboration de l’équipe, dont j’ai pourtant savouré Wonderball.
Jim
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Ah tiens, à la vue des (très bonnes) critiques à droite et gauche sur le net, je pense m’acheter une future intégrale.
Je relis tes avis ici…Cela se lit mais sans plus…Un goût de trop peu à la fin si je comprends bien.
Concernant Wonderball, j’avais jeté un coup d’oeil à l’intégrale mais j’avais vu/lu sur le net que la série devait compter plus d’albums à la base. L’intrigue principale était clôturée mais pas mal d’éléments sans réponses,qui auraient demandé des développements supplémentaires.