NOBODY (Ilya Naishuller)

DATE DE SORTIE FRANCAISE

28 avril 2021

REALISATEUR

Ilya Naishuller

SCENARISTE

Derek Kolstad

DISTRIBUTION

Bob Odenkirk, Connie Nielsen, Christopher Lloyd, RZA…

INFOS

Long métrage américain
Genre : thriller/action
Année de production : 2020

SYNOPSIS

Hutch Mansell, un père et un mari frustré, totalement déconsidéré par sa famille, se contente d’encaisser les coups, sans jamais les rendre. Il n’est rien. Une nuit, alors que deux cambrioleurs pénètrent chez lui, il fait le choix de ne pas intervenir, plutôt que de risquer une escalade sanglante. Une décision qui le discrédite définitivement aux yeux de son fils Blake, et qui semble l’éloigner encore plus de sa femme Becca. Cet incident réveille chez cet homme blessé des instincts larvés qui vont le propulser sur une voie violente, révélant des zones d’ombres et des compétences létales insoupçonnées. Dans une avalanche de coups de poings, de fusillades et de crissements de pneus, il va tout faire pour tirer sa famille des griffes d’un redoutable ennemi et s’assurer que, plus jamais, personne ne le prenne pour un moins que rien.

Sortie française le 2 juin.

J’en attendais pas grand chose, et puis… c’est plutôt pas mal, bon divertissement. Je cherchais un film d’action, je l’ai trouvé. Oh, le scénario tient sur un timbre poste, c’est du même niveau que Red (que j’ai bien aimé). Ca a le mérite d’être court déjà, 1h30, c’est pas tous les jours le cas.
Le film prend quand même le temps pendant le premier tiers de présenter son personnage principal.
Les scènes de bourre-pifs sont bien filmées et notre héros en prend pour son grade aussi. Odendrik est parfait pour ce rôle d’anti-héros qui part en vrille pour une « broutille ».
Après sur la fin, on part quand même sur du tir sur cibles, mais on s’en fout, ça défoule, les pièges se déclenchent, ça défouraille, ça fighte, ça canarde, sur de la zique cool.
Bref, très bonne série B, qui ne renouvelle certes pas le genre mais qui fait le taf.

Et puis il y a le Doc qui fait un parfait Malkovich :slight_smile:

Très bonne petite série B d’action par le scénariste des John Wick. J’ai bien aimé la façon dont le prologue (qui joue sur l’aspect répétitif d’un quotidien morne) et la présentation du personnage principal alterne les deux sens du mot Nobody. Je ne connais pas bien le travail de Bob Odenkirk (oui, je fais partie de ceux qui n’ont jamais regardé Breaking Bad) mais je l’ai trouvé excellent dans l’expression des différentes facettes de son rôle…et aussi convaincant dans les scènes d’action alors qu’il n’a apparemment pas le physique d’une star de film de baston. Les coups pleuvent et ça fait mal…et quand ça défouraille à tout va, le métrage sait se faire généreux. Court, rythmé, énergique, ce Nobody…et c’était en effet un plaisir de revoir Christopher Lloyd en papy flingueur badass !

Je n’en n’attendais rien, seulement un film « John Wick avec un vieux », et c’est ce que c’est… En un peu mieux en fait. Alors, c’est la série B complètement opportuniste, qui passe à côté de ce qui pouvait le différencier d’un John Wick, mais je ne me suis pas ennuyé, c’est court, ça cherche directement à aligner les séquences d’ action sans temps mort. il y a une super scène de baston dans un bus, et c’est à la suite de celle-ci que le film perd de son intérêt. J’avais envie de voir cette famille confrontée à la « réalité » du personnage principal. J’avais envie de voir se développer la relation entre ce dernier, joué par un Odenkirk très crédible, et la toujours sublime Connie Nielsen. Il y avait quelque chose de touchant à travailler, mais non, ça ne cherche pas à être ambitieux.
En soi, je le comprends, parce que ça ne perd pas de vue ce que le spectateur est venu chercher, un old man Jason Wick, ou John Bourne, je ne sais plus… Mais émotionnellement, c’est le calme plat ! Et c’est dommage, parce que je trouvais ça plus intéressant que la saga de Keanu Reeves. Mais le final calqué sur celui de la série Reacher, avec cette équipe de super agents qui prennent plaisir à faire parler la poudre contre des méchants russes… Bon… Mouais… La durée du film est peut-être sa plus grande qualité en fait !

Qui n’ont que deux ans d’écart.

La description de leur relation passe par des non-dits, des regards. Ca se voit que c’est douloureux, j’ai trouvé ça subtil (alors que le reste du film ne l’est pas vraiment ^^). Après, ils auraient peut-être pu faire plus…mais ça aurait peut être été plus long… :wink:

Oui, c’est subtil. Voire touchant. Et c’est grâce à ces petits moments que je préfère Nobody aux John Wick. Peut être que développés, ces moments auraient sombré dans le ridicule (on aurait pu avoir Connie Nielsen avec un uzi…)