NORITAKA, LE ROI DE LA BASTON t.1-18 (Hideo Murata / Takashi Maori)

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Un tome qui change des précédents ! Pourquoi ? Car pendant la moitié de ce tome, on met les combats de côté et on profite des protagonistes principaux et de leurs rapports les uns avec les autres (c’est surtout un prétexte pour enchaîner gags et boutades !) Notamment le chapitre concernant la relation entre Tchan-Poua et l’horrible thon sur pattes : Asano (copine de Nakayama).
Second point à noter, la mise en avant des combats : l’approche est différente et bien plus travaillée. Ca fait plaisir !

Ce quinzième volume commence par la fin du combat opposant Noritaka à Chen. S’ensuivent 3 chapitres de détente. Et enfin, le départ de tous nos amis pour Los Angeles…sauf pour Sawamura qui fait n’importe quoi et qui se retrouve à New York ! Se perdre ne lui suffit pas. Il fait de mauvaises rencontres et s’apprête à se taper contre Rayban le bras droit de R.D.

En espérant que les 3 tomes restants soient toujours aussi drôle et conservent les innovations de ce tome.

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Sawamura affronte donc Rayban, le bras droit du terrible R.D. Et là, pour une fois, notre ami ne galère pas pendant deux chapitres pour le battre. Même doté d’une arme blanche, Rayban fait pâle figure face à notre japonais chétif. R.D. ayant kidnappé la fille de Terry, (l’homme emmenant Noritaka auprès de ses amis) Ken, Yamazaki et Tchan-Poua vont à sa rescousse…ils finissent les bras en accordéon ! Sawamura arrive alors in extremis tout comme la police. R.D. prend la fuite précisant à Noritaka qu’ils se retrouveront au tournoi de Street Fight…
Après ces événements, on assiste aux premiers matchs du fameux tournoi. Comme d’habitude, notre ami bat ses deux premiers adversaires avec originalité et astuce. Lol

Plus que deux tomes avant la fin. C’est bien dommage car depuis le tome précédent, on sent un développement scénaristique important donnant du volume au récit. Pendant 10 tomes, les combats s’enchaînent bêtement sans réelle trame de fond. Il aura fallu du temps au scénariste pour que son récit soit à la hauteur du graphisme, de l’humour et de l’atmosphère général du manga. Mieux vaut tard que jamais. Ces deux derniers volumes s’annoncent mémorables, riches en combats (toujours de superbes planches détaillées) et en fou rires pour nous lecteurs.

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Noritaka continue sur sa lancée. Il enchaîne les combats : Paul Kogan, Heinz Okuto, Kuji Hanada, Abid Dhabi Sheikh, Bismark Riofranco, et le must revient au sosie de Michaël Jackson, Michaël Jacobs ! Malgré la multitude de style représenté, notre ami va de l’avant et arrive à battre ses adversaires.
Un retournement de situation inattendu : la défaite de R.D. le molosse, champion de l’année précédente. Il se fait mettre au tapis par un russe, Micha Jirinovsky. Ce dernier enfonce ses doigts dans le corps de son adversaire, ce qui n’est pas sans rappeler les techniques de Kenshiro (Hokuto no Ken).

Un avant dernier tome où les combats se suivent mais ne se ressemblent pas. Les techniques employées par Noritaka sont ingénieuses et originales.
Graphiquement, les scènes de combat sont toujours aussi détaillées et bien faites. Rien à redire la dessus.

Ce volume est un bonheur. Il condense habillement humour et combat, le tout au service d’un graphisme simple mais efficace. Plus qu’un tome à lire, c’est bien dommage de devoir dire au revoir à Sawamura et ses amis.

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Dans ce dernier volume des aventures de Noritaka, notre ami va devoir affronter des adversaires tous plus forts les uns que les autres : Police Sting, Mickey Jaggerd, Michael Schwelt et en final le grand Micha Jirinovsky.
Humour décapant avec beaucoup de clins d’œil à différents chanteurs internationaux (Sting, Michael Jackson…) Un vrai régal !
Ce qui n’est pas le cas de l’affrontement final qui fait 7 pages ! 7malheureuses pages à la va vite. Ce combat tant attendu n’est pas du tout exploité et nous laisse sur « notre faim ». Déception totale.

La seconde partie de ce tome est composée de 2 nouvelles.
La première (Courageuse Suzu) traite de la volonté d’une charmante jeune fille de participer au tournoi inter-lycée de piscine. Pour l’aider à atteindre son objectif, un jeune homme est prêt à se travestir.
Une histoire sympathique, mais qu’on oublie aussitôt.

La seconde histoire (Magic Boy) est plus intéressante et originale. Elle narre l’histoire d’un jeune homme (Shin) qui souhaite devenir magicien. Il va rencontrer un maître en la matière qui accepte de le prendre comme disciple à condition que Shin découvre le secret de son fabuleux tour, celui des pigeons.
Malgré un style graphique banal et impersonnel, des cases vides (certaines inutiles d’ailleurs) ce récit reste intéressant et l’on joue le jeu de découvrir le « truc » de ce tour de magie.

Un petit réconfort face à la fin minable de Noritaka.

Noritaka 1 à 18 : un shônen qui, comme son nom l’indique (« Noritaka, le roi de la baston » est le titre complet), se base essentiellement sur le combat.

Noritaka est un loser mais sa vie va changer du tout au tout lorsque, pour plaire à une fille qui aime les hommes forts, il va s’inscrire à un club d’arts martiaux de son école.

Un des bons points de ce manga est qu’on ne se limite pas à un seul art martial mais à plusieurs (kick boxing, sumo, kenpo, karaté, boxe, etc.). Le manga est donc assez riche de ce côté-là.

Le tout est présenté de façon humoristique. Cet humour est très potache (et très scato dans les premiers tomes) mais c’est quand même assez amusant (mais moins que je ne le pensais en commençant la série : j’avais entendu dire que c’était poilant mais la plupart du temps, c’est plus absurde que drôle même si quelques scènes, malheureusement trop rares, sont franchement marrantes).

Venons-en maintenant à l’énorme point faible du manga : sa répétitivité.
Tout au long des 18 tomes, l’auteur va nous servir, resservir, re-resservir et re-re-resservir le même schéma :

  • Noritaka va énerver un gros balaise sur un malentendu (genre en glissant par hasard, il va foutre un coup de pied dans les burnes du champion de boxe du lycée),
  • ils vont fixer un combat à une date ultérieure (alors qu’il aurait été si simple et si logique de régler le problème directement),
  • Noritaka va utiliser ce temps à s’entraîner de façon idiote et sans même savoir qu’il s’entraîne (son coach va par exemple lui demander de nourrir son chat pendant 1 semaine). Tout le monde va bien sûr dire qu’il est fou de passer son temps à ça plutôt que de s’entraîner (et même après 20 fois, les proches du héros n’auront toujours pas compris que c’est son entraînement),
  • ces « entraînements » ne se révéleront efficaces qu’une fois sur le ring (« voilà donc pourquoi j’ai dû nourrir le chat! c’était pour m’apprendre à faire ce geste me permettant de faire cette super technique »)
  • et c’est lui qui va gagner alors que le mec d’en face fait 5 fois son poids, 2 fois sa taille et qu’il s’entraîne depuis tout petit (oui, Noritaka la crevette n’a besoin que de quelques semaines pour dépasser ces gens-là).
    C’est pas du tout censé être réel et je ne l’ai pas lu en prenant ça au 1er degré mais tout de même…

Donc au début, pendant 4 ou 5 tomes (peut-être même 6 ou 7 pour être gentil), c’est amusant…mais 18 tomes quasiment identiques, c’est vraiment lourd.

Je n’aimais pas trop non plus le fait que l’auteur compare sans arrêt la situation à des combats ayant réellement eu lieu (dans la vraie vie). À chaque combat, on aura donc des commentaires du genre « oh, c’est la même technique qu’avait utilisée Tyson contre Mohammed Ali ». Encore une fois, à la longue, c’est super lourd.
Idem pour toutes les métaphores utilisées : le commentateur va dire que Noritaka est piégé comme un insecte dans une toile d’araignée, et l’auteur dessinera la case après une mouche avec une tête de Noritaka, etc.
Par contre, je trouvais plutôt marrant que l’auteur fasse intervenir des célébrités dans son manga (surtout vers la fin du manga) du genre James Brown, MC Hammer, Michael Jackson, Sting, etc.

Bref, assez agréable au début, extrêmement lourd et pénible une fois arrivé à la moitié de la série, c’est franchement une lecture dont on peut se passer étant donné que c’est moyen dans tous les domaines.

100 % d’accord avec toi Chris. Un bon plat qui devient fade très rapidement. Quand j’ai écris ma critique j’ai pas du souligner le côté répétitif abusif. Enfin bref, je pense la même chose.

Tout à fait. Et pour encore plus de répétitivité, veuillez vous adresser à Katsuo!

Reste le tout dernier tome de Noritaka qui reste un grand moment de je m’enfoutisme aigü avec des interventions plus débiles les unes que les autres et une non-fin assez magistrale.

Une histoire aussi banale que marrante au premier coup d’ œil.
L’ histoire narre les exploits de Noritaka, pauvre looser malchanceux épais comme un coucou, voulant devenir fort pour plaire aux filles, notamment sa camarade de classe Nakayama.
Evidemment, c’ est l’ humour qui domine dans ce mangas. Noritaka, par un concours de circonstance, se trouvera le coach le plus déjanté qui soit pour lui apprendre le muay thaï…
Va suivre divers entrainement plus loufoque les uns que les autres, et des combats généralement franchement drôle. Avec sa malchance et ses conneries, il va se retrouver dans bien des situations gênantes, voir critique. D’ autant plus drôle, que ses réactions ne sont pas du tout prévisibles et aussi marrante que grotesque. Enorme.
En plus de nous faire rire, ce mangas nous en apprend beaucoup sur cet art martial avec beaucoup d’ infos authentique. Noritaka qu’ on verra très souvent en SD avec des grimace à faire pâlir Jim Carrey, se verra parfois super bien dessiné lors des combats.
Malheureusement, le scénario n’ est pas son seul défaut. En plus d’ une fin baclée, il nous faudra du courage pour finir cette série qui finie par être plutôt lourde au bout d’ une bonne dizaine de tome puisqu’ au final, assez répétitive.
Enfin pour une intégrale, avec une petite pause entre deux, vous passerez de très bon moment à lire ce mangas, lequel m’ a le plus fait rire, tout genre confondus.
Assurément drôle et, dans le genre, indispensable.

Copier-coller de ce que j’en avais pensé il y a 2 ans quand je l’avais lu :

Un petit 6/10 pour cette série.

En total accord avec la critique de Chris sur cette série.
Sauf qu’au niveau de la note, je mettais un 5/10 en étant généreux.