Voui voui.
Là, j’ai l’impression, au vu des photos, que c’est sur carton, là où Rosinski travaillait sur toile carrément. Personnellement, ça ne m’étonne guère, j’ai déjà vu ça (chez Lauffray, par exemple), mais c’est toujours chouette à découvrir.
Ah oui oui, encre sur papier, c’est pas rare. Et y a des gars qui maîtrisent suffisamment l’outil pour donner un rendu indiscernable. Un jour, j’ai proposé à Bojan Vukic de lui acheter une planche de Grands Anciens, et il m’a dit que c’était impossible. J’étais étonné : « ah bon ? tu vends pas tes planches ? » Et c’est là qu’il m’a répondu « C’est pas ça, c’est simplement que je bosse sur numérique et que je n’ai pas d’originaux ».
Bajram explique souvent que pour lui, une planche, c’est « le déchet de la BD », une matière première, alors que la BD, c’est le produit fini, l’album. C’est pour ça qu’il est passé au tout numérique, me semble-t-il. Mais Louis, au contraire, passe de l’un à l’autre, notamment sur Tessa. Chez lui, deux arguments : d’une part l’aspect sensuel du travail sur la planche, sur le papier, et d’autre part l’aspect financier que tu évoques.
Jim