NOUS ÉTIONS LES ENNEMIS (George Takei, Justin Eisinger, Steven Scott / Harmony Becker)

Il est sortit et je viens de le lire.

En une phrase comme dans un long discours, ben c’est vachement bien.

Georges Takei raconte son enfance dans des camps d’internement aux US, enfin c’est ce que l’on peut penser au début de la lecture, en fait notre Sulu fait un hommage vibrant à ses parents et surtout à son père, père qui du affronter l’horreur d’être considéré comme moins qu’un humain, voir son pays se retrouver contre lui, l’enfermer lui et sa famille, lui demander des choses inconcevables sur sa loyauté… Mais qui au final s’avèrera être toujours positif, attentif au désir de son prochain, comprendre que des personnes ont fait des erreurs, mais que la démocratie est une bonne chose. On le voit au travers du récit inculquer par l’exemple des choses importantes à Georges.

C’est surement plein de bons sentiments, mais on parle là des souvenirs d’enfance d’un vieil homme (donc forcément enjoliver), on ne voit pas de rancoeurs ou d’aigreur envers ce qui à pus se passer, une simple description avec comme compas moral ce père qui ne veut que le bien de cette famille, qui va aider les siens et deviendra le représentant de nombreux japonais dans les deux camps ou ils vont vivre, tout en inculquant à ses enfants de bonnes valeurs.

Si je parle beaucoup du père c’est qu’il est au centre du récit, mais la maman de Georges à aussi une part importante dans ce récit bien que différente, si le père est la tête, la maman est le coeur, toujours à vouloir faire ne sorte que ces enfants soit épargné par la réalité du camp, faisant tout pour eux.

Niveau graphique c’est assez sympathique sans être franchement la bande claque, certains jeux de texture fonctionne moyennement et parfois tous les personnage se ressemble, par contre la narration est fluide et l’ensemble ce lit très bien.