NUITS BLANCHES (Joel Orff)

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Titre original : Thunderhead Underground Falls
Traduit de l’anglais par Gabriel Colsim, polices de Eve Deluze, lettrage de Anne Beauchard

Jack, un jeune étudiant américain réquisitionné par l’armée, est sur le point de partir pour le combat, qu’on imagine en Irak. Il se remémore les derniers moments passés avec une jeune femme rencontrée sur le campus peu avant son départ.
Leur histoire tout juste amorcée laisse poindre les regrets, les « si seulement »… Nuits Blanches est le récit de ces dernières nuits passées ensemble au cours de la période la plus froide de l’année, dans la ville de Duluth, Minnesota.

On retrouve dans Nuits Blanches l’univers particulier de Joel Orff, cet auteur américain atypique, adepte d’un rythme lancinant, qui pratique un dessin faisant la part belle au noir, au diapason d’une histoire fortement teintée de mélancolie et traversée d’éclairs oniriques.

Informations

Parution le samedi 24 mars 2007

Format : 16x23 cm
128 pages noir & blanc
Prix de vente : 12 euros
ISBN : 978-2-916207-16-2

Éditeur : Çà et Là Éditions

Voilà ce que je disais pour ce bouquin, aussi, il y a fort, fort longtemps :

Jack, un jeune américain, récemment enrôlé dans l’armée et qui s’apprête à partir sur le front. Dans l’avion, il se rappelle des derniers moments de sa vie d’étudiant passés avec sa toute nouvelle petite amie.

Après Au fil de l’eau, Joel Orff continue dans le récit mélancolique. Les souvenirs du jeune homme sont teintés de regrets, de brefs bonheurs vécus qu’on aurait aimé qu’ils durent mais qui semblent dorénavant perdus. Il doit se montrer responsable (et non patriote comme certains pourraient l’interpréter), accepter ses propres choix malgré toute son amertume.

Les planches sont moins sombres, mais ne gagnent pas forcément en clarté car plus oniriques, et par conséquent, elles sont aussi plus exigeantes. Elles demandent plus d’efforts d’interprétation de la part du lecteur.

J’ai trouvé cet auteur morose avec les deux premiers titres sortis chez cet éditeur. Avec le tout dernier, Quelques Heures, cela me semble être moins le cas.