Dans ce cas précis, la bd n’aurait pas beaucoup changé.
L’album est très bien, Morvan prenant le parti de retrouver un Earp vieillissant qui tente de caser son histoire à Hollywood (et qui rencontre celui qui n’est pas encore John Wayne), et donc de créer une distance par rapport à la réalité historique. En filigrane, il y a l’idée que le mythe remplace peu à peu l’histoire.
Quelques coquilles et imprécisions ici et là : il me semble qu’une scène attribue à l’épouse de Earp un autre prénom, et vers la fin, dans la liste des poursuivants, il y a deux fois le même gars. C’est un peu ballot.
Et je trouve que l’encrage perd énormément par rapport aux formidables crayonnés qu’on voit au début du sujet. Si j’ai bien compris, Macutay n’a fait que le storyboard, et Tcherkézian s’est aligné dessus. Les crayonnés qu’on voit en ouverture sont-ils de la patte du premier ou du second ? En tout cas, si les pages sont riches, on y perd en dynamisme.
(Et puis, parfois, ici et là, on a des personnages qui se ressemblent un peu, aussi…)
Jim