[quote=« DemiCercle »]C’est vrai Tori … Mais comparé à Tonkam ou Panini qui ont quand même plus de soucis financier que glénat (qui est le plus gros éditeur manga du marché) tous les éditeurs ont fière allure x).
Mais c’est vrais qu’ils sont plus tenace qu’un pika, mais moins qu’un kurokawa ou qu’un ki-oon. En tout cas ils ne sont pas sans reproche.[/quote]
Tonkam, c’est Delcourt, et il y a quand même tout le groupe derrière (même s’ils continuent à séparer un peu les deux, je pense que ça concerne essentiellement la politique éditoriale : la gestion des impressions doit être centralisée)…
Panini n’est pas non plus un petit éditeur.
Mais le pire, au niveau des ruptures, dernièrement, ce doit être Kazé (il faut dire qu’avec le nombre de sorties qu’ils ont, il est difficile pour les stocks de suivre, et pour des réimpressions de se caler), je crois !
Au passage, tu compares Glénat à Ki-oon et Kurokawa, mais la taille des catalogues n’est pas tout à fait la même… ~___^
Après, c’est sûr qu’aucun éditeur n’est parfait, mais Glénat est plutôt dans le haut du panier que dans le bas.
@Tori: Je dois avouer que Kazé est pas mal dans le genre des mauvaises surprises des réimpressions. Genre il y a 4 mois, je voulais acheter les chroniques de lodoss ainsi que les titres de mizu sahara et ben, rupture et pas de réimpression!
L’ histoire de Shin’ichi, héros de cette histoire, n’ est pas banale.
Par une nuit calme, il se fait parasité la main droite par un extraterrestre, et voit sa vie bouleversée.
Notre héros comprendra bien vite qu’ il n’ est pas seul dans ce cas et surtout qu’ il est unique. Les parasites en question ont, pour la plupart, atteints leur but : parasiter le cerveau.
Notre héros devra passer par toute sorte de réflexion vis-à-vis de lui, de sa main « Migy », de la société et de la nature qui l’ entoure. Cohabiter avec Migy ne sera pas de tout repos puisqu’ il devra combattre les autres parasites (anthropophage qui plus est) dévorant les innocents et s’ immiscent dans la société.
Beaucoup de sujets traités dans ce manga, beaucoup de réflexion et surtout, beaucoup de scènes « crues ». La dureté du manga se fait à tous les niveaux, à savoir que l’ action n’ est pas forcément omniprésente, plusieurs genre sont mélangés passants du super héros au détective en filature, une histoire d’ amour y passe également, et d’ autres.
Mais tout est bien intégré, on aurait presque l’ impression que tout ça « devait » faire parti de l’ histoire, elle est complète. L’ auteur maitrise son scénario de bout en bout.
De plus il n’ y a pas vraiment d’ arc, tout est enchainé torturant notre héros tantôt victime, tantôt tueur.
La réflexion est aussi poussée sur Migy ainsi que les autres parasites et d’ autres regards extérieurs, dont la petite amie de Shin’ichi, par exemple.
Concernant le dessin, il est simple et vieillot. Pas style old school genre début Bastard, Desert punk ou Kaze, non, il est vachement moche en fait. Mais bon par rapport au récit il est très bien adapté, les parasites prennent des formes plutôt sympa malgré un certain manque de diversité. Ceci ne gêne en rien la lecture et même bien au contraire.
En bref, un manga qui ne laissera pas indifférent avec un beau message écologiste avec une fin digne de ce nom.,
Je recommande vivement.
J’ai le même avis, pas terrible du côté dessin, mais très sympa à lire. L’histoire est suffisamment originale pour accrocher au départ, puis les rebondissements permettent de garder un intérêt tout au long des tomes.
Ce n’est pas le manga du siècle, mais certainement un titre à lire pour découvrir une « belle » histoire complète qui ne finit pas en queue de poisson.
D’accord pour dire que le dessin est très bien adapté au récit mais pas sur le fait qu’il soit « vachement moche ». Enfin, je peux comprendre qu’il ne plaise pas à tout le monde, c’est pas du vagabond mais ça reste plaisant à regarder selon moi.
Pour le reste, j’approuve, c’est du grand seinen, un incontournable selon moi. Il mérite clairement qu’on s’y attarde même si malheureusement certains tomes sont difficiles à trouver en neuf désormais.
Ben honnètement, je trouve les visages très moche et très semblable les un aux autres, par exemple. Non, vraiment, c’ est pas son point fort selon moi. Cela dit ça ne retire en rien la grande qualité générale de l’ oeuvre.
Depuis des milliers d’années, l’Homme se trouve au sommet de la chaîne alimentaire. Jusqu’au jour où de mystérieuses sphères, abritant d’étranges parasites, se répandent un peu partout sur Terre. Rapidement, les entités prennent possession de certains habitants. Nul ne sait d’où elles viennent, mais ce qui semble certain, c’est qu’elles sont là pour débarrasser le monde de l’espèce humaine.
Shinichi, jeune lycéen, est un “hôte” dont le cerveau a miraculeusement été épargné : et pour cause, Migy, son parasite, a pris possession de son bras droit ! Ce cas exceptionnel va déboucher sur une singulière cohabitation. Car au-delà de la fusion physique opérée entre Migy et Shinichi, qui partagent désormais le même corps et la même vie, va se développer un lien d’attachement particulier où les deux êtres vont apprendre chacun l’un de l’autre. Alors que Shinichi se découvre doté d’incroyables facultés physiques, il prend aussi conscience de la menace qui plane sur ses proches… et sur l’humanité tout entière.
Réussira-t-il, avec l’aide de Migy, à enrayer l’inévitable invasion ?
Vous n’avez pas été insensible à l’annonce de Netflix, sur la réalisation d’une série originale intitulée Parasyte: The Grey, par le réalisateur Yeon Sang-ho (Le dernier train pour Busan) ? Il est alors temps de se (re)plonger dans l’œuvre originale en 8 tomes de Hitoshi Iwaaki. Parasite est un des fleurons du manga des années 90. L’œuvre de Hitoshi Iwaaki est un trépidant récit fantastique, mêlant l’horreur et la poésie, le suspense et l’émotion la plus intense, dans un scénario sans faille, adulte et machiavélique, à couper le souffle.
C’est marrant que tu dises « vieillot ». J’aurais plutôt dit « classique », du peu que j’en voie sur le net : je n’ai pas lu la série (un peu rebuté au départ par les couvertures, puis intrigué par la réputation, je ne me suis toujours pas décidé).
Le trait me semble un peu plat, mais j’ai l’impression que c’est une volonté d’éviter toute forme de spectaculaire (un peu comme Leo en franco-belge). Plus que rebuter, je crains que ça endorme, surtout.
Je vois que la série a été lancée en 2002 en France. Mais de quand date-t-elle, au Japon ?
C’est passionnant de bout en bout, intelligent, drôle, dramatique .
Rien à envier aux œuvres associées à Takashi Nagasako sur le plan de la narration.
le dessin lui va s’améliorant peu à peu.
1990 d’après la fiche sur MS.
Concernant le contenu, c’est top, et le graphisme « simple » permet de mettre en scène des extraterrestres réussis. Et le message sous jacent ajoute une note sympathique.
J’ai du écrire quelque chose sur la série quelque part, mais c’est du très bon.
