PENNY DREADFUL : CITY OF ANGELS (Saison 1)

Ah, je n’ai pas fait d’enquête sur ce sujet, donc je me garderais bien de faire un commentaire générique. La mienne me suffit !

Je comptais les jours pour la voir arriver, cette série. Quelle bonne surprise cela paraissait être, donc, que le premier épisode soit finalement diffusé avec même un petit peu d’avance sur le planning annoncé. Hélas, son visionnage a un peu fait un effet de douche froide. :anguished:

On savait qu’on n’avait pas à attendre un « spin-off » mais on pouvait s’attendre à une sorte de « déclinaison » de Penny Dreadful. Que ce soit sur le fond, sur la forme, ou, ce qui est peut-être le plus problématique, en termes de qualité, j’ai beau chercher, je ne vois pas le rapport.

Après une « prophétie » d’ouverture qui pourrait presque faire penser que la série cherche à ranimer le souvenir de Carnivàle (mais en bien moins inspiré), et quatre minutes que j’ai trouvées plutôt dures à passer, posant le cadre de pseudo-mysticisme cheap et toc dans lequel la dynamique de la série doit apparemment se comprendre, commence (enfin, ai-je envie de dire) une intrigue policière dans le Los Angeles des années 30 sur fond de conflit entre establishment WASP et communauté latino.

Pour autant, l’aspect néo-noir n’est pas non plus complètement prenant — au moins à ce stade. Parmi d’autres défauts venant nuire à la prise de la mayonnaise, le plus fondamental est peut-être la façon dont le mélange avec l’intrigue fantastique en désamorce le propos même : difficile de prétendre peindre un tableau des tourments et ambiguïtés de la psychologie humaine, ou des failles et lignes de tension de la société, quand toutes les « mauvaises » actions et décisions des uns et des autres sont expliquées par succubus ex machina : c’est la diablesse Nathalie qui murmure à leur oreille.

(Du coup, c’est le personnage, pourtant fort secondaire à ce stade, du pédiatre nazi, interprété par Rory Kinnear, qui devient, de façon sans doute imprévue, le personnage le plus intéressant de l’épisode et potentiellement du show, dans la mesure où il apparaît comme le seul vraiment ambigu.)

Pas mieux que Tonton, après ce 1er épisode (même si toutes les mauvaises actions ne sont pas liées à la Succube, même si on ne comprend pas ses motivations). Dire que le lien avec PD est ténu (et comme j’avais que ça en tête), c’est un euphémisme.
Oui, le démarrage est un peu bordélique, l’intrigue assez difficile à cerner pour ma part.

Et le peu d’effet spéciaux présent est pas terrible.

(donc, là, ouais, le pédiatre nazi à LA en 38 est bien plus intéressant)

Et as-tu continué ?

s1ep2-5 : donc, j’ai quand même regardé la suite. C’est véritablement à partir de l’épisode 4 que le rythme s’accélère, mais sans que les motivations de la « diablesse Nathalie » soit vraiment très claires. Disons même que son don d’ubiquité entretient un vrai flou.
Toujours est-il que la fin de l’épisode 5 me donne envie d’en savoir plus. mais je ne sais pas quand il sera dispo.

il l’est.

Ah merci !

Pas de saison 2 pour Penny Dreadful : City of Angels.

ça me fait penser qu’il faudrait que je termine la saison, tout de même.

On restera sur une fin ouverte.

Ah pinaise

j ai pas passé l episode 1

Je passerais pas le premier épisode que j’ai vu il y a deux semaine.

J’ai été au bout , c’était chiant, décousu, Rory Kinnear fait ce qu’il peut mais il sauve rien du tout et putain ou est passée la littérature >< . Cette adaptation est une caricature de ce que peuvent faire les américains , homeland n’a certes pas le 1/4 de l’intelligence et de la subtilité d’Hatufim mais ils ont au moins réussi à en faire quelque chose …

C’est si balèze que ça, Hatufim ?
Parce qu’Homeland, même si on n’accroche pas à la période Brody, son développement sur la durée et ses deux dernières saisons, c’est du lourd de mon point de vue.

Franchement si tu survis au rythme et à la lenteur des deuxièmes et troisièmes épisodes qui sont cependant très bien pensés tu découvres une vraie réflexion sur les conséquences d’une telle prise d’otage et pas juste sur un homme et la partie espionnage . Je me suis attaché aussi à Carrie et Saul mais le traitement des 3 familles (et peut être plus … ) dans Hatufim est vraiment complet et poignant et le coté espionnage contrairement à ce que l’on pourrait penser n’est pas en reste . Après il y a le rythme et là ce n’est pas un ersatz de 24h chrono x) .
Par contre il n’ y a pas un personnage que j’ai adoré comme Peter Queen x) …

Ok. Merci.
Faudra que je regarde alors.
Bigre ! Ma liste de shows à voir s’allonge ! Jeanne, au secours ! :yum: