dispo aussi dans la nouvelle collection noir de Gallmeister
http://fbcdn-sphotos-b-a.akamaihd.net/hphotos-ak-xpf1/v/t1.0-9/p75x225/1610901_10204005766493684_2523342095946141073_n.jpg?oh=56e0f611c303c73d8d219c7546626cd5&oe=55B75722&gda=1433718943_3b86c01878984f8c9cc9eb30596b4411
une merveille de roman noir qui vaut beaucoup plus par la qualité de plume de Benjamin Whitmer,ses personnages,son ambiance que pour son intrigue elle-même.
Les protagonistes de l’histoire sont des abîmés de la vie et des écorchés vifs,quasiment au propre comme au figuré.Dans une ambiance crépusculaire à couper au couteau Whitmer dresse dès le début des années 80 le portrait d’une autre Amérique,celle des laissés pour compte,celle qui vit hors et à l’écart des institutions,celle qui ne se reconnait déjà plus dans l’État Fédéral.
Les chapitres sont courts,la narration est rapide et l’écriture est sèche,abrupte et nerveuse.Comme les directs et crochets de Rory elle touche la cible à chaque fois.
j’en sors K-O pour le compte