POINT PRESSE - BD

J’ai fini par le trouver…
Il n’était pas rangé à côté de sa revue mère ni au rayon BD, mais avec les revues porno…

Il est sous film… Du coup, pour savoir ce qu’il vaut, il faut l’acheter avant de le feuilleter.
Je me suis laissé tenter.

Au sommaire : le magazine est coupé en plusieurs partie, chacune dédiée à un pays (sauf la France, coupée en deux parties), et au sein de ces parties, il y a des articles et des bouts de BD (je me serais facilement passé de certaines au profit d’articles plus conséquents ou d’articles supplémentaires).
Rapide sommaire des BD :

  • États-Unis : pastiches anonymes (d’une page chacun) sur Andy Gump (de The Gumps), Plastic Man, Blondie et Dagwood (aucun n’est traduit : ils sont restés en anglais).
  • France :
    -Des années 1900 aux années 1970 : Opportunités (Étienne Le Rallic), Cuir et peau (René Giffey), Contes pervers (Régine Desforges et Gérard Leclaire)
    -Des années 1980 à aujourd’hui : Happy Sex 2 (Zep), Liz et Beth (G. Lévis), Premières fois : 2+1 (Sybilline & Vince)
  • Italie : Oh ! Giovanna ! L’amour à mort (Giovanna Casotto)
  • Espagne : Les femmes selon Altuna (Horacio Altuna)
  • Angleterre (pas de BD)
  • Allemagne (pas de BD)
  • Japon : L’esclavage de C18 (Yuzu-Ponz) (non traduit !)
  • Inde : Love in Bollywood (Deshmukh)

On n’a qu’une partie de certaines BD, et je ne sais pas ce qui a présidé au choix de telle ou telle BD (peut-être essentiellement des BD libres de droits, cela dit…).
Concernant la partie sur le Japon, ils auraient pu trouver tellement mieux (et il auraient pu traduire, aussi… autant pour les BD en anglais, qui sont en une page, c’est facile à suivre et beaucoup de gens parlent la langue, autant une dizaine de pages en japonais, c’est plus compliqué.).
Ah, et certaines de ces BD sont de la BD underground : des pastiches pour la partie américaine, un dōjinshi pour la partie japonaise, une publication web pour l’Inde…

Sinon, je n’ai pas encore lu tous les articles. Malgré toutes les pages de BD (et l’iconographie envahissante), il reste de la place pour ceux-ci, et ça reste intéressant. On déplore, cela dit, de nombreuses fautes d’orthographe ou coquilles.

Tori.

Pourquoi s’arrêter aux pastiches ? Quid, par exemple, de Black Kiss, ou d’Ironwood ? Ou d’autres choses ?

Jim

Ok, donc sans moi.

Pour la production américaine, il y a pourtant largement de quoi faire (y a aussi Wally Wood et consorts … un truc dont j’ai perdu le titre, sortie en VF en 6 volumes si je me souviens bien. On peut aussi parler de Cho …)
Et pour l’Inde, c’est une BD qui avait été évoquée du temps de feu SP, si je me souviens bien. Pas très jolie, de mémoire !

Omaha the Cat Dancer ?
Little Annie Fanny ?

Jim

C’est ça ! Merci !

(et j’avais oublié Omaha, évidemment)

Je pense qu’une partie de la réponse est dans mon questionnement :

je ne sais pas ce qui a présidé au choix de telle ou telle BD (peut-être essentiellement des BD libres de droits, cela dit…).

Ta mémoire te joue des tours : c’est carrément moche (et le dōjinshi de Dragon Ball n’est pas très beau non plus…).

Ah, j’oubliais aussi de dire qu’il y a une interview de Toshio Maeda (je crois que c’est la seule interview d’artiste du magazine : il y a aussi des interviews d’éditeurs).

Tori.

Pas ma mémoire : ma politesse.

triste nouvelle :

  • Lettre ouverte à nos clients -

Le bail du 20 Boulevard Saint Michel n’ayant pas été renouvelé; ce magasin occupé par la société BOULINIER depuis 1938 va fermer mi-juin.

Vous remerciant de votre fidélité, pour certains, de toute votre vie, nous voulons être positifs : une page se tourne mais le livre de notre histoire n’est pas fini. Il va continuer à s’écrire dans nos autres magasins avec à la plume les arrières-arrières petits-enfants du fondateur, à peine trentenaires et déjà complètement investis.

Cette période de confinement nous a rappelé les valeurs essentielles de la vie et la culture en fait bien évidemment partie. Nous avons à coeur de continuer à la rendre accessible à tous dans des vrais lieux de vie : nos magasins.

Merci à @julien_primard d’avoir immortalisé ce lieu mythique.

Retrouvez-nous dans nos 7 autres magasins à Paris et en Seine et Marne.

La famille Boulinier

Un livre d’or sera en magasin, celui en ligne est ici >>
https://www.boulinier.com/livre-d-or

Ah mince … ça va faire bizarre de passer à nouveau dans ce quartier !
Par mon taff, j’avais eu la chance d’aller dans les sous-sols … c’était magique et magnifique.

Je ne savais pas qu’il y avait des Boulinier ailleurs …

Quand je bosse sur Paris, je prends une chambre dans un hôtel à deux pas. Et donc, en fin de journée, Boulinier fait partie de ma petite tournée (en gros, Pulps, Gibert, Boulinier et Aaapoum Bapoum, juste à côté). Et quand je vivais dans le quartier de Mouffetard, j’écumais leur rayon polar et SF.
Ça va me manquer, ce petit arrêt chez eux.

Jim

Un magasin où je suis souvent allée quand j’habitais dans l’Essonne… puisque la station Saint-Michel me permettait de récupérer le RER C. Voici un de mes anciens lieux de perdition qui disparaît… dommage pour les parisiens.

ginevra

Sur le Boulevard Bonne Nouvelle, il y en a un, presque en face du métro.
À cet endroit, Jacques Deray a tourné une scène de sa Symphonie pour un massacre.

Jim

j’y suis souvent allé ça fout un sacré coup de bambou cette sale nouvelle.

Eh ben, ça fait drôle…

Tout comme Soyouz, j’ignorais l’existence d’autres boutiques Boulinier.

C’était la première enseigne dans laquelle je me rendais lors de ma tournée des bars librairies sur Paris.

Tori.

C’est au tour du groupe Gibert d’annoncer trois fermetures :

La photo met en avant le magasin sur le Boulevard Saint-Michel (un peu plus haut que Boulinier, en remontant vers le Jardin du Luxembourg), mais la fermeture concerne trois établissements ailleurs qu’à Paris.

Jim