POLITIQUE & POLITIQUE

J’adore cette scéne. Vraiment.
Une des plus marquantes à mes yeux.

Ca rappel la question à qui feriez vous confiance, ou churchill est l’alcoolique qui aime les femmes et la bonne bouffe, Hitler le végétalien, peintre, et Staline je sais plus quoi et en fait le dirigeant que tu veux ben c’est l’alcoolo.

Faut arrêter les programmes.
Juste observer le mode de vie.

Effectivement, dans mon souvenir, les deux premiers épisodes étaient très efficaces et ça se gâtait la semaine suivante (les cinq téléfilms ont été proposés en un coup) avec un fin particulièrement ratée (avec un gros Deus ex Machina) quant à la série, pas un épisode pour rattraper l’autre (sans compter qu’on nous a proposé un épisode raté et l’épisode refait à la suite au mépris de la cohérence.) La série V est une longue purge qui se termine en queue de poisson.
Et le remake a fait pchitt.

1 « J'aime »

Ancien séminariste ?

surement.

Article tres détaillé sur l ideologie de la nouvelle droite et sur celle de vance

J. D. Vance, le conservateur autoritaire devenu le bouledogue de Donald Trump https://www.lepoint.fr/tiny/1-2584263 #International via @LePoint

Résumé

D. Vance, le conservateur autoritaire devenu le bouledogue de Donald Trump

CHRONIQUE. Une Nouvelle Droite est au pouvoir aux États-Unis. Elle a rompu avec tout ce que l’on croyait savoir à propos du bon vieux Parti républicain.

Par Brice Couturier

Modifié le 09/03/2025 à 19:25

Écouter cet article

13 min

Contrairement à Donald Trump – ce promoteur immobilier par héritage et animateur de télé-réalité lancé en politique, mais dépourvu de colonne vertébrale intellectuelle –, le vice-président J. D. Vance peut être considéré, lui, comme un authentique idéologue. Il appartient à un courant dont l’importance a été longtemps mal perçue aux États-Unis, et plus encore en Europe : une « Nouvelle Droite » américaine relevant du national-conservatisme. Elle est soupçonnée de tendances autoritaires inquiétantes. Dans quelle mesure est-ce fondé ?

La Nouvelle Droite américaine : un conservatisme anti-libéral

Ce mouvement a longtemps échappé aux radars, parce qu’il ne correspond pas à ce que l’on croyait savoir du bon vieux conservatisme américain d’antan, celui du philosophe Russell Kirk ou des « Reagan Republicans ». Il allie, en effet, en un mélange explosif, un conservatisme socioculturel radical et un populisme socio-économique démagogique. Il défend la famille, le travail et la religion, et prétend aussi mettre au pas les nouveaux « barons voleurs », enrichis dans le numérique, la finance ou les industries du divertissement qu’il soupçonne de favoriser la culture woke. Il nourrit une rancune tenace envers les élites libérales-libertaires, qu’il accuse d’avoir sapé les fondements éthiques de la société américaine en favorisant la politique des identités, la théorie du genre et les causes LGBT.

À lire aussi : J. D. Vance, l’héritier de l’Amérique Maga ?

Ses théoriciens rendent la mondialisation responsable de la désintégration des communautés organiques, telles que la famille et les solidarités de voisinage, ainsi que du creusement des inégalités entre riches métropoles et comtés pauvres de l’Amérique profonde. Vance lui-même a autrefois publié un article intitulé « Mettre fin à la mondialisation » sur le site du Claremont Institute , un think tank conservateur pro-Trump. Et il a déclaré que les États-Unis étaient dirigés par « des entrepreneurs oligarques » ainsi que par des « dames à chats sans enfants » qui ne pouvaient se considérer « comme parties prenantes de l’avenir du pays ».

Pour la Nouvelle Droite, la libéralisation des échanges et le refus de contrôler l’immigration sont responsables du désastre des délocalisations et de la chute des revenus des classes moyennes et populaires. Ils condamnent les artisans de ces politiques « libérales », dont ils soulignent qu’elles ont été menées tant par des gouvernements démocrates que républicains. Que le libéralisme soit celui de la gauche ou de l’ancienne droite, la Nouvelle Droite lui a, en effet, déclaré la guerre, qu’il soit politique, économique ou culturel.

Un programme d’épuration et d’instrumentalisation politique de l’appareil d’État

C’est pourquoi, contrairement à ce qu’on lit parfois, ce courant national-populiste n’est pas hostile à l’État. Il est à ce propos en rupture avec le reaganisme, qui considérait que l’État était « le problème ». Au contraire, comme Orban – l’un de ses modèles –, il entend faire de la machinerie d’État un puissant levier au service d’une sorte de contre-révolution culturelle. Il ne cache pas vouloir utiliser aussi la puissance étatique pour affaiblir ses opposants politiques. À travers les contrats publics, le harcèlement fiscal, les attaques devant une justice qu’ils espèrent mettre à leur service, ces nouveaux républicains vont, en effet, disposer des moyens de favoriser les uns, de briser les autres et d’intimider les indécis. Comme Orban en Hongrie.

À lire aussi : J. D. Vance s’en prend de nouveau aux Européens à la grand-messe des conservateurs

Mais pour ce faire, il leur faut avoir préalablement purgé tous les postes de responsabilité des éléments considérés comme insuffisamment alignés. Mission actuellement assignée à Elon Musk. Il ne s’agit donc pas de briser l’État, mais d’en prendre le contrôle, après l’avoir allégé et épuré afin de le rendre plus souple et plus efficace. Pour Vance et le courant qu’il représente, la volonté politique doit reprendre le pouvoir sur l’économie et le gouvernement dicter sa loi aux marchés.

Comme l’expliquent Steven Levitsky et Lucas A. Way, dans un récent article de Foreign Affairs , il s’agit « de politiser et d’instrumentaliser la bureaucratie d’État afin d’en faire une arme ». Plus de deux millions de personnes travaillent dans les différents secteurs de l’État fédéral et celui-ci absorbe un budget de 7 000 milliards de dollars. Un peu comme Poutine, les hommes comme Vance entendent mobiliser le pouvoir afin de mettre au pas les magnats de la finance et de l’économie. Autant dire que ce n’est pas exactement l’idée d’Elon Musk…

Droite tech, NatCons et populistes, les trois sources intellectuelles du trumpisme

Mais le trumpisme repose sur le plan idéologique, sur une alliance instable de milliardaires libertariens de la « droite tech », à la Elon Musk, Peter Thiel et Marc Andreessen, de nationalistes-conservateurs chrétiens (et surtout catholiques, comme Patrick Deneen, Adrian Vermeule et Rod Dreher), dits « NatCons », et de populistes revanchards à la Steve Bannon.

Les premiers plaident pour une vague de dérégulation susceptible de doper l’innovation technologique et veulent remplacer les fonctionnaires par un « capital humain d’élite ». Les seconds exigent un « changement de régime » (titre du dernier livre de Deneen) « post-libéral » (son précédent essai s’intitulait Pourquoi le libéralisme a échoué) mettant en œuvre un strict conservatisme social, hostile à l’avortement et au mariage homosexuel, et un autoritarisme politique. Les troisièmes prétendent « restaurer le mode de vie américain », détérioré par les élites mondialistes et cosmopolites.

À lire aussi : États-Unis : quand le vote de classe remplace le vote de race

La droite tech n’est nullement hostile à l’immigration ; elle réclame des techniciens qualifiés pour ses entreprises et des nounous pas exigeantes pour garder ses enfants. Les nationalistes-conservateurs et les populistes, au contraire, exigent la déportation des illégaux et la fermeture des frontières.

Les hommes de la tech penchent vers le transhumanisme – que combattent violemment les chrétiens conservateurs…

Isolationnisme et respect des « hommes forts »

Ce que ces trois branches de la Nouvelle Droite ont en commun, c’est leur antipathie pour le néo-conservatisme, qui a été l’idéologie dominante au sein du Parti républicain à l’époque de George W. Bush. La Nouvelle Droite, qui se veut « réaliste », est isolationniste. Elle accuse « le wilsonisme botté » des « néocons » d’avoir lancé le pays dans des guerres lointaines, coûteuses mais inutiles, dans le vain espoir de répandre la démocratie à travers le monde. Elle est décidée à « apaiser » la Russie, quitte à sacrifier l’Ukraine, et veut dégager les États-Unis des alliances susceptibles d’entraver ses marges de manœuvre.

Comme Trump lui-même, les nationaux-populistes respectent les « hommes forts » et plaident pour une bonne entente avec les dictateurs. Ils considèrent que l’alliance des démocraties libérales sous leadership américain était une erreur et que l’époque dans laquelle nous sommes entrés condamne au déclin et à l’assujettissement les régimes manquant de volonté, de force et de constance.

À lire aussi : Culte de la virilité, provocations… : la méthode Trump, c’est du brutal

Comme le très influent blogueur Curtis Yarvin, ami proche de Vance et figure de proue intellectuelle de la Nouvelle Droite, ils pensent que « la quête du progrès » qui « constitue la prémisse de la pensée libérale » a été une erreur et que, par elle, la démocratie américaine a été corrompue par une élite irresponsable. Il faudrait à l’Amérique « une sorte de dictateur » pour « déboguer le logiciel politique américain ». Le modèle politique auquel se réfère souvent Yarvin est celui de Singapour, où le même parti politique, le PAP, exerce un pouvoir autoritaire, mais réputé « stratège et éclairé » depuis plus de soixante ans dans un cadre semi-démocratique. Mais il est arrivé aussi à ce polémiste d’évoquer carrément l’éventualité d’une « monarchie tech »…

« Hillbilly Élégie », l’autobiographie d’un petit Blanc pauvre devenu millionnaire

Dans son autobiographie Hillbilly Élégie parue en 2016 aux États-Unis, Vance racontait sans fard une ascension sociale typiquement américaine dans des termes aux antipodes de ceux utilisés par une Annie Ernaux. Non pas une trahison de classe culpabilisante, mais au contraire une réinvention de soi fièrement acquise par une volonté de fer, le passage par le corps des Marines, des études de boursier à Yale et le mariage avec une femme d’origine indienne, bien éduquée et provenant d’un milieu aisé.

Vance a vécu, en effet, sa jeunesse dans la misère matérielle, entre une mère alcoolique et droguée – qui a essayé de le tuer en provoquant un accident de voiture – et une grand-mère qui réglait ses affaires au canon du fusil.

Dans ce milieu de petits Blancs régnait, selon lui, un très profond sentiment d’échec – celui de ne pas être à la hauteur. « Beaucoup de gens dans la communauté commençaient à croire que, dans l’Amérique moderne, la méritocratie n’avait pas été forgée pour eux. » Il y régnait une rancune envers les gagnants de l’élite libérale incarnée par Obama : « Il frappe en plein cœur de nos faiblesses. C’est un bon père, ce que beaucoup d’entre nous ne sont pas. Il porte un costume pour aller travailler. Sa femme nous explique que nous ne devrions pas donner certains aliments à manger à nos enfants et nous la détestons pour ça – pas parce qu’elle a tort, mais parce que nous savons qu’elle a raison »…

À lire aussi : D’Obama à Trump, deux visions du monde irréconciliables

Alors que Vance s’y définissait déjà comme un conservateur, le livre a été accueilli assez favorablement par la presse de gauche. Alors que l’on peinait à comprendre les ressorts du vote Trump, Vance expliquait pourquoi le Parti démocrate avait perdu le soutien des classes populaires blanches. Le vieux parti des syndicats et des minorités s’identifiait désormais aux gagnants du système, à Hollywood et à la Silicon Valley, mais il était également associé aux profiteurs du système d’assistance sociale, récemment étendu pour compenser l’aggravation du chômage. Comme le dit Phil Longman du think tank Open Market, « il est devenu une sorte d’agent du renseignement qui viendrait depuis l’autre côté des lignes nous dire ce que pense l’ennemi ».

Lancé par son livre, devenu un best-seller adapté par Netflix sous le titre Une ode américaine , avec Glenn Close dans le rôle de la grand-mère, Vance se lance alors dans le capital-risque sous la protection de Peter Thiel.

Converti au catholicisme… et au trumpisme !

Vance se convertit au catholicisme en 2019. Il attribue cette conversion à l’influence des deux penseurs qui semblent nourrir sa pensée politique, Patrick Deneen et René Girard. Du philosophe français, très populaire dans les milieux conservateurs américains, Vance semble avoir surtout retenu le concept de « désir mimétique » (« l’homme désire toujours selon le désir de l’autre ») qui serait à l’origine du besoin social de « victime émissaire ». Mais on peut imaginer que le catholicisme romain, avec sa structure hiérarchique et ses rites, était mieux à même que le protestantisme de satisfaire les besoins psychologiques d’autorité d’un homme qui n’a connu que des substituts paternels.

Vance est alors devenu un invité régulier du Tucker Carlson Show, l’un des programmes les plus conservateurs et populaires des États-Unis. Il y attaquait régulièrement Google et les réseaux sociaux, leur reprochant d’influencer politiquement l’opinion dans le sens de la gauche libérale et de censurer les idées conservatrices. Un thème sur lequel il est revenu lors de son désormais fameux discours de Munich. L’aisance de Vance, son imperturbable aplomb impressionnent Donald Trump. Il demande à Carlson de le lui présenter.

À lire aussi : J. D. Vance, ce drôle de catholique vice-président des États-Unis

La rencontre a eu lieu à Mar-a-Lago en février 2021. « Vous avez dit plusieurs choses méchantes sur moi », lui a balancé Trump en l’accueillant. Vance, qui songeait à une carrière politique pour capitaliser la popularité que lui avait value son livre, se mue alors de critique féroce à féal. Nouvelle conversion. Il devient « le saint Paul de ce Jésus », selon l’expression féroce de Steve Bannon. Les nouveaux convertis font les meilleurs apôtres… Lui qui avait comparé Trump à Hitler et écrit qu’il était « de l’héroïne culturelle » est devenu son « pitbull ». Celui qui est chargé d’assassiner moralement le héros de la résistance ukrainienne dans le Bureau ovale…

Vance va bénéficier du soutien financier de son ancien patron, Peter Thiel, et de celui du courant trumpiste au sein du parti républicain (« Maga ») pour se lancer en politique dans l’Ohio. Le milliardaire libertarien investit 15 millions de dollars sur Vance, permettant à ce dernier de gagner son siège de sénateur républicain en 2022. Au Sénat, il se fait remarquer souvent en votant avec la gauche : pour renforcer la régulation sur les entreprises de chemins de fer et les salaires de leur PDG, pour l’augmentation du salaire minimum, etc.

Un nationaliste plein de ressentiment envers les élites européennes

Celui que Trump a choisi comme vice-président et qui paraît en bonne position pour lui succéder à la Maison-Blanche est donc un conservateur d’un nouveau genre. C’est un politique autoritaire qui n’exclut pas de refuser le verdict des urnes s’il se révélait défavorable à son camp. Un nationaliste, plein de ressentiment envers ces responsables européens qui refusaient de dîner avec lui lors de la Conférence de Munich de 2024 et auquel il a administré une sévère déculottée lors de celle de cette année…

Au sujet du déroulement de la manif du 8 mars.

Quelle manif ?

Feministe pour la journée des droits des femmes

Fuck Trump ! FUCK MUSK !

Voilà… c’est tout ce que je voulais écrire… aaah ça fait du bien de l’écrire, je l’avoue…

Je les surveille à travers journaux et internet… j’attends le déclin… je veux qu’ils échouent… je veux me moquer d’eux.

Perso je m’occupe de ce qui se passe en France, on a bien assez d’abrutis comme ça.

2 « J'aime »

Perso, je ne m’occupe pas des abrutis en France, j’ai bien assez de moi pour ça.

3 « J'aime »

Le souci est ce qui se passe dans le monde concerne la France :wink: On ne peut pas ignorer… Il y a des choses qu’il faudrait mieux éviter…

Il est aussi probable que, comme pour l’Angleterre et l’Allemagne, Elon Musk en vienne à s’impliquer dans la politique française.

3 « J'aime »

Si tu veux la guerre, prépare la guerre.

5 « J'aime »

1 « J'aime »

2 « J'aime »

3 « J'aime »