Il était une fois Eric et Woody. Ils étaient inséparables. Frères d’adoption. Meilleurs amis. Des esprits brillants. Des années plus tard, ils ne peuvent plus se supporter, ils se chamaillent pour un rien et sont de vrais ratés. Lorsque la mort de leur père les mènent à être victimes d’un accident scientifique qui va les changer à jamais, Eric et Woody se trouvent un nouveau but et un parfait prétexte pour enfiler des costumes et combattre le crime. Enfin, ils font ce qu’ils peuvent… (Ah, oui, il y a une chèvre aussi).
James Asmus est un auteur et comédien primé. On a pu le lire chez Marvel sur la série Gambit mais aussi chez Image sur la série Le Maître Voleur de Robert Kirkman (publiée chez Delcourt). Il est lauteur également chez Valiant de la mini- série «The Delinquents» avec Kano (à paraître chez Bliss Comics).
Je continue à suivre les sorties de Bliss avec cette fois, Quantum & Woody Autant dire que, encore une fois, je ne suis pas déçu.
J’ai pris plaisir à découvrir ces personnages et James Asmus en dévoile un peu, mais juste ce qu’il faut pour nous donner envie de lire la suite.
Bien sûr, l’humour est le principal point positif de ce tome. Que ce soit la relation entre Quantum et Woody, leurs vilains, ou les références à la pop culture (le coté méta, toujours bienvenu), tout est là pour vous faire rire (ou sourire).
En plus de ça, le trait de Tom Fowler se prête bien à l’ambiance et, grâce au superbes couleurs de Jordie Bellaire, s’adapte à la temporalité du récit (des couleurs vives dans le présent et un effet vieilli dans le passé).
Concernant l’édition, c’est toujours aussi top. Les bonus sont bien fournis: on a les variants en taille normale, des pages noir et blanc, et les web-comics qui servaient de preview (que j’ai adoré). Je n’ai pas remarqué de faute de traduction, juste que je ne sais pas si l’animal est une chèvre ou un bouc (un bouc peut être une chèvre, mais pas l’inverse)
Donc une bonne série humoristique à suivre (et toujours à 10€! )!
PS: Bonne découverte avec cette variant (pas de spoil rassurez-vous): http://valiantuniverse.com/wp-content/uploads/2013/05/QW_GOAT_POSTER.jpg
Le code vous amène à une vidéo qui reproduit « la voix » de goat Du coup j’ai été voir les autres vidéos de Valiant. Allez voir, c’est super sympa. Il y a la même chose avec d’autres personnages et des beaux teasers pour leurs séries .
Lire ce premier tome des aventures des frères Henderson m’a refait penser à Timide et sans complexe la série télé des années 80 avec Jeff Goldblum & Ben Vereen qui reposait aussi sur l’association d’un Blanc et d’un Noir, des personnages aux caractères opposés bien sûr, au travers d’histoires loufoques.
Reste que le point d’achoppement de l’humour dans le cadre d’une série du type « super-héros/aventure » c’est de trop miser sur le premier aspect au détriment de l’aventure et des personnages.
Finalement le ou les personnages sont là pour faire le « show » et c’est tout.
Dans le cas de gags sur une ou deux pages comme ceux qui sont proposés en fin de ce volume (ou dans l’exemplaire promotionnel de FCBD) c’est sympa, sur une vingtaine de pages et a fortiori sur plusieurs numéros je trouve que ça marche moins bien si les personnages et l’histoire ne sont pas suffisamment captivants.
Et c’est le cas ici.
Sur un scénario assez « bateau », les péripéties (prévisibles) s’enchaînent, et les effets comiques quand ils ne sont pas téléphonés semblent se répéter.
Un premier tome laborieux et que j’ai finalement trouvé pas très captivant (contrairement à mon prédécesseur).
Le point positif de ma lecture concerne le côté artistique, Fowler & Bellaire font du très bon travail.
[quote]Quantum and Woody Tome 2 : (In)sécurité nationale
Scénario : James Asmus
Dessin : Ming Doyle
Colorisation : Jordie Bellaire
Couverture : Andrew Robinson
C’EST L’HISTOIRE DE DEUX SUPER-HÉROS, UNE CLONE ET UN BOUC QUI EMMENAGENT DANS UN PETIT TROIS PIÈCES…
Les vies d’Eric et Woody Henderson ont été bouleversées par la mort de leur père. Un accident leur a donné des pouvoir les obligeant à rester ensemble sous peine de mort, malgré leurs differences. Alors que faire lorsque la personne qui t’énerves le plus est également celle qui te permet de rester en vie ? Tu emménages avec elle ! Et avec son bouc. Et sa jeune petite-amie clonée. Et puis, une équipe de super-héros digne de ce nom a bien besoin d’un repère secret… et celui-ci a même un jacuzzi ! Mais tout va bien, pour preuve, Quantum a même trouvé un boulot : super-héros de service pour agence de sécurité privée véreuse !
La suite des aventures de la pire fratrie de l’univers Valiant est toujours écrite par James Asmus (All-New Inhumans, Maître Voleur) épaulé cette fois par la dessinatrice Ming Doyle (Mara, The Kitchen, Hellblazer) et colorisé Jordie Bellaire (Magneto, Pretty Deadly, Batman…).
112 pages. Contient Quantum and Woody #5-8
Sortie le 13 octobre 2016. 13,95 euros
ISBN : 978-2-37578-065-5[/quote]
J’ai toujours pensé que le dessin est un élément majeur d’un comic-bbok et c’est pas ce quantum & Woody tome 2 qui me fera penser le contraire.
J’ai trouvé un récit classique sans vraiment de surprise avec quelques drôleries par-ci par l, nettement moins déjanté que le premier tome d’ailleurs. Mais là où l’excellent style de Tom Fowler rendait la lecture agréable sur le premier tome, là j’ai franchement souffert avec Ming Doyle. Je supporte pas ses visages d’autant plus que je n’arrive pas à être passionné par ses scènes d’action (et y’a pleins de problèmes de proportion par ci par là, on dirait que c’est rushé…).
Conséquence : je me suis passablement ennuyé sur ce second Quantum et Woody, j’étais pas super emballé au début, là, ça m’a vraiment refroidi… Je prendrai quand même le 3ème tome vu que Tom Fowler revient.
[quote=« Blackiruah »] j’ai franchement souffert avec Ming Doyle. Je supporte pas ses visages d’autant plus que je n’arrive pas à être passionné par ses scènes d’action (et y’a pleins de problèmes de proportion par ci par là, on dirait que c’est rushé…).
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Dans le milieu du graphisme un rush, c’est un dessin préparatoire, (mais ça s’écrit plus souvent rough) qui permet de voir ce que sera l’ensemble de la page ou une plaquette, affiche…
mais c’est aussi des bobines de films, non montés, ce sont les plans qui servent à faire le montage d’un film le tout avant post prod (type effets spéciaux).
C’est aussi dire qu’il y a beaucoup de monde quand on parle du rush des vacances, on parle de gens pressés de partir et en afflux important.
[quote=« Le Doc »]
En anglais, « rushed » désigne quelque chose de bâclé, de fait à la hâte…c’est dans ce sens là que j’avais compris la phrase de Blackie… [/quote]