QUI NE DIT MOT (Stéphane De Groodt / Grégory Panaccione)

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Je viens de trouver ça dans une solderie et je l’ai ouvert en rentrant. Je viens de le refermer.


Et c’est succulent. Tout commence par une séquence pré-générique où le héros se retrouve à dîner avec ses beaux-parents à l’occasion d’un repas assez surréaliste où les réponses ne semblent jamais coller aux questions et où les répétitions deviennent saugrenues et embarrassantes.


Puis commence la fameuse journée folle que nous promet la quatrième de couverture, avec un passage à l’heure d’été qui fait que le personnage est en retard, de nombreux obstacles et, enfin, le rendez-vous tant attendu…


Bien entendu, tout est affaire de mots, de doubles sens, d’expression à ne pas dire (ou à dire à tout prix). C’est succulent, rapide, le dessin de Panaccione est particulièrement expressif. Ça parle du rapport entre le langage, la personnalité et le traumatisme (ou l’angoisse d’icelui), mais surtout c’est une comédie marrante et endiablée, construite sur les dialogues, le vocabulaire, l’écriture. Très amusant.

Jim

La prochaine fois que je viens, on fait la tournée de tes solderies.

Héhéhé
D’accord.
Faut que je repasse au tri-tout solidaire, parce qu’il y a des Moorcock, mais je dois d’abord faire ma liste de ce que j’ai (et n’ai pas). Et il y a le Trockeur, une solderie où les BD tournent pas trop mal, je trouve toujours un truc (la preuve, c’est là que j’ai trouvé ça, avec un Capitaine Apache, un album de Benoît Dahan, un bouquin de Benoît Peeters et un autre de Henri Filipini). Et puis y a le Grenier Malin, qui est un dépôt-vente où les gens louent un box pour y déposer leurs vieilleries, sorte de vide-grenier sous toit et au long terme (j’ai entendu dire que le concept est né en Bretagne), mais là ça tourne moins vite.

Jim

Va falloir que je pose une demi-journée ! !!!

Je me faisais la réflexion, ouais !

Jim