REBORN #1-6 (Mark Millar / Greg Capullo)

peux tu expliquer ce point ?

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Reborn #2

Story By: Mark Millar
Art By: Greg Capullo
Cover By: Greg Capullo
Variant Cover By: Greg Capullo
Variant Cover By: Kaare Andrews
Variant Cover By: Ryan Ottley
Published: November 16, 2016
Diamond ID: SEP160743

MILLAR and CAPULLO’s epic sci-fi fantasy story continues. After her death, Bonnie is reborn in Adystria and has a sword thrust into her hand. As the evils within the Dark Lands get stronger, she is Adystria’s only hope: their savior.
Digital : $3.99
Print: $3.99

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Source : www.imagecomics.com

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[quote]REBORN #3

Written by: Mark Millar.

Art by: Greg Capullo.

Cover by: Greg Capullo.

Description: The epic sci-fi/fantasy story continues. Bonnie is captured by Dark Lands gangsters during her quest to find her missing husband – gangsters who will deliver her to evil General Frost and his boss, Lord Golgotha. But just as all hope seems lost, Bonnie’s warrior powers start kicking in.

Pages: 32.

Price: $3.99.

In stores: Dec. 14. [/quote]

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Source : www.comicscontinuum.com

Je viens de lire le TPB, qui rassemble les six épisodes. L’ensemble se lit en une heure, mais c’est une heure très agréable.

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Alors oui, comme souvent chez Millar, le récit repose sur le pitch, en l’occurrence les morts connaissent une nouvelle vie dans l’au-delà, un au-delà où règne une guerre entre le bien et le mal dans une ambiance de fantasy un brin fourre-tout. On soit donc Bonnie Black, une vieille dame habituée au tabac, vivant dans une résidence non loin du pavillon des cancéreux, et qui craint la mort. Bien entendu, elle meurt, et se retrouve dans cet autre univers, où elle retrouve son père et son chien. Considérée comme l’élu qui va amener la victoire, elle choisit néanmoins de retrouver son époux, lui aussi décédé.

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Ce n’est pas ce que raconte Millar qui compte, ici, mais sa manière. Le premier épisode est une merveille d’écriture, avec des mots et des phrases qui se font écho et qui ajoutent beaucoup d’émotion au portrait de cette malade vieillissante. La suite, à savoir la guerre fantasy qui prend le pas sur l’intrigue, est assez classique (voyage, rencontres…) mais le scénariste parvient à ménager des plages d’émotion et de caractérisation plutôt bien ficelées. L’ensemble est parfaitement huilé.

Peut-être un peu trop, mais justement, c’est là aussi l’astuce du récit, qui s’apparente ici au Minority Report de Spielberg. En effet, au dernier numéro, Bonnie semble en difficulté, et l’on découvre que cela correspond, dans le monde « réel », aux tentatives des médecins de la ranimer. Or, il n’a dû se passer que quelques minutes à l’hôpital, là où Millar laisse entendre qu’il s’est déroulé des jours voire des semaines dans l’autre monde. L’univers des réincarnés ne serait-il alors que le produit de l’imagination d’une vieille dame aux portes de la mort ? La tempête orageuse que le personnel soignant observe par la fenêtre aurait tendance à démentir cette idée, mais qui sait ?

Jim