Le teaser de la saison 3 :
Je dis oui!
La bande-annonce de la saison 3 :
Quelques heures avant le début de la diffusion de la saison 3, Sundance Channel a officialisé la commande d’une quatrième saison de Rectify.
Cela ne m’étonne pas. La reprise de Rectify reste dans le poignant habituel de ce drama cousu main et débordant de sensibilité. L’acteur principal est vraiment formidable.
Eh bien, moi, je suis surpris. Surtout après l’annonce d’il y a quelques mois d’une saison 3 plus courte que les précédentes, qui devait il me semble être la dernière.
Mais des surprises comme celles-là, je prends tous les jours.
Surtout que la saison 3 gagne en densité, sans nécessairement « forcer ». Juste en s’appuyant sur la fin de la saison 2 qui fixait les personnages, satellites aux trajectoires incertaines, soumises à la gravité de l’astre Daniel.
Entre l’apparent retrait de Daniel - qui se dévoile peu à peu - et la vulnérabilité de Ted toute en retenue (Clayne Crawford s’affirme de très belle manière sur la durée), les auteurs jouent subtilement avec les émotions de ce petit monde, et les nôtres.
Impressionnant de maîtrise et de justesse, tout ça.
Et cette saison 4 sera la dernière.
Et pendant ce temps-là en octobre 2014 …
[quote=« Hush »]…]
PS: quelqu’un a vu Arty Daddy, je suis inquiet…[/quote]
Je tombe sur ces messages aujourd’hui et permettez-moi de dire que je suis touché, vraiment !
Tu es trop sensible.
Je vais te dire des trucs méchants pour que tu te cuirasses.
…
Attends… je cherche…
…
Bendis, il est…
Non… hors sujet…
…
Ah oui. The Blacklist, c’est tout pourri.
Pan ! Tu souffres, hein ?
Tu es dur (façon de parler hein, ne va pas t’imaginer des trucs).
Je dois ici me ranger à ton avis, j’ai lâché au deuxième épisode de la deuxième saison.Ce n’était plus pour moi.
Courageux tu es.
J’ai aussi lâché à l’épisode 2, mais celui de la première saison.
Grand grand season premiere.
Nous retrouvons notre Daniel aussi sensible qui se libre enfin sur sa condition d’homme seul malgré les soutiens indéfectibles de sa famille.
Cette situation est rondement développée par cet épisode hyper centré sur le personnage principal de cette merveille télévisuelle. Nous devrions retrouver la famille lors des prochains épisodes si le « next in Rectify » s’avère vrai.
Je ne reviendrai jamais assez sur la performance d’Aiden Young, éblouissant de sensibilité dans cet épisode, qui met en valeur l’écriture soyeuse et douce de Ray McKinnon.
C’est lovely. Calmement intense. L’un des meilleurs épisodes de la série.
Voilà, c’est fini… et on aurait tant aimé que cela continue.
j’aurais aimé que cela continue car les personnages ont encore beaucoup à donner. Pendant quatre ans, Rectify aura tenté (j’aime bien ce terme) de raconter l’histoire extraordinaire d’un revenant du couloir de la Mort.
Daniel Holden, adolescent rêveur et artiste, est condamné à passer le reste de sa vie à attendre la Mort pour le viol et le meurtre d’Hanna Dean.
19 ans plus tard, à l’aube de ses 40 ans (?), voilà que les analyses ADN mettent le doute. Ce doute s’installera dans les têtes de l’ensemble des personnages, des habitants d’une petite bourgade de Géorgie, Paulie.
Le retour à la réalité n’est pas sans fracas, sans remise en cause et sans suspicion. Son Père Mort, Daniel retrouve une famille recomposée qui va littéralement implosée non sans controverse.
Amantha, sa soeur, aura tué sa jeunesse à prouver l’innocence de son frère? Mais cela ne l’aura pas sauvé.
Twany, la belle-soeur, se pose des questions sur elle-même, elle qui est si « inactive » dans son foyer. Que cherche-t-elle?
Teddy, le Marie de Tawny et Demi-beau-frère de Daniel, voit sa vie foncer contre un mur.
La mère de Daniel, si coupable à ses yeux, saura-t-elle accepter le passé?
A ces questions, après trois saisons d’une belle continuité, Ray McKinnon aura réussi à alimenter la chronique de cette famille « Holden-Talbot ». Avec brio.
Avec brio aussi, il aura réussi à mettre en valeur les personnages secondaires. Je pense notamment au Shériff Daggett qui aura été un personnage central de l’intrigue secondaire autour des péripéties judiciaires. Daniel coupable? Pas coupable? Daniel pris au piège? Daniel exilé?
le succès de ces quatre saisons sont aussi à mettre au crédit d’un casting talentueux, où le marmonnement d’Aiden Young restera comme l’intonation de cette petite merveille. Sa diction hésitante, ses paroles pleines de sens et ses expériences de la vie auront marqué cette série.
Alors cette fin?
Magnifique. Forcément, on la voit venir de très loin mais qu’est-ce que c’est beau à contempler. La réalisation générale de la série aura été d’un excellent niveau avec, une chose pour laquelle je suis très sensible, la qualité des plans et ds paysages.
La dernière ne déroge évidemment pas à cette règle qualitative.
Donc oui, Rectify aura été presque un sans-faute. Rien n’est parfait mais la production exécutive n’a pas pêché par faute de goût.
Magnifique aussi, car Ray McKinnon a décidé d’apaiser la frustration de ses personnages. Une bonne fois pour toute à notre grand regret car Dieu sait que j’aurais aimé suivre leurs nouvelles aventures.
Bravo Sundance d’avoir fait confiance à son créateur et ses équipes.
L’Histoire fût magnifique, poignante à travers ce Héros en quête d’un Bonheur authentique.