Jason Todd était autrefois Robin, le partenaire privilégié de Batman, mais après avoir été assassiné par le Joker et ressuscité dans un puits de Lazare, le jeune homme a décidé d’adopter des méthodes plus brutales, sous le costume et l’alias de Red Hood.
Il fait aujourd’hui équipe avec Artemis, une Amazone redoutable, et Bizarro, le clone raté de Superman : une trinité aussi dangereuse qu’imprévisible !
On vit vraiment dans un monde où Red Hood & the Outlaws sort en librairie alors qu’on galère pour avoir la suite de JLI ou de Suicide Squad Archives ? La marque « Rebirth » fonctionne si bien que ça pour multiplier à ce point les sorties ?
Je confirme que ces séries de même que le Man of Steel sont des méga flop. La suite sortira, mais comme ça intéresse que les 100 péquins comme nous qui passons notre temps à nous plaindre que c’était mieux avant.
Aucune idée, je sais juste que tout (chez tous le monde) fonctionne moins bien depuis un an ou deux.
Maintenant les préviews que j’ai lu de ce relaunch ont l’air sympa.
Je confirme qu’au moins sur les 4 premiers tomes (ensuite la série prend un tournant et je me suis arrêté), c’est de la très bonne came cette série — peut-être pas génial dès les premiers épisodes mais au moins intrigant, et ensuite ça monte en puissance avec une belle cohérence d’ensemble. Et j’en suis le premier étonné tant j’avais détesté les premiers épisodes de la série du même nom par le même scénariste pendant l’ère New 52. Une très bonne surprise.
Urban Comics sort enfin un beau et gros volume sur la série Red Hood et les Outlaws, longtemps attendue par les fans.
Ici, l’ancien Robin Jason Todd, tué par le Joker et revenu en héros aux méthodes expéditives (proche du Punisher), réunit une « Sombre Trinité » avec l’Amazone Artémis et Bizarro, clone de Superman. Ce qui apparaît comme un pitch « facile » offre cependant une très bonne surprise - car les nombreux épisodes de ce volume sont extrêmement agréables à lire.
Bien dessinés, avec beaucoup d’humour, de rebondissements et d’émotion, ces numéros sont un grand plaisir de lecture, dont je n’attendais pas autant.
Que je confirme, au-delà de mon avis.
Si le premier volume du titre ne m’a pas intéressé, et m’a rapidement lassé par une utilisation défaillante de Starfire et Arsenal, malgré de bonnes idées sur Red Hood (notamment son entraînement « hors » Batfamily), cette autre version est vraiment une très agréable surprise.
Je développe plus dans mon article, mais c’est vraiment très fluide, très dynamique, très drôle, et très respectueux des personnages. Il y a de vraies et bonnes interactions entre les membres du trio, qui se complètent bien.
Scott Lobdell réutilise ici la méthode des personnages abimés, brisés, et qui réagissent agressivement après avoir été blessés ; mais qui, malgré les piques en apparence, développent une « interdépendance », chacun trouvant dans les autres des bouées, des ancres pour avancer et guérir. Ensemble.
Ca ne révolutionne rien, mais ça fait très bien le job.
Je n’ai a aucun moment critiqué la série qui semble bonne de là à dire qu’elle est attendue par les fans (pour moi fans de comics) je dirais qu’il y a un pas que je ne franchirais pas.
Artemis, l’Amazone en exil. Bizarro, le clone défectueux de Superman. On les appelle les Outlaws, et ils ont la ferme intention de nettoyer les rues de Gotham. Mais celles-ci recèlent des forces ô combien obscures, et les ennemis qui s’y cachent sont légion. Lex Luthor, le nouvel Homme d’Acier, est de ceux-là, et compte aujourd’hui lâcher sur ses adversaires une arme bien étrange : un Bizarro 2.0 !
