RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

De rien. Si ca peut faire des heureux :smiley:

(bon déjà il y a moi)

Amazon annonce pour septembre le premier tome de Flash by Mark Waid

(je le croirais que quand je l’aurais entre les mains)

amazon.fr/Flash-Mark-Waid-Bo … s=flash+dc

La série télé aura au moins eu une vertu.

L’autre réédition sympa, c’est la suite de la série Aquaman dessinée par Patrick Gleason. Après le court run du scénariste Will Pfeifer, DC enchaîne sur la période écrite par John Arcudi (avec deux fill-in par John Ostrander entre les deux). Si la compilation se poursuit, le prochain volume regroupera des épisodes dessinés par Leonard Kirk.

En juillet, ce sera le début d’une nouvelle édition des Wonder Woman de Greg Rucka dans d’épais volumes d’un peu plus de 300 pages. Même traitement pour son run sur Detective Comics.

D’autres rééditions comme la série Batman : Shadow of the bat par Alan Grant et divers dessinateurs comme Norm Breyfogle et Tim Sale, des compilations de divers Elseworlds autour de Batman, Superman ou Justice league.

Dans les séries récentes, j’attends impatiemment la compilation intégrale des Omega Men de Tom King et Barnaby Bagenda.

Côté Marvel, on note une intégrale de la série Machine Man par Jack Kirby et Steve Ditko entre autres.

Avant ça il y a aura la nouvelle édition des Wonder Woman de Mike Deodato en mai, avec aussi plus de 300 pages prévues. C’est le run avec Artemis.
A voir si le contenu annoncé sera le bon, car par rapport à l’édition précédente (qui était en 2 TP), on trouve en plus le #85 dans cette édition.

Je cherchais des informations sur des sorties que je souhaitais évoquer dans cette rubrique, et je retombe sur l’annonce de la ressortie de Legends.
J’en profite donc pour faire un petit topo rapide.

Là où Crisis on Infinite Earths opérait un ravalement en profondeur de l’univers DC, Legends se propose de définir l’héroïsme dans ce nouveau décor. L’ensemble est plutôt bien structuré, mais souffre du défaut des cross-overs de l’époque, à savoir que plein d’événements se déroule dans les séries annexes. On comprend bien, mais tout de même, on sent parfois qu’il y a des choses qui sont passées sous silence.
Mais Ostrander gère bien les personnages, mettant en avant ceux dont il a la charge (Firestorm et surtout le Suicide Squad). Wein signe des dialogues efficaces à défaut d’être originaux. Et Byrne dessine bien. C’est la fin de ce que j’estime être la bonne période, mais c’est quand même très joli.

Jim

Je vois qu’une ressortie de ce récit est annoncée. C’est très sympa. Stern a redéfini Brainiac depuis peu, et l’ensemble des auteurs s’associent afin de rendre la version « cosmique » plus dangereuse que jamais. La saga fait preuve d’un souffle véritable, le dessin est bien péchu (j’aime particulièrement Grummett et Bogdanove), et Superman est posé en « chef » des héros, rôle qui lui va à merveille.
Le titre reprend celui d’un épisode fameux de la série avec George Reeves. De mémoire, la préface de mon édition expliquait le clin d’œil. Je ne sais pas si elle sera reprise dans cette nouvelle édition. De l’action, de l’exotisme, de la baston, un vrai danger. Super classique, mais très très cool à lire.
J’ai la vieille édition, mais j’imagine que celle-ci sera aussi très bien.

Jim

Personnellement, je crois avoir découvert Black Lightning dans le comic strip de la Ligue de Justice qui passait dans Télé Junior, vers 1980 (peu ou prou). J’aimais bien le look et les pouvoirs d’Éclair Noir, à qui je trouvais, de mémoire, une sorte de « cool attitude » qui ne me déplaisait pas. En revanche, je sais que j’ai dû croiser ses aventures en VF au détour d’un sommaire de pocket Arédit, mais je n’en ai aucun souvenir.
Ce recueil tombe à point, je crois. Ça permet de redécouvrir le personnage, ainsi qu’une tonalité seventies assez inimitable.
Graphiquement, Trevor Von Eeden a toujours été un mystère, pour moi. Son boulot respire le taff de bon dessinateur, et pourtant, je l’ai toujours trouvé très inégal. Non seulement d’un boulot à l’autre (parfois, il est très expérimental, et à d’autres occasion très plan-plan), mais aussi au sein d’un épisode, où les personnages ne sont pas toujours tenus et où des faiblesses se font voir. Là, c’est encore le cas. Et comme en plus la majorité des épisodes est encrée par Vince Colletta, c’est pas joli joli.

Tony Isabella, le scénariste, est très attaché au personnage, qui est sa création, et dont il estime que Judd Winick l’a trahi (en lui greffant une famille, en le rendant plus rentre-dedans…). Il développe un personnage de noir bien intégré dans la société, mais comme souvent avec des héros des années 70 issus des minorités, le personnage principal est entouré également de Noirs (on retrouve le même truc pour Falcon ou Black Goliath, chez Marvel). Ce qui donne une impression de communautarisme qui me semble un peu contre-productif. De même, passé sa première aventure en deux parties, Black Lightning affronte Superman. Alors oui, il se trouve face au représentant de l’establishment des super-héros, mais c’est aussi voyant que lourd. De plus, ça donne l’impression que les editors pressentaient qu’il fallait mettre une vedette afin d’attirer l’attention sur un titre qui, peut-être, n’aurait pas été viable autrement. Quarante ans plus tard, la manœuvre semble malhabile.

Reste des épisodes denses (tant mieux : dix-sept pages, c’est court), aux intrigues souvent rapides. Je trouve beaucoup de charme à ces rééditions, mais c’est clair qu’il manque un dessinateur inoubliable qui ferait passer le goût, un peu fort pour des palais qui ne goûtent ni la nostalgie ni le caractère historique du héros.

Jim

Idem, et je trouve que son costume et son look font encore merveille aujourd’hui.

Super design en effet pour ce perso.
Y’avait juste un truc qui me faisait marrer gamin : sa coupe afro faisait partie de son masque/casque, il avait les cheveux plus courts sous son identité civile…

J’ai vu récemment un documentaire sur Soul Train, la légendaire émission télé. Et quand ils évoquent la « Soul Train Line », je suis pris d’un doute à l’écoute de leurs explications, parce que j’ai l’impression qu’il laissent entendre que certaines coupes sont des perruques. Faudrait que je réécoute…

Jim

j’aime bien sa periode trame sur namor

bogdanove j’ai toujours trouvé que c’était du haut de gamme dans son genre.

Je déteste pas, mais tous ses personnages ont le menton en galoche.
Moi, j’ai toujours dit que mon Byrne préféré, c’est entre 1978 et 1982. J’ai relu récemment son run sur les Fantastic Four, j’aime mieux qu’avant, j’aime plus de trucs, mais dans l’ensemble, graphiquement, passées les deux premières années, j’aime beaucoup moins. Moins de décors, des personnages en face / profil, c’est moins enivrant qu’avant.

J’ai acheté récemment les deux premiers tomes de la réédition de la série Deathstroke des années 1990. J’en ai quelques épisodes, mais pas tous, et une édition en reliure n’est pas pour me déplaire.
Graphiquement, Steve Erwin est classique et compétent, j’aime bien. Marv Wolfman est dans sa démarche d’humanisation de ses personnages, comme sur New Teen Titans, et là il manipule le vilain qu’il a co-créé avec Pérez, et il s’en sort super. Et les couvertures sont dues à Mike Zeck, et c’est magnifique. C’était la grande décennie où l’on achetait des comics pour leur couverture, et à chaque fois c’était un festival. Et Zeck faisait partie de ces cover artists qui déplaçaient les foules, avec Brian Bolland, Simon Bisley et bientôt Alan Davis. Un recueil de ces illustrations ne serait pas immérité.

Bref.
Donc je connaissais déjà certains des épisodes, et il est intéressant de suivre Deathstroke dans son parcours, où somme toute il ne fait que réagir aux agressions extérieures, ce qui permet de faire oublier son statut de « méchant ». Mais une replongée rapide m’a fait prendre conscience d’un truc : la dette immense que les scénaristes DC doivent à Wolfman.
En relisant les premiers épisodes, je n’ai pas pu m’empêcher de repenser à la série Deathstroke du nioufiftitou, qui traite du même sujet. Et je me suis dit qu’en fait, depuis le départ de Wolfman, les auteurs tournent un peu en rond : Raven, Trigon, Ravager, c’est toujours un peu la même chanson.
Ça fait un point commun supplémentaire que Wolfman partage avec Claremont : ils ont tellement marqué leur série (les New Teen Titans pour le premier, les X-Men pour le second), que nombreux sont leurs successeurs à revenir à ce qu’ils estiment être des « fondamentaux », et qui sont en fait les apports de ces deux scénaristes.
Redécouvrir ces histoires est frappant. L’ombre de Wolfman plane toujours.

Jim

J’ai découvert cette série grâce à cette édition. Et comme toi j’aime beaucou. La suite s’annonce pas mal avec le cross titans : total chaos en mai et le vol 3 de deathstroke en juin. J’espère que dc continuera au delà des 3-4 volume.

Tout cela est à redécouvrir à l’occasion d’une réédition récente :

Jim

Je suis en train de lire ce premier tome de l’intégrale du Demon par Garth Ennis, et je me régale. C’est mauvais esprit, c’est violent, c’est insolent. L’un des trucs qui me fait le plus marrer, c’est les dialogues en vers d’Etrigan. Ennis s’éclate comme un sale gosse, et c’est parfois à pisser de rire.

L’un des trucs qui me plaît bien, c’est la préface d’Ennis. Il explique son arrivée sur le titre (après Alan Grant), sa découverte du personnage dans la vision qu’en a Alan Moore, puis sa lecture tardive de la version de Kirby (sacré moment), les réactions de ses editors (Dan Raspler et Peter Tomasi), bref, c’est très drôle.
Il m’a semblé pendant un temps que les TPB de rééditions de « vieilleries » ne proposaient plus de préfaces. Cependant, en lisant celle-ci, ainsi que celle que Tony Isabella signe pour le recueil de Black Lightning, j’ai la vague impression que ça revient à la mode. Que ce soit moi qui ai eu une impression faussée ou pas, ça me fait bien plaisir d’en (re-)lire.

Grand moment, ouais.
Mais le premier arc long (son run s’ouvre sur un épisode isolé, assez chouette, puis sur l’Annual où apparaît Hitman, déjà…) est vraiment pas mal. Il boucle certains trucs laissés en plan par Grant, notamment autour d’Asteroth, il gère les bouleversements en enfer proposés par Gaiman, il change le statu quo du personnage pour le lancer dans d’autres directions, et le tout dans une espèce de mauvais esprit qui fonctionne très bien.
Et comme tu dis, on sent qu’il prend ses marques petit à petit, et ça donne un résultat très intéressant. Je découvre avec plaisir.

En revanche, désormais, j’ai envie de lire les épisodes d’Alan Grant, dont j’apprécie en général le travail.

Jim

C’est vraiment galère ça, je me suis encore fait avoir dernièrement avec wonder woman wars of god. La mini principale sert de passe plat aux développements qui se passent dans les séries mensuelles. Je trouve con de rééditer des histoires incomplètes.

J’ai presque fini ce volume ( # 99 ) et comme le souligne Jim il y a du bon et du moins bon.
Artemis n’est pas assez mise en avant, on la voit de temps en temps se taper contre des vilains hyper stéroïdes interchangeable typique de l’époque ( gros bras, gros flingue ), alors que diana à le droit à cheetah, chesshire, poison ivy ou encore le joker. Il aurait mieux valu centrer un épisode sur deux sur chaque héroïne laisser plus d’exposition à artemis.
L’intrigue de la guerre des gangs est sympathique comme tout et l’idée du cabinet de détective privé.
Il y a aussi des incohérences comme Hyppolyte qui donne deux bracelets de force d’atlas ( augmentant la force du porteur par 10 ) à artemis mais celle dernière n’en à plus qu’un 2 épisodes plus tard et apparemment le bras qui ne le porte pas n’a pas les facultés du dit objet.
Deodato quand à lui livre le meilleur comme le pire, avec des poses anatomiquement impossible et à tendance sur les premiers épisodes à transformer la culotte de Wonder woman en string ( ce qui m’aurait bien plus si j’avais lu cela à l’époque ou c’est sorti )

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Je suis en train de lire le TPB de la mini-série Metamorpho Year One, et c’est très sympa.

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Écrit par Dan Jurgens, dessiné par Mike Norton en chemin vers son style cartoony qu’on lui connaît aujourd’hui mais encore trop fidèle aux storyboards signés par son dessinateur, et encré par Jesse Delperdang qui prouve une fois de plus ses qualités de clarté et d’élégance, c’est très agréable à lire.

Qui plus est, la mini-série bénéficie de magnifiques illustrations de couvertures signées Kevin Nowlan, un dessinateur un peu trop rare, il faut bien l’avouer.

http://vignette4.wikia.nocookie.net/marvel_dc/images/d/da/Metamorpho_Year_One_1.jpg/revision/latest?cb=20080715094109

Ça reprend assez fidèlement la version de Bob Haney et Ramona Fradon de 1965, avec quelques modernisations (les explorations de Rex Mason font l’objet d’une émission de télé-réalité), les personnages sont fidèles à eux-mêmes (Sapphire demeure la ravissante idiote totalement dévouée à Rex : une petite dose de riot girl n’aurait pas fait de mal…), et somme toute ça n’apporte rien de nouveau, mais ça se lit avec fluidité.

En lisant les épisodes, je me dis que ça ferait un contenu parfait pour une publication à la Strange Spécial Origines ou Spécial DC. Si Urban avait ce genre de choses à son catalogue, ça serait pas mal du tout, comme lecture. D’autant que DC n’est pas avare en formules de ce genre (des « Year One », dans ces années-là, il y en a eu quelques-uns, je pense à une mini écrite par Jen Van Meter et consacrée à Black Lightning).

http://vignette3.wikia.nocookie.net/marvel_dc/images/d/d4/Metamorpho_011.jpg/revision/latest/scale-to-width-down/434?cb=20100601090318

En tout cas, c’est une lecture conseillée si on a envie de découvrir un personnage vraiment bizarre. Sans être spectaculaire ni révolutionnaire, c’est très distrayant. Une chouette lecture d’été.

Jim