RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

J’ai acheté récemment les deux premiers tomes de la réédition de la série Deathstroke des années 1990. J’en ai quelques épisodes, mais pas tous, et une édition en reliure n’est pas pour me déplaire.
Graphiquement, Steve Erwin est classique et compétent, j’aime bien. Marv Wolfman est dans sa démarche d’humanisation de ses personnages, comme sur New Teen Titans, et là il manipule le vilain qu’il a co-créé avec Pérez, et il s’en sort super. Et les couvertures sont dues à Mike Zeck, et c’est magnifique. C’était la grande décennie où l’on achetait des comics pour leur couverture, et à chaque fois c’était un festival. Et Zeck faisait partie de ces cover artists qui déplaçaient les foules, avec Brian Bolland, Simon Bisley et bientôt Alan Davis. Un recueil de ces illustrations ne serait pas immérité.

Bref.
Donc je connaissais déjà certains des épisodes, et il est intéressant de suivre Deathstroke dans son parcours, où somme toute il ne fait que réagir aux agressions extérieures, ce qui permet de faire oublier son statut de « méchant ». Mais une replongée rapide m’a fait prendre conscience d’un truc : la dette immense que les scénaristes DC doivent à Wolfman.
En relisant les premiers épisodes, je n’ai pas pu m’empêcher de repenser à la série Deathstroke du nioufiftitou, qui traite du même sujet. Et je me suis dit qu’en fait, depuis le départ de Wolfman, les auteurs tournent un peu en rond : Raven, Trigon, Ravager, c’est toujours un peu la même chanson.
Ça fait un point commun supplémentaire que Wolfman partage avec Claremont : ils ont tellement marqué leur série (les New Teen Titans pour le premier, les X-Men pour le second), que nombreux sont leurs successeurs à revenir à ce qu’ils estiment être des « fondamentaux », et qui sont en fait les apports de ces deux scénaristes.
Redécouvrir ces histoires est frappant. L’ombre de Wolfman plane toujours.

Jim