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X-Force Vol. 3: Assault On Graymalkin - collects X-Force (1991) #20-26 & Annual #2, Cable (1993) #1-4, Deadpool: The Circle Chase (1993) #1-4 & Nomad (1990) #20.


Silver Surfer Vol. 14: Sun Rise & Shadow Fall - collects Silver Surfer (1988) #1/2 & 139-146, Silver Surfer/Thor Annual '98, Galactus The Devourer (1999) #1-6, & Silver Surfer: Loftier Than Mortals (1999) #1-2.


X-Men Vol. 9: The Brood Saga - collects Uncanny X-Men (1963) #154-167 & Annual #6, X-Men Special Edition (1983) #1.

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Dark Avengers Modern Era Vol. 1: Osborn’s Reign - collects Dark Avengers (2009) #1-16 & Annual #1, Dark Avengers/Uncanny X-Men: Utopia (2009) #1, Uncanny X-Men (1963) #513-514, Dark Avengers/Uncanny X-Men: Exodus (2009) #1


Deadpool Vol. 3: Drowning Man - collects Deadpool (1997) #10-20, Deadpool/Death Annual '98, Heroes for Hire (1997) #10-11, Baby’s First Deadpool Book (1998) #1, & Amazing Spider-Man (1963) #47


Amazing Spider-Man Vol. 27: The Clone Saga - collects Web of Spider-Man (1985) #117-119, Amazing Spider-Man (1963) #394-396, Spider-Man (1990) #54-56, The Spectacular Spider-Man (1976) #218-221, Spider-Man Unlimited (1993) #7; subplot pages.


Marvel Two-In-One Vol. 2: Two Against Hydra - Marvel Two-In-One (1974) #20, 22-36 & Annual #1 & Fantastic Four (1961) Annual #11.


Doctor Strange Vol. 2: I, Dormammu - collects Strange Tales (1951) #147-168, Doctor Strange (1968) #169-179, Avengers (1963) #61; material from Not Brand Echh (1967) #13.

Quel plaisir, quel régal.

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Ouais, j’ai relu récemment Avengers Forever, dans l’édition de 2011. Une série que je connais bien, mais que je n’avais pas relue depuis quelque temps tout de même. Et l’anniversaire de nos amis Vengeurs a été un prétexte facile.

L’histoire est connue : Rick Jones est blessé, les Vengeurs le conduisent devant l’Intelligence Suprême, qui a, lors de la Kree-Skrull War, déclenché la première manifestation de la « Destiny Force ». Et c’est au chevet de Jones que se manifestent différents personnages, dont Libra (ancien membre du Zodiac, qui s’est présenté comme le père de Mantis), Kang et Immortus. Ce dernier veut tuer Jones et c’est Kang qui le défend.

Et à nouveau, les mystérieuses énergies en Rick se manifestent. Cette fois, plutôt que de convoquer des héros venus d’un lointain passé (et correspondant aux lectures de jeunesse d’un certain Roy Thomas), c’est un petit bataillon de Vengeurs, extirpés de différentes époques, qui se manifeste.

Et c’est le début d’une saga écrite par Kurt Busiek et dessinée par Carlos Pacheco. À mes yeux, les deux auteurs sont au top niveau : Pacheco débute sa collaboration avec l’encreur Jesus Merino, ce qui confère à ses dessins plus de profondeur et de détail (et d’élégance) que sur ses récents X-Men ; quant à Busiek, il livre selon le meilleur de sa prestation sur le groupe (à égalité avec son JLAvengers, autre tour de force). Une équipe qui tutoie les cieux pour un récit qui, là encore selon mes goûts, fait partie des meilleurs récits liés aux Vengeurs (j’aurais presque tendance à le mettre en tête, mais c’est peut-être l’enthousiasme de la relecture qui s’exprime ici).

Les deux numéros suivants racontent la course-poursuite du groupe improvisé autour de Rick Jones, leur lutte aux côtés de Kang, la fuite hors du temps, l’arrivée à Chronopolis (fatale erreur, la cité est déjà assaillie), puis la nouvelle fuite à bord du Sphinx temporel. Cette mise en bouche est intense, et Pacheco livre des doubles pages incroyables. Les décors sont impressionnants, les cadrages virevoltent, les anatomies sont tordues et expressives, mais l’encrage de Merino arrondis les angles et les traits saillants que l’on trouvait dans X-Men. Toujours autant d’énergie mais avec un zest de douceur en plus.

À partir d’Avengers Forever #4, l’équipe, divisée en petites unités, part explorer des zones temporelles inondées des mêmes énergies que celle qu’ils ont identifiée. Cela permet donc aux auteurs de revenir sur des passages particuliers de la série (Kang au far-west, par Steve Englehart), d’explorer des futurs possibles (celui de Killraven, le héros de Don McGregor, dans une version super-héroïsée) ou de croiser des ancêtres (les Vengeurs des années 1950…).

C’est pas mal du tout, parce que ça donne à rêver et que ça crée du lien entre différents pans du Multivers Marvel. Ça permet de recroiser des figures intéressantes, de raccrocher les wagons avec des intrigues abandonnées par l’éditorial (l’irruption d’Immortus dans le monde fifties des anciens Vengeurs est traité à la manière de ce que Byrne proposait sur West Coast Avengers, ce qui est un moyen de valider a posteriori la proposition de ce dernier…), et ça facilite aussi l’explication des enjeux (notamment dans la partie Killraven, qui détaille de quelle manière Immortus empêche l’humanité de porter le conflit sur Mars).

Après, c’est un peu, selon mes goûts, le petit ventre mou de la série. Bon, un ventre mou comme ça, j’en veux tous les jours, bien sûr. Mais personnellement, les quêtes, c’est pas mon truc. Et l’équipe divisée en sous-groupe, c’est une astuce qu’affectionne Roy Thomas mais que j’ai tendance à toujours trouver artificielle. Busiek s’en sort très bien puisqu’il en profite pour pousser la caractérisation et donner de l’épaisseur à ses personnages. Mais c’est franchement pas la partie que j’apprécie le plus, malgré le déluge d’idées et de biscuits pour fans que ces épisodes contiennent.

Qu’importe, Busiek en a encore sous la pédale et les épisodes suivants sauront contenter les grognons dans mon genre. Les Vengeurs partent à l’assaut des Limbes d’Immortus, en suivant une piste développée à partir d’une idée astucieuse : les Space Phantoms sont plusieurs (Busiek s’appuyant sur une idée dans un vieil épisode de Thor). Et là, ça devient vraiment très chouette.

Mais les épisodes 8 et 9 peuvent paraître difficiles à certains, si leurs goûts ne les portent pas vers la continuité, les flash-backs et ce genre de choses. Car effectivement le huitième chapitre est une visite guidée (par un Space Phantom) de l’histoire du groupe, avec des mises au point, des validations, des explications, du rangement… tandis que le neuvième se consacre à Kang lui-même et opère une exploration similaire. Les deux chapitres s’éloignent de l’action non-stop et s’avèrent un peu bavards (moi, j’appelle ça « immersifs »). Personnellement, j’adore, parce que Busiek ne jette rien, il ne casse rien, au contraire il répare.

Mais effectivement, ça peut paraître long. Busiek est bavard de base (le premier épisode est noyé dans les récitatifs facilitant la contextualisation, mais on sent un peu le scénariste s’écouter écrire), et là, fatalement, avec toutes les mises au point qu’il s’impose, ces deux épisodes sont bien copieux. Ça rassasie.

Mais que de trouvailles. Busiek parvient rétrospectivement à justifier la saga temporelle de Bob Harras, confuse, bordélique, incohérente, avec des personnages qui ne parlent pas comme ils le devraient : forcément, c’étaient des imposteurs. L’autre petit effet secondaire, c’est que si l’on n’est pas fan ou connaisseur des Vengeurs, peut-être que ces deux chapitres peuvent paraître un brin abscons, malgré la clarté (« immersive », héhé…) du propos. Là, j’avoue que je ne sais pas. Je sais en revanche qu’une partie du plaisir éprouvé à cette relecture vient de ma connaissance de la série.

Les trois derniers constituent la mise en place puis la narration de la bataille finale, qui oppose nos Vengeurs (assemblés par Rick Jones) à une armada convoquée par Immortus, à l’occasion de cette fameuse « Destiny War » que les deux Vengeurs du futur, Songbird et Genis-Vell, connaissent déjà un peu. En chemin, trahison, retournement de situation, moment de courage, transformations… les coups de théâtre sont nombreux.

L’énorme, la gigantesque, la colossale bataille finale est l’occasion de croiser des versions alternatives de différents héros. Pacheco consacre notamment une double page aux Vengeurs égyptiens aperçus dans les New Warriors de Nicieza et Bagley, et moi, je les aime bien, ceux-là.

Rarement une saga super-héroïque aura autant mérité le qualificatif « épique ». C’est costaud, c’est ambitieux, c’est servi par un dessin épatant (et on sent Pacheco évoluer au fil des épisodes, les déformations anatomiques et les muscles anguleux s’adoucissant petit à petit, les positions tordues cédant de plus en plus souvent la place aux poses hiératiques) et des doubles pages à couper le souffle.

Les coups de théâtre sont encore nombreux (on découvre le secret de Genis-Vell…), Kang retrouve un lustre incroyable, bref, c’est du tout bon. Il y a bien peu de reproches à faire au récit (il manque peut-être une vraie grosse confrontation avec Jonz Rickard, et les trois épisodes de quête ne sont que des diversions, comme souvent avec les quêtes… et j’imagine qu’on pourra chipoter ici et là sur quelques détails…), mais l’intrigue est d’une telle ampleur et l’action tellement enivrante que le lecteur est emporté, et que les images restent longtemps dans les mémoires.

Vraiment, un sommet de la série, un sommet de Marvel, et sans doute un sommet personnel pour Busiek et Pacheco, qui ont rarement été aussi grandioses. Dans sa préface, le scénariste explique qu’il s’est ménagé une part d’improvisation et qu’il n’a pas travaillé avec des scripts et un plan aussi verrouillés que d’ordinaire : le sentiment d’une incroyable maîtrise vient bien entendu contredire cette réalité, tant la série est équilibrée et guide le lecteur.
Quel plaisir, quel régal, quelle réussite.

Jim

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Je ne sais pas si c’est ma découverte récente du « Ant-Man Forever » qu’Al Ewing a mené dans mini-série Ant-Man, ou mon plaisir à la relecture d’Avengers Forever par Busiek et Pacheco, mais j’ai eu envie récemment de relire Ultron Forever.

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À l’origine, l’histoire paraît sur trois numéros hors série entre avril et juin 2015 : Avengers: Ultron Forever #1, New Avengers: Ultron Forever #1 et Uncanny Avengers: Ultron Forever #1. L’équipe est composée du scénariste Al Ewing et du légendaire dessinateur Alan Davis, encré par Mark Farmer.

Pour ma part, j’ai découvert la saga en VF, que j’ai dénichée un peu par hasard dans une solderie en bordure de la Roche-sur-Yon, où j’errais comme une âme en peine ans l’attente d’une conférence à donner (et les gens qui m’accueillaient ont eu l’idée d’aller me chercher à la gare de mon changement de train, ce qui fait que je me suis retrouvé en ville quelque quatre heures avant l’action : de quoi visiter ! Et donc, je trouve ce récit complet, et la perspective de lire une aventure dessinée par Davis et qui n’appelle pas de suite a attisé ma curiosité.

Je crois que je ne connaissais alors Al Ewing que de nom. Ou alors, la seule chose que j’aie pu lire de lui à l’époque (sans doute en VF également, et sans doute à la faveur d’une visite quelconque en solderie, à peu près la seule source d’approvisionnement pour les parutions hexagonales), c’est peut-être son Contest of Champions adapté, si j’ai bien compris, d’un jeu disponible sur smartphone (détrompez-moi si besoin, je n’y connais rien…). En fait, je ne sais pas ce que j’ai en premier de sa part, mais ça se joue entre ces deux récits. Et ce que j’ai apprécié, en fait, c’est sa capacité à jouer sur la continuité et à tirer profit de certaines situations, de certains postulats.

Et c’est là encore ce qui m’a plus dans Ultron Forever, et que je viens de retrouver à la faveur de cette relecture. Le principe de l’histoire est simple (déjà exploré, bien entendu, dans Avengers Forever, mais aussi dans Captain America Corps de Stern et Briones et quelques autres…) : des héros venus de périodes différentes sont assemblés afin de lutter contre une menace commune. L’astuce, ici, c’est que le commanditaire, c’est Doctor Doom.

L’autre particularité, c’est que ce sont des héros convoqués alors qu’ils passent un moment difficile ou particulier dans leur carrière : le Hulk à trois orteils d’avant la fondation des Vengeurs, le Thor aux os fragiles à qui Hela refuse le repos de la mort, l’Iron Man remplaçant souffrant de maux de tête…

La construction du triptyque est simple : les héros sont séparés en équipes (classique…) afin d’infiltrer les lieux de pouvoirs où, dans ce 52e siècle déviant, Ultron exerce son autorité sur une humanité soumise.

Le premier numéro se termine sur l’échec ou la mise en danger des trois commandos, le second voit la situation se retrourner en faveur des héros, mais aussi de Doom, qui profite de la défaite de cet Ultron All-Father pour s’emparer du pouvoir vacant. Et le troisième chapitre voit les héros se regrouper et affronter la nouvelle menace.

C’est assez classique, et fatalement le troisième volet est peut-être le moins surprenant des trois, puisque les révélations principales ont été faites précédemment. Mais Ewing a encore quelques cartouches en réserve et parvient à connecter son intrigue à un pan méconnu de l’histoire récente des Vengeurs, la série Avengers A.I. de Sam Humphries, dont l’un des personnages fait son retour ici.

La force de la proposition d’Ewing réside dans sa capacité à exploiter les éléments de continuité (par exemple, la manière dont la décapitation de Hulk est résolue, qui m’a bien cueilli à la première lecture) et à glisser des clins d’œil et des références, notamment dans les dialogues. Toujours conscient que si son histoire peut être lue par de jeunes fans, il s’arrange néanmoins pour rédiger un récit qui peut plaire et séduire les vieux connaisseurs.

C’est rempli d’idées cools, servi par un Alan Davis qui ne fait pas d’esbroufe (il a passé l’âge et n’a plus rien à prouver) mais fournissant quelques belles pages d’action avec le brio qu’on lui connaît : un Alan Davis un peu fainéant, c’est déjà tellement meilleur qu’à peu près tout le monde !!!

Ewing semble avoir un gros faible pour Vision, qui profite d’un soin tout particulier de la part du scénariste. Mystérieux, cryptique, avec un humour grinçant, le personnage est de toutes les meilleures scènes. Et comme souvent chez Ewing, il est aussi un commentaire, discret mais présent, sur les ressorts narratifs du récit. Le scénariste a une compréhension instinctive des personnages, qui sont cohérents par rapport à ce qu’on sait d’eux sans pour autant se contenter de coller aux versions précédentes.

Le recueil que j’ai ajoute à ces trois chapitres trois rééditions qui permettent de retrouver les personnages dont Ewing exploite les faiblesses… et donc les forces. C’est ainsi qu’on retrouve Incredible Hulk #6, dessiné par Steve Ditko, et qui démontre s’il en était besoin que la série, à l’époque, était en plein test des limites sans choisir de direction, puis Iron Man #188, avec le retour de Tony et les maux de tête de Rhodey, et enfin Thor #378, par Walt Simonson et Sal Buscema.

Ultron Forever contient tout ce que j’aime dans le super-héros mainstream : une histoire enlevée avec de gros moments épiques, une connaissance fine de la continuité, une caractérisation convaincante et un hommage aux grandes heures des personnages et à leur thématique fondatrice. L’un des récits qui ont placé Al Ewing dans ma liste des gens à suivre.

Jim

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Je n’ai pas lu mais ça donne envie.
D’ailleurs, je crois que Davis a retravaillé avec Ewing durant Secret Wars. C’est cool.

Je note aussi que Dani Cage revient régulièrement comme Captain America du futur, ou c’est moi ?

Là :

1 « J'aime »

Et c’est bien aussi.

Jim

Excellent récit en effet.

Régulièrement, je ne sais pas, mais en cherchant je note qu’on la retrouve dans la série USAvengers. Elle et son adversaire, le Golden Skull. Encore de l’Al Ewing, ce qui explique ce retour. Si j’ai bien compris, sa première apparition est dans Ultron Forever.

Jim

Elle n’était pas dans la mini sur Cap écrit par Stern ?

First : Avengers: Ultron Forever #1

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Non, c’est Shannon Carter, alias American Dream, qui appartient à l’univers futuriste de Spider-Girl.

Jim

C’est bien conseillé, ouais.

C’est peut-être pour cela aussi que tu étais moins enthousiaste que moi à la lecture de la mini Ant-Man d’Ewing. Moi, j’étais ravi de voir qu’il connectait ça à Ultron Forever, même de manière lointaine, et surtout de manière assez amusante avec les résumés des comics du futur.

Jim

Tu enchaînes les deux Forever ?
Faut que tu passes à autre chose que du Avengers, sinon la prochaine lecture Vengeuresque va te sembler fade.

Oui, j’ai mis la barre assez haut, la descente se devra d’être progressive…

Jim

Passe d’un extrême à l’autre, du coup la suite passera mieux
(lis du Bendis)

Passes au x factor forever avec panosian aux dessins.

Si c est bien un titre forever.

Refais-toi JLAvengers. :slightly_smiling_face:

Tiens, je pensais qu’on la voyait plus. Merci.

Merci.

Oui, Ant-Man achevait quelque chose que je n’ai pas lu.

J’ai jamais lu ça.

Jim

Il est dans ma pal virtuelle.

Louise au scenario et panosian, déjà bon mais pas encore celui d aujourd’hui, aux dessins donc.