RÉÉDITIONS MARVEL : TPBs, omnibus, masterworks, Epic…

Ils avaient pas spoilé qui c’était il me semblait pourtant. Autant pour moi, ça reste tout de même une minorité.

Oui mais tu fais partie des précurseurs pour le coup. L’internet de l’époque était surtout alimenté par les pages persos. Ce n’est que plus tard que les entreprises ont lancé leurs projets de communication web.

Je me rappelle Altern et Mygale … ça fout un coup de vieux à Lycos ces conneries ! :mrgreen:

Ça, c’est vrai (et encore plus en France, à cause du Minitel).

Il n’y a pas qu’à Lycos que ça fout même un coup de vieux, pour le coup… T__T

Tori.

Chut !

Dans l’ensemble, je suis d’accord, mais j’avoue que j’aime bien l’épure de l’encrage de Wiacek, qui propose une ligne très lisse. C’est très Paul Smith dans l’approche, au demeurant. Lisse, limpide, d’une netteté aseptisée. Du coup, les visages sont très beaux.
Ça manque effectivement de matières et de décors, c’est un peu vide, mais visuellement, je trouve ça assez classe. Et l’armure, massive et puissante, est assez bien rendue, selon moi. J’aime moins l’intrigue, un peu décousue ai-je trouvé, mais Tony Stark est top classe.

(C’est marrant, d’ailleurs, parce que Wiacek, dans les années 1970, c’était très fourni, très charbonneux, j’ai par exemple ses encrages sur Milgrom dans les épisodes des Gardiens de la Galaxie, c’est assez chargé. Mais quand il s’est retrouvé à encrer Paul Smith sur Uncanny X-Men, il a découvert une approche plus minimaliste, et c’est ce qu’il a proposé sur Byrne pour Alpha Flight, c’est devenu sa marque. J’aime bien, d’ailleurs, nettement plus que son précédent style…)

Avec Paul Ryan ?
Ah moi, j’aime bien. C’est solide, carré, sans génie, pas consciencieux et professionnel. Il dessine tout bien, sans excès, sans fulgurance, mais on comprend, les personnages se tiennent d’une case à l’autre, c’est bien spatialisé. Une espèce de Sal Buscema, quoi : sans surprise, mais avec une espèce de constance dans la qualité.

Moi j’aime bien les épisodes de Byrne. La saga avec Fin Fang Foom, je la trouve super. Les deux ou trois épisodes ambiance guerre froide sont encore sympas. C’est un des boulots de Byrne où j’aurais aimé qu’il restât sur la série. Après, j’ai un peu décroché. Y a des choses bien, mais Kevin Hopgood, ça ne m’emballait pas trop. Mais faudrait que je relise, j’ai des souvenirs confus de tout cela.

Jim

J’y réfléchissais et c’est marrant parce qu’il y a des similarités avec la période actuelle. Notamment dans le remplacement de la trinité Marvel. Thor était remplacé par Thunderstryke, Iron Man et War Machine cohabitaient et Captain America (c’était la fin du run de Gruenwald) cherchait un remplaçant.

Pour ce dernier j’ai pas trop de détail. « Simple » lecteur français de Strange, je connaissais peu la série Captain America à ce moment là mais il y a un épisode où il parlait de cela avec Stark. On sentait l’envie de transition.

J’aimais bien cette période. Pas tout dès qu’est arrivé la saga du Mandarin c’était devenu chiant mais le début vraiment j’aimais. Déjà ca s’ouvrait sur un épisode bouclé avec Stark dans le futur tentant d’aider une race qui le considère comme leur dieu (et en lisant la VO ce week-end j’ai appris qu’il y avait un lien avec les Gardiens de la Galaxie de l’époque) et ensuite ca continue avec une sorte de ré-appropriation de son héritage. Il y a une sorte d’envie de clôturer des choses pour Stark. Une question d’honneur comme c’est montré un peu grossièrement.

J’aime bien l’idée du remplacement par Rhodes à la tête de Stark Industrie. Ca doit correspondre à la même époque où Batman est remplacé par Jean-Paul Valley je crois. Ca donne plus de punch au truc, c’est très grossier mais il y a de belle choses. Notamment avec le traitement du Laser Vivant suite à son retour. C’est très cynique et méchant. Le laser Vivant ré-apparait face à Rhodes et on découvre que c’est lui qui se faisait passer pour Stark dans les numéros précédent. C’est rigolo parce que ca prend à contre-courant une piste lancée. Rhodes lui propose alors du travail vu son pouvoir et ses conséquence et ca m’avait plus et puis non c’était un piège.

Quelques part c’était dommage. Tout comme le retour rapide de Tony au commande avec un énième handicap à surmonter. Plein de bonnes choses je trouve mais en même temps c’était aussi beaucoup de redites. Il y avait aussi un épisode qui m’avait marqué. Celui où apparait le Hulkbuster et qui se conclut par un Hulk qui se révèle bien plus sage et reproche à Stark qui cherchait dès le départ le conflit.

Gruenwald avait fait, un peu plus tôt (ça s’est conclu aux alentours du #350) une saga où Steve quittait ses fonctions et étaient remplacé par USAgent.

D’après ce que j’avais entendu dire (mais n’était-ce que des rumeurs ???), Marvel cherchait à s’émanciper d’éventuelles paternités de personnages par les créateurs, en générant des copies. Ces rumeurs remontent aux premiers grands changements de costumes (prenons comme repère le costume noir de Spider-Man). Ce que disaient certains commentateurs de l’époque, c’était qu’en changeant le costume, Marvel essayait de démontrer que ce n’était pas le look des personnages qui était vendeur, mais l’activité de l’éditeur. Ça, c’est les années 1980. Dans les années 1990, c’est la création de personnages périphériques, mais il paraîtrait que ça procédait de la même logique.

Après, une chose est sûre : Marvel a loupé le coche. Les années 1980, c’était le moment opportun pour « moderniser » les personnages. Prenons le cas d’Iron Man. Sous la période O’Neil, on aurait pu clairement et officiellement remplacer Tony par Rhodey (et faire de Tony un mentor, par exemple). Ce que Remender propose sur Captain America aujourd’hui, ça aurait pu être fait à l’époque. Et ainsi, on aurait pu faire vieillir certains personnages sans les tuer, mais en les intégrant dans une sorte de passage de relais, en les faisant glisser parmi les personnages secondaires. Claremont voulait faire de Kitty Pryde la première d’une nouvelle génération de mutants, et faire partir les autres petit à petit. Tout cela procède du même fantasme de scénariste. C’est d’ailleurs ni idiot ni stérile. Fantastic Four, avec sa structure familiale, aurait pu s’y prêter, par exemple. C’est plus tricky pour des personnages comme Spider-Man, mais bon, dans l’ensemble, l’univers Marvel aurait pu « vieillir » différemment, au lieu d’être constamment lifté.

Le paradoxe de l’univers Marvel, c’est qu’il ne vieillit pas, mais refuse de passer par le reboot / bidouillage spatio-temporel. Alors que, bon, des personnages qui manipule l’espace-temps, les probabilités, le « tissu même de l’existence », il y en a plein. Bien goupillé, c’est un univers qui pourrait se reconstruire d’un coup, ou même expliquer pourquoi les personnages ne vieillissent pas, en intégrant des explications techno-blabla fumeuses mais parfaitement dans la logique et dans la tradition. Mais bizarrement, ils ne le font pas (j’ai pas suivi les délires de Hickman, mais ce gars serait sans doute capable de le faire…).

Jim

Si mes souvenirs sont bons (j’avais lu ça dans une interview de Smith), c’est précisément Paul Smith qui a demandé à Wiacek d’adapter son encrage à son style, en lui soumettant notamment l’exemple du rendu de ses travaux antérieurs dans le monde de l’animation (Smith y a bossé, notamment pour Ralph Bakshi).
Sur « Uncanny… », la transition se fait juste après la fin de la saga des Brood. Le changement d’approche est assez manifeste.

Wiacek a dû être suffisamment convaincu pour adopter ce style pour ses travaux ultérieurs.

Pas convaincu par ce TP.
La mini principale par DNA est assez quelconque. Ca rappelle un peu Spiderverse dans le sens où un personnage chasse dans tout le multiverse les personnages qui modifient la réalité/jouent avec les probabilités (en fait une sorte d explication que ca jouerait avec les mondes parallèles). Ca reste quand même une sous histoire d horreur et j avoue que j avais du mal avec DNA a l epoque (Force Works/WCA même si leur arc de Punisher War zone était sympa avec le débutant McKone).
Le dessin est quelconque voir eso 90’s.
Si le court de Marvel Team Up par Gammil est sympa. le reste ne sont que des mini histoires assez quelconque par Howell, Adlard, Cynthia Martin (trés beau celui-ci) et un mystic Arcana dont je comprend mal l interet de lier tous les « sorciers » et les origines assez quelconque malgré Djurdevic.

Plusieurs minis…
Le dessin est parfois effroyable (Kevin Lau, Robert Brown, MC Wyman…) parfois en dessous des auteurs (Guice, Igle, Mays…) seul Gene Ha est au niveau.
Les scenars sont assez chiants… on se rend compte qu il apparait impossible à un scenariste d arriver sur Iron Fist sans vouloir fouiller le moment de la mort de ces parents… et rajouter une menace cachée de Ku’n lun (Thunderer et Yu-Ti ayant malencontreusement oublié d en parler)…

Ca me fait penser aux minis de Dr Strange où Mordo, Dormammu voire les 2 sont toujours caché derreire les fagots avec parfois un retour sur son accident.

Mais là pour Iron fist quand on a en tête Claremont puis Brubaker/Fraction puis Kaare Andrews… on s erend compte que tout ca n a plus vraiment de logique.

J avais plus lu cette série depuis mes 10 ans dans Titans.
Ca reste sympa même si on sent que les différends scénaristes avancent dans le noir et ne sont pas d accord. Les caracteristaions sont parfois clichés mais ca fonctionne pas mal.

Il me manquait les marvel premiere et les epic…
Même si l influence du Seigneur des anneaux est grande. Ce TPB vaut pour les magnifiques parties déssinées par Buscema et colorisées à la peinture mais aussi les 2 1ers récits par Ploog.
C est beaux et ca reste un bon moment de lecture malgré les questions qui restent en suspens.

Ah, merci d’avoir évoqués ces tomes, qui me tentent (tentaient ?) bien.
Tu as la dent dure, mon salaud.

Skull, j’adore, je vais craquer, je pense.

Weirdworld, c’est avant ou après Elfquest ? Parce que moi, même si je ne connais pas bien Elfquest, j’ai toujours pensé que c’était l’Elfquest de Marvel, sauce un poil plus musclée.

Jim

Ca me semble moins musclé que Elfquest (lu 2-3 tomes) et puis elfquest c est passé chez Marvel/epic :wink:
c est un an avant Weird world.

Pour Fist et Witch ; je suis allé au bout… c est pas non plus la cata mais c est vraiment "so 90’s) et Iron Fist… on voit bien qu’on revient toujours au même truc(en plus je lisais le 1erc de Kaare Andrew 1 semaine avant).
J ai d ailleurs pas commandé Cage (la série des 90’s) vu ce qu on m en a dit…

Skull j en avais un souvenir merveilleux (comme weirdworld que je lisais gosse en VF)… mais skull tu sens le manque de direction et quelques clichés mais j ai vraiment aimé le relire.
En plus tu as les editoriaux de wolfman de l epoque.

Je connais mal Elfquest. Je savais même pas que c’était passé par Epic.
Et donc, un an avant Weird World ? Donc bon, voir en Weird World une réponse à Elfquest, c’est pas si idiot, non ?

Jim

Je suis en pleine lecture du TPB Avengers: Celestial Quest.
J’avais suivi la série en fascicules, à l’époque, mais je crois que j’en avais loupé un, donc j’avais laissé tomber, et quand le TPB est sorti, je m’en suis emparé.

Mais il était resté à dormir sur une étagère. Je suis pourtant grand fan d’Englehart (et particulièrement de ses Avengers, que je considère comme l’une de ses meilleures prestations et comme l’un des grands moments de la série). Et là, en cherchant quelque chose à lire (c’est pas comme si j’avais pas acheté des tonnes de trucs que j’ai pas encore lus), je retombe dessus.
Et c’est très agréable.

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La carrière d’Englehart, semée de grands morceaux d’anthologie (ses Captain America aussi sont d’une grande richesse, ses Batman, qui viennent d’être compilés chez Urban, sont incontournables, ses Green Lantern sont globalement savoureux…), mais aussi de projets inachevés et de contrariétés en cours de route.
Mantis en fait partie.

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Pour résumer, ce personnage, inventé au début de son run sur Avengers, est une crypto-super-vilaine passée dans le camp des gentils et bientôt promue au rang de « Madonne Céleste ». Épouse d’un Cotati (un arbre conscient) qui occupe le corps du Swodsman, elle donnera naissance au « Messie Céleste », dont on nous dit qu’il apportera un nouvel âge d’or cosmique.

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Tout cela fleure bon le new age musclé à la sauce super-héros. Personnellement, j’adore, ça me fait marrer, même si c’est désormais un peu daté. Mais Englehart n’aura pas le temps d’aller plus loin, il quitte la série Avengers sans réellement résoudre la dernière intrigue en cours (le retour de Wonder Man) et après avoir envoyé Mantis dans l’espace (d’ailleurs, même si la série propose des choses toujours intéressantes, on sent bien qu’une fois l’intrigue de Mantis « résolue », il manque le petit brin de folie qui avait emporté le titre).

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Mantis fait partie des renoncements et des obstacles dont on parlait plus haut. Englehart n’a pas toujours eu l’occasion de boucler ses prestations comme il l’entendait (parfois de son fait, parfois du fait des editors). Sur Defenders, il signe un cycle de douze épisodes cohérents. Ses Batman ont un goût d’achevé, de cycle bouclé. Ses Silver Surfer se referment sur une réelle conclusion. A contrario, sur Avengers, Captain America, Green Lantern, West Coast Avengers, Fantastic Four, il quitte la série sans être allé au bout de ses projets, devant abandonner ses intrigues ou laisser d’autres personnes les résoudre.

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Mantis, Englehart y reviendra plusieurs fois. Chez DC, il la fait réapparaître sous le nom de Willow.

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Chez Eclipse, dans Scorpio Rose, elle s’appelle Lorelei. Willow quittera la Ligue de Justice pour aller donner naissance à son fils, et Lorelei élèvera le « Messie Céleste » sous couvert d’anonymat.

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On le voit, Englehart poursuit son intrigue d’éditeur en éditeur.
Quand il revient chez Marvel à la fin des années 1980, il ramène Mantis. Elle apparaît dans Silver Surfer, où l’on apprend que son fils est désormais grand (et qu’elle peut s’incarner en des doubles végétaux).

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Dans Fantastic Four, elle est poursuivie par Kang qui en veut à son fils.

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Et dans West Coast Avengers, elle renaît à nouveau, mais les editors arrêtent le scénariste dans son élan, et on n’en saura pas beaucoup plus.

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À part dans Fantastic Four, où les épisodes avancent un peu l’intrigue générale sans pour autant donner l’impression de grosses corrections, les deux passages de Mantis ont été sujets à des retouches éditoriales.

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Dans West Coast Avengers, on a vu qu’Englehart a été sommé d’arrêter son histoire (et a claqué la porte). Dans Silver Surfer, la première version de la relance de la série impliquait que le Surfer soit pris dans un conflit opposant Mantis (dans la petite maison occupée par Lorelei chez Eclipse : vous suivez ?) à différentes factions cosmiques attirées par le pouvoir de son fils.

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L’épisode sera dessiné par John Buscema, puis annulé, et enfin publié dans un Marvel Fanfare, en guise de récit vaguement hors continuité (en France, on le trouve dans un Strange Spécial Origines).

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Tout ce résumé n’est pas inutile. Il permet de voir qu’Englehart a de la suite dans les idées, qu’il a un projet à mener à terme, et que les années 2000 ont été l’occasion de le faire.
Cette mini-série Celestial Quest est en quelque sorte la conclusion de la saga de Mantis. Nous y retrouvons Thanos, bien décidé à occire le garçon, et les Vengeurs bien décidés à protéger le fils de leur alliée. Bref, c’est une suite aux épisodes de Fantastic Four. Et rétroactivement, cela valide l’existence de l’épisode Marvel Fanfare, qui rentre ainsi dans la continuité.

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Là encore, Englehart ne pourra pas bosser en paix. La mini Celestial Quest est le résultat de négociations avec le staff éditorial (Tom Brevoort ? Mark Sumerak ?). Englehart voulait proposer ses services sur Avengers, mais on lui a signifié qu’il avait écrit les Vengeurs dans les années 1970, dans les années 1980, et qu’il n’avait plus rien à dire. Sympa ! La mini est donc l’occasion de ménager un peu tout le monde, en offrant à Englehart un terrain de jeu sans hypothéquer la série principale.

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Dans cette joyeuse ambiance, le projet est lancé sur la base de douze numéros, mais en cours de route, l’équipe éditoriale l’informe qu’il n’y aura que six numéros, et après de nouvelles négociations, Englehart finira par en obtenir huit. Il le dit lui-même : « J’ai fait deux fois plus d’effort pour écrire deux fois moins ».

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Ça se sent un peu. Pas beaucoup, parce que le bonhomme est habile, mais un peu quand même. Certaines péripéties sont purement et simplement sautées (ça passe bien, parce que c’est bien amené), certaines relations sont plus abruptes (des personnages se rencontrent et adoptent des comportements qui, sans être illogiques, auraient été mieux travaillées si le scénariste avait eu plus de temps). Englehart étant un bon scénariste mais un dialoguiste parfois elliptique, ça donne des échanges souvent secs et un peu forcés. Ça fonctionne, mais ça manque de rondeur et de fluidité.

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Question dessin, Jorge Santamaria dessine comme un Pacheco maladroit : c’est plein d’énergie, c’est généreux, mais c’est bancal. Les visages, notamment, manquent absolument de relief. L’épisode dessiné par Joe Staton, malgré les tics de ce dernier, fait figure de soulagement.

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La série a clairement souffert d’un encadrement éditorial peu conciliant.
Dommage, parce que ça balance des idées assez chouettes.
Au rang de celles-ci, deux astuces formidables :
En premier lieu, Thanos veut s’imposer comme le « dieu de la mort » (ce qui n’est pas tout à fait du goût de cette dernière), et veut créer un nouveau panthéon. Ce sera l’occasion du retour de Reptyl, un personnage qu’Englehart avait créé pour Silver Surfer.

En second lieu, on rencontre enfin le « Messie Céleste », le fils de Mantis qu’on n’aura vu qu’à l’état de bambin encore sympathique. Là, il arbore un look à la Floronic Man (un autre homme-plante qu’Englehart avait animé aux alentours du cross-over Millenium chez DC), et surtout, c’est un ado insupportable, en pleine crise de rebellitude. Et là, c’est formidable, tellement il est agaçant, et tellement il laisse pantois ses deux parents.

L’un dans l’autre, la mini-série, pour chaotique qu’elle a été dans sa création, propose une conclusion à une intrigue lancée par le scénariste au milieu des années 1970. Elle retrouve un petit peu de l’étincelle frappadingue qui avait frappé Avengers à cette époque.

C’est plutôt sympa, même si le dessin est en-deçà de ce à quoi on avait été habitué à l’époque. Mais le charme de retrouver ces vieux personnages est évident, l’humour est constant, et, cerise sur le gâteau, Englehart s’avère un fidèle et inventif continuateur de ce qu’a fait Jim Starlin (dûment cité dans les crédits, au demeurant).

Jim

PS : Signalons que la « quête de la Madone Céleste » a eu droit à plusieurs TPB, outre les rééditions dans des Essentials ou des Epic. Le dernier recueil date déjà de 2017, ce qui le rend peut-être déjà difficile à trouver.

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J ai eu un # d elfquest chez epic… c etait les 80’s.

Non je voulais dire que Weird World arrive avant (enfin al courte histoire d intro)

Pour Celestial Quest, je suis assez fan de Englehart moi-même mais j ai eu du mal avec cette mini. Vu ce que tu dis sur les contrainte editoriales, je comprend un peu mieux cette impression parfois qu on passe vite a autre chose.
Je m etais dit à l’époque que comme certains de mes scenaristes préférés, il avait baissé ou que ses préoccupations ne m interesaient plsu autant ou étaient trop forte (Je pense à Dematteis que j ai de plus en plus de mal à lire avec ces intrigues uniques sur la bonté/dieu la bonté… et qui pourtant était un des mes auteurs favoris)

Ca a été traduit en VF ça?

Aucune idée.

Jim

Apparemment non d’après Comics VF.

Je confirme que non.

C’est bien là que j’avais regardé, mais des fois que ça n’ait pas été mis à jour…

Sur les trucs récents, je ne me fie pas tellement à Comics VF. J’ai suffisamment cherché de choses sans les trouver pour ne leur accorder ma confiance que pour les vieilleries.

Jim