J’ai découvert Tim Seeley dans l’excellente mini-série **Deadpool versus Thanos, et comme **Deadpool ** est de mon point de vue un personnage plutôt difficile écrire, sa prestation n’en a été que plus remarquable.
Je le verrais bien d’ailleurs reprendre le personnage si d’aventure l’excellent duo **Duggan ** & **Posehn ** lâchait l’affaire (ce que je ne souhaite pas).
Bref tout ça pour dire que bien évidemment je me suis intéressé aux travaux précédents du sieur Seeley, dont bien évidemment, vous l’avez deviné sa série intitulée Revival.
Revival dont javais cru que c’était une nième série de zombies.
Au contraire si jose dire, s’il y a bien des revenants ils prennent place dans une plus vaste histoire.
Et pour tout dire, après les deux premiers recueils (qui correspondent à 11 numéros U.S) je ne vois pas encore le plan d’ensemble tellement **Seeley ** met en scène de personnages et de « situations » différente, dans ce qui apparaît déjà comme une intrigue modulaire.
On parle d’intrigue modulaire lorsque plusieurs enquêtes (par exemple) sont menées de front dans une même histoire, avec ou sans point de convergence ou liaison entre les unes et les autres.
Donc disais-je c’est assez touffu, mais pas confus.
Tout au contraire, si les personnages sont nombreux, leur personnalité est telle qu’il est facile de s’y retrouver, et Seeley à la finesse de clore certaines situations et de donner suffisamment d’indices d’ autres (du moins peut-on le croire) afin que le lecteur puisse le cas échéant, échafauder ses propres hypothèses, évitant ainsi de le frustrer.
Côté dessins Mike Norton assure plutôt bien, et son coloriste, Mark Englert aussi
Or donc, je crois que Revival a un nouveau lecteur. Et Tim Seeley un aussi.