Je reformule parce que c’est pas super clair je trouve. Précision : SMAD pour Service de Médias Audiovisuels à la Demande
Point de départ : Le film sort en salle
3 mois après => DVD/BR ou VOD pour les films ayant obtenu une dérogation pour faible résultats
4 mois => DVD/BR ou VOD
6 mois => Canal +/OCS ou toute chaine de télévision payante pour une 1ère fenêtre d’exploitation si elles investissent dans la production française ou européenne. C’est une fenêtre d’exploitation à durée variable selon les accords.
9 mois :
Autre chaine de télévision payante qui raque rien. La fenêtre d’exploitation est de 8 mois maximum.
Disney +
12 mois : N’importe qui pour tout documentaire ou fiction de moins de 1.5 M€ non acheté par une chaine de télé ou de SMAD
15 mois :
Canal +/OCS ou toute chaine de télévision payante peuvent de nouveau exploiter le film
Netflix
17 mois :
Les autres chaines de télévisions payantes peuvent de nouveau exploiter le film
Amazon Prime et les autres services de SMAD
19 mois : Télévision en clair (ou payante autre que de cinéma) si le film n’est pas acquis par une chaine payante ou de SMAD pour une seconde fenêtre d’exploitation
22 mois : Télévision en clair (ou payante autre que de cinéma) si celle-ci à investi dans la production cinématographique
Oui en plus. C’est beaucoup plus simple que dans d’autres pays où c’est la foire à la saucisse parce que tout dépend d’accord individuel et de contrat.
Chez nous la législation est assez claire et basée sur un principe simple : plus tu finance la production cinématographique, plus ton délai pour diffuser un film est réduit.
C’est pourtant assez simple… Le principe de base, c’est : chacun son tour, ceux qui participent au financement du cinéma français et européen en premier.
Village Roadshow Entertainment Group, la société de production australienne derrière des films tels que MATRIX, JOKER et MAD MAX: FURY ROAD, a déposé le bilan. Cette décision fait suite à un différend financier prolongé avec Warner Bros. concernant la sortie simultanée de MATRIX: RESURRECTIONS en salles et sur la plateforme de streaming HBO Max.
Dans sa déclaration de faillite déposée auprès du tribunal du Delaware, Village Roadshow a évoqué une relation autrefois prolifique avec Warner Bros., impliquant la coproduction et le cofinancement de 89 titres, dont la franchise MATRIX. La société affirme que le différend avec Warner Bros. a entraîné plus de 18 millions de dollars de frais juridiques impayés et a irrémédiablement compromis leur collaboration, affectant ainsi les revenus potentiels de nouveaux projets.
La triste situation met en lumière les défis auxquels sont confrontées les sociétés de production dans un paysage cinématographique en évolution rapide, notamment en ce qui concerne les stratégies de distribution et les relations avec les studios.
voilà un article plus mesuré avec un démenti partielle.
Un peu plus de précisions en français pour rebondir sur l’article de Deadline
Il y a pas à dire. Warner a eu une des idées les plus connes du monde avec ses sorties simultanée (j’espère que tous ceux qui ont salué le truc ou on parlé de changement de paradigme se cache bien de honte)
Tour d’horizon du cinéma d’action des vingt dernières années par François Cau et Alexandre Poncet dans le mad movies de ce mois avec des focus sur les cinématographies de Chine (émergence des plates-formes et de noms comme Yang Bingjia, Qin Pengfei), du Japon (Sonomura Kensuke, Tanigaki Kenji), d’Inde, etc… avec des entretiens à la clé, notamment de Gareth Evans pour la sortie de son nouveau film Ravage.
En parlant d’action, je viens de decouvrir que Prime a une nouvelle catégorie pour nous faire raquer : Action pour 3,99 eur par mois. Ca commence à me soûler…
Dans la famille « sans déconner, j’aurais pas cru » :
Lors de la table ronde inaugurale du CinemaCon, Alejandro Ramirez Magaña, PDG de Cinépolis, a attribué la reprise plus rapide de certains marchés étrangers à la durée plus longue des fenêtres d’exclusivité. Il a évoqué des fenêtres moyennes de 75 jours en Europe et 60 jours en Amérique latine, contre 30 jours seulement aux États-Unis. Plus qu’une simple observation, il a lancé un véritable appel en proposant une fenêtre d’exclusivité mondiale minimale de 45 jours.
Si cette proposition a été chaleureusement applaudie par les exploitants présents, reste à savoir si elle trouvera un écho favorable auprès des studios hollywoodiens. Les dirigeants de Sony semblent soutenir l’idée : même sans prôner explicitement une fenêtre de 45 jours dans le monde entier, ils ont longuement défendu la nécessité de fenêtres plus solides lors de leur présentation. « Un client nord-américain sur trois pense qu’un film en salles sera disponible chez lui en moins d’un mois, suivi rapidement par sa mise en ligne sur les plateformes SVOD », a déclaré Adam Bergerman, président de Sony Pictures Releasing. « Cette perception nuit à tous les films, quel que soit leur genre, et affaiblit la raison même qui pousse à aller au cinéma. Il estessentiel pour la croissance du box-officedemodifier la perception du public, qui pense que les films en salles sont immédiatement accessibles à domicile. »
Fenêtres d’exclusivité : plaidoyer pour une base commune
La question des fenêtres d’exploitation en salle a été centrale dans son intervention. O’Leary a plaidé pour une durée minimale de 45 jours, jugée nécessaire pour permettre à la plupart des films – en particulier ceux à budget moyen ou modeste – de trouver leur public et de générer des revenus suffisants. Il a présenté un graphique comparatif des différents marchés internationaux, soulignant que la France se distingue très nettement, à la fois par la longueur de sa fenêtre d’exclusivité et par le niveau de reprise du box-office, supérieur à celui des autres pays. Il y voit un argument en faveur de politiques plus lisibles et cohérentes, qui donnent de la visibilité au public et du temps aux films pour s’installer. Selon lui, la réduction des fenêtres nuit à la fréquentation, en particulier au-delà du top 20 des films les plus vus : les 80 titres suivants ont vu leur box-office chuter de 32 % par rapport à l’avant- Covid, contre 10 % seulement pour les plus gros succès.
Une avant-séance plus courte… mais avec des bandes-annonces plus longues ?
Un autre sujet clé abordé lundi matin concernait la durée de l’avant-séance. Plusieurs intervenants ont exprimé leur inquiétude face à l’allongement des blocs publicitaires. Mais l’idée la plus originale est venue de Jeff Goldstein, président de la distribution domestique de Warner Bros., qui a évoqué la possibilité de rallonger les bandes-annonces, en particulier pour les films majeurs. Dans de nombreux pays européens, les bandes-annonces durent généralement entre 60 et 90 secondes, mais Warner Bros. propose d’expérimenter des formats plus longs, dans une avant-séance plus courte et plus percutante. Moins de bandes-annonces, mais plus longues et plus engageantes, pour mieux capter l’attention d’un public : une proposition qui pourrait transformer la manière de promouvoir les films en salles.
Donc le cinéma mondial lorgne vers notre particularisme culturel ^^!?
Si on peut avoir moins de pub avant les films, je signe pour cette avant séance resserrée.
Sans compter que parfois on voit la même BA 2 fois ! Ca j’ai jamais compris…