Il y a une sorte d’évidence là-dedans.
Éditoriale, déjà : le groupe puis Franklin grandissent tant que les héros ne sont pas des produits déclinables. À partir du moment où ils deviennent des licences, Franklin reste au même âge ou bien change, grandit, vieillit, rajeunit, tombe dans le coma, en ressort…
Et narrative aussi : Franklin qui tombe dans le coma, c’est Conway, et c’est parce que le môme a le pouvoir de détruire / changer / réécrire l’univers. Mais Franklin, c’est le temps (Franklin adulte dans « Days of Future Past », Franklin qui change d’âge sous Byrne…), mais c’est aussi l’espace (Franklin qui crée un univers de poche pour « Heroes Reborn »…).
De là à penser que l’univers Marvel s’est figé dans un « temps glissant » à partir du moment où Franklin a cessé de grandir, et que les différents reboots discrets sont liés à lui, il n’y a qu’un pas… que pas mal de scénaristes ont déjà franchi, au demeurant.