Déjà tu n’a pas beaucoup d’épisodes (six) et surtout la structure est très bien équilibré entre quelques enquêtes bouclé enrichissant le personnage et le fil rouge qui se clôture à la fin de la saison.
Pour moi, dès le premier épisode, deux éléments vont faire que cette courte série va être quelque chose de bien plus intéressant que ce qui aurait pu être apparenté à un décalque du Sixième Sens : On ne sait pas si River à un don ou bien s’il a une maladie mentale et le point de départ de la série se trouve dans la traque du tueur de la coéquipière de River.
Dans la famille Skarsgård je connaissais Alexander alias Eric Norhman de True Blood quand à Stelan je l’ai croisais dans les films Thor et Avengers. Hé bien on peut dire que ce fut un vrai choc que de véritablement le découvrir dans cette série et de voir à quel point cet homme est talentueux. Il compose un homme pétri de souffrance, porteur d’un mal-être insondable et pourtant capable de discerner très bien les gens et de tenter de les aider.
C’est pas tant la résolution de l’enquête qui nous fait aimer la série que le parcours de River, cette manière de faire son deuil et de composer avec sa maladie (ou son don allez savoir). Un vrai bijou et plus jamais je ne pourrais écouter Love to love sans penser à cette série et à son final magistral
Comme mon prédécesseur immédiat, River est une série qu’il ne faut pas manquer.
D’autant qu’elle est pratiquement un cas d’école pour qui voudrait s’initier à la théorie qui a fait la réputation de Julian Jaynes [Pour en savoir +].
Théorie déjà mise image par Alan Moore dans le magnifique From Hell, cela dit.