ROBIN DUBOIS t.0-21 (Bob De Groot / Turk)

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Robin Dubois (Best-Of) - C’est parti mon shérif !

Le 1er succès de Turk et de Groot

  • Éditeur ‏ : ‎ LOMBARD (23 juin 2023)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 112 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2808211457
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2808211451
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 788 g

Comme tout génie qui se respecte, Bob de Groot n’a guère obtenu de résultats à l’école. Cela ne l’a nullement empêché de faire de la BD son métier en réalisant d’abord quelques travaux pour Maurice Tillieux, puis en dessinant pour les magazines «Pilote» et «Spirou». C’est alors qu’il a fait une rencontre déterminante pour la suite de sa carrière, celle de Turk, dessinateur comme lui, qui s’avèrera aussitôt le rouage qui manquait encore à sa « gagmachine ». De Groot abandonne le dessin pour se consacrer exclusivement à l’écriture. Des plus prolifiques, le duo crée «Archimède» en 1968 pour « Spirou ». Leur premier succès d’envergure, B. de Groot et Turk vont le connaître avec « Robin Dubois », personnage lancé en 1969 et qui se classera en tête du référendum des lecteurs du journal « Tintin » durant sept années consécutives. En 1972, tous deux reprennent les enquêtes de « Clifton », détective imaginé par R. Macherot treize ans plus tôt. Au terme de neuf albums, Bob de Groot poursuit cette série avec Bédu, puis Rodrigue. En 1975, de sa complicité avec Turk naissent les désormais fameuses aventures de «Léonard» dans «Achille Talon Magazine ». Le reste appartient à l’Histoire… Suivront plusieurs créations, dont quelques scénarios pour «Lucky Luke» et «Rantanplan» avec Morris, «Doggyguard» avec Rodrigue et « Le Bar des Acariens » avec Godi . À n’en pas douter, Bob de Groot a fait souffler sur la bande dessinée, un petit vent de folie salutaire et un ouragan décoiffant de génie burlesque !

À l’instar de son comparse, Turk est de ces génies chez qui la valeur n’a point attendu le nombre des années. À 16 ans, il est engagé au studio de dessin des Éditions Dupuis à Bruxelles. C’est là qu’il rencontrera beaucoup de dessinateurs et entre autres, Bob de Groot. C’est le début de leur fructueuse collaboration, la machine est lancée. À cette époque, la Léonavision? a la bonne idée de passer le « Robin des Bois » de 1938, avec Errol Flynn. C’est le déclic ! Frappés par la profonde niaiserie de ce film un peu daté, ils décident aussitôt d’en faire une série parodique. « Robin Dubois » est né. Plus tard, à la demande du journal « Tintin » le duo reprend « Clifton », de Raymond Macherot. En 1975, les deux compères s’attaquent à une autre icône historique : Léonard de Vinci. Cette belle idée permet à Turk d’explorer les voies graphiques qui le taraudent, notamment tout ce qui touche à la représentation de la mécanique, ainsi qu’une rythmique gagesque qui doit beaucoup aux cartoons américains. Autant de qualités qui font de lui le dessinateur idéal pour illustrer les aventures rocambolesques du Docteur Bonheur (sur un scénario de Clarke), autre « scientifique » d’un genre un peu particulier !