Rogues
10 ans plus tôt, les Lascars se sont séparés et ont chacun suivi leur propre voie, mais le temps qui passe ne leur a pas fait de cadeau. Coincés dans un cycle incessant de prison, de cure de désintox et de petits boulots sans avenir, ces anciens criminels en ont assez de payer pour leurs crimes passés. Heureusement, Captain Cold a un plan. Un dernier casse, qui les rendrait riches au-delà de tous leurs espoirs et les libérerait de leur passé… s’ils en réchappent. Et quand ce plan implique de s’infiltrer à Gorilla City pour voler le trésor d’un Gorilla Grodd plus énervé que jamais, cela semble plus facile à dire qu’à faire.
Personnages : gorilla grodd
Âge : Adulte
Collection : DC BLACK LABEL
Série : Rogues
INFOS
SCÉNARISTE : JOSHUA WILLIAMSON - DESSINATEUR : LEOMACS
- Date de sortie : 13 janvier 2023
- Pagination : 216 pages
- EAN : 9791026821663
- Contenu vo : Rogues #1-4
- Prix : 21€
Cette sortie me tente bien, mais l’avis du numéro 1 de l’aml Ben en VO qui concluait par : « Gros, gros bof. » est peu engageant.
Ton avis sur le titre a t’il changé avec la suite ? Quelqu’un d’autre a lu la série ?
Transfer et auto-largue :
Jim
merci j’avais pas trouvé.
J’ai pas du tout aimé dans mon cas, ça commence bien mais je trouve certains persos trop détestables qui font que je n’ai pas accroché.
Je rajouterai un demi point supplémentaire à l note d’Auray.
J’ai beaucoup ce récit, une lecture plaisante, u’ vrai coup de frais (ou de cold}
Idem que Tonton Yoyo,
Je ne connais pas du tout les personnages de base mais j’ai passé un bon moment.
Juste un truc qui m’a perturbé dans la lecture, le dessin change d’un coup vers le milieu du récit (juste après la double page quand ils arrivent dans la fausse gorilla city). Le trait devient moins précis, plus épais, les décors moins détaillés (la jungle par exemple). Comme si le dessinateur devait accélérer le rythme.
J’ai commencé à comparer les pages avant et après, avant de reprendre ma lecture.
Leomacs ne dessine pas tout le book?
Sisi mais son trait change d’un coup (beaucoup moins de détails). Enfin, ça m’a paru très clair en tous cas.
Ma critique très enthousiaste postée sur le compte Instagram de Comics Office :
Depuis dix ans, Leonard Snart (aka Captain Cold) tente de vivre une vie honnête. Lassé des contrôles judiciaires incessants et d’une société à jamais méfiante, il rassemble une dernières fois les Lascars (#Rogues en VO) pour tenter un casse ultime qui les sortira de leur misère : voler l’or de Grodd cachée en plein cœur de Gorilla City !
Après avoir écrit pendant trois ans #Flash, #JoshuaWILLIAMSON réalise un projet qu’il avait dans ses cartons. Il utilise les libertés permises par le #BlackLabel de #DCcomics (traduit par #UbranComics) pour dépeindre des personnages usés par le temps, tentant de s’en sortir après une vie de crime, jusqu’à ce que Captain Cold vienne les rassembler. S’affranchissant de sa morale de voleur avec un code, il prend la posture d’un père manipulateur retrouvant sa famille du crime dysfonctionnelle pour le meilleur, et surtout le pire : les Lascars ne sont plus tous aussi fiables qu’ils ne l’ont jamais été, à commencer par Snart lui-même, et des imprévus arrivent même dans les plans les mieux huilés. Version tordue d’Ocean’s 11 adoptant des airs du roman noir, ROGUES offre un chant du cygne à des personnages un peu à part de la galerie des méchants de DC, vrais super-gangsters mais humains avant tout. Williamson fait vivre ses personnages à travers leurs relations, qui vont bien au-delà de leurs liens avec Snart, et leurs motivations qu’il prend soin de différencier pour chacun d’entre eux. Captain Cold se taille toutefois la part du lion, homme brisé et brisant ses anciennes règles, à moins que l’auteur ne fasse que nous en révéler l’hypocrisie qu’elles ont toujours été ; Grodd, dictateur mafieux d’une Gorilla City remodelée de manière surprenante, apparaît alors comme son reflet qui ne cacherait pas sa brutalité et son égoïsme derrière de faux principes ou une famille d’apparat.
La partie graphique, illustrée par #LEOMACS sur des couleurs de #MatheusLOPES ne sont pas moins l’autre force du récit. Le style européen du dessinateur, souvent comparé à celui de #JorgeFORNES ou #PaulPOPE, convient parfaitement à l’ambiance sombre, violente et au final désespérée dépeinte.
Un récit fort, par moment convenu, mais qui ne laisse pas indifférent.
J’ai bien aimé, c’est sombre et désespéré, ça sort un peu du lot et de la soupe habituel.
Et surtout c’est un récit du Black Label qui n’est pas lié à Batman, Superman ou la Suicide Squad, ce qui est assez rare pour être noté. Par contre, Flash n’est étonnamment même pas cité dans le récit.
J’avais bien aimé aussi à sa sortie.
C’est parce que tu es un homme de goût (surtout quand on est d’accord).
Ca compte aussi, je trouve, dans le bon ressenti post-lecture.