SAVAGE SWORD OF CONAN / THE LEGEND OF CONAN

J’ai reçu les 109 et 110. Dans le 109, il y a bien People of the Black Circle. Et les King Conan débutent dans le 110. Il n’y a pas encore la mini Book of Toth mais ils la gardent peut-être pour la fin.
Dans les sommaires de ces deux volumes, il y a aussi la courte mini-série Island of No return et plusieurs histoires courtes extraites de l’anthologie Savage Sword

M3584-109

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Lu les tomes 105 et 106. J’ai bien aimé la mini Les Démons de Khitai dans laquelle CB « Akira Yoshida » Cebulski emmène le roi Conan (très) loin de son Aquilonie. L’histoire ne manque pas de rebondissements (et même si je n’en suis pas un grand spécialiste, CB Yoshida puisse aussi dans le folklore japonais pour nourrir son récit, notamment par la figure du renard) et la partie graphique par Paul Lee est pas mal du tout (j’avais peur que ce soit Pat Lee après avoir lu l’annonce de l’album précédent mais il ne signe que les couvertures…ouf). J’ai tout de même une petite préférence pour le one-shot Les Filles de Midora, plus classique mais surtout dessiné par Mark Texeira, qui se fait plus rare et dont j’apprécie toujours autant le style après toutes ces années.
J’ai passé un excellent moment avec Les Chants de Morts. Je crois que j’ai rarement autant souri (et ri aussi) avec une histoire de Conan…alors que ça charcle toujours autant. Ca tient surtout à ce ping-pong verbal constant et très amusant entre Conan et son acolyte Alvazar. Les dialogues sont savoureux et les dessins de Tim Truman excellents (j’adore son sens du détail, ses monstres, l’action sauvage et énergique…du tout bon).

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Hello, heureusement c’est bien Paul sur les pages intérieures. Deux tomes tres sympas

N°110 :

Tori.

Tome 107 : Avant les mini-séries de Tim Truman, plusieurs titres s’intéressent également à la période où Conan a régné sur l’Aquilonie. C’est le cas du Dieu de Minuit de Joshua Dysart et Will Conrad, qui débute par une attaque qui touche personnellement Conan et Zenobia. L’épouse du cimmérien n’a pas encore eu une grande place dans les comics Dark Horse mais si elle a ici un rôle secondaire, j’ai aimé la façon dont Dysart a écrit les scènes entre les deux personnages. Pour le reste, c’est à nouveau un bon mélange d’action guerrière et d’horreur, illustré par un Will Conrad inspiré (ce qui n’a pas toujours été le cas).

Tome 108 : Toujours le roi Conan pour la mini-série Les Fantômes de la Côte Noire, qui se déroule au début de son règne (il y a donc une p’tite erreur dans la présentation de l’édito). Alors que s’ouvre une nouvelle période de sa vie, Conan est hanté par son passé, une obsession qui va l’amener à suivre une sorcière qui va se révéler être une vieille connaissance. Pas mal de péripéties, une bonne partie graphique par un dessinateur que je découvre et un mystère bien entretenu jusqu’à un final tout de même un peu vite expédié.

Tome 109 : Nouvelle adaptation du Peuple du Cercle Noir. C’est bien raconté par Fred Van Lente mais elle ne vaut pas celle des Savage Sword par Thomas et Buscema. Et pour les dessins, les décors et couleurs numériques d’Ariel Olivett ne sont définitivement pas ma came.
Pour les histoires courtes, c’est sympatoche et surtout très anecdotique. Ma préférence va au style de Sean Phillips sur son segment de la revue Savage Sword.

Tome 110 : Plaisir de retrouver Tim Truman et Tomas Giorello pour une nouvelle adaptation très réussie de La Citadelle Ecarlate. Il m’arrive souvent de préférer les versions Marvel mais celle-ci est franchement bien ficelée. La narration est accrocheuse dès les premières pages (l’idée de faire de Conan le conteur de sa propre histoire fonctionne très bien) et les dessins sont excellents, puissants et richement détaillés (et j’aime beaucoup le portrait du roi Conan vieillissant et coûturé de cicatrices par Giorello).
Il y a de bons moments dans la courte mini-série Island of no return mais dans l’ensemble, c’est du déjà-lu…et les pages de Bart Sears sont hideuses…

En partant du taf, je passe devant le kiosque à journaux devant le métro et je vois une pile de Conan. Les numéros 97 à 101 soit le run de Van Lente. Pour une fois que je trouve ce genre de collection je suis bien content, je vais pouvoir enchaîner après l’omnibus. Par contre mon sac à dos commence à peser lourd avec tout ça.

Tu muscles ton corps et ton esprit.
Remercie Hachette.

Jim

J’avais déjà l’omnibus dans mon sac…

Monsieur Muscle !

Jim

Et Hachette n’a jamais aussi bien porté son nom, avec tsouin !

T’as un run complet devant toi dans une collection que tu croises rarement. Chais pas toi, mais moi j’ai pas cherché, j’ai pris direct.

C’est donc bien ce que je dis :wink:

Pour te dire à quel point je suis faible, j’ai pris hier l’intégrale panini de conan malgré le ratio tout pourri nombre de pages/prix de Thomas et BWS

M3584-111

J’ai souvent avoué ma préférence pour les adaptations des écrits de Robert Howard par Thomas et Buscema mais là cette version du Phénix sur l’Epée par Truman et Giorello est plus réussie que ce vieil annual Conan lu dans la ma jeunesse. Truman est un très bon raconteur d’histoires (le fil rouge avec le scribe, rappelant ce que Busiek faisait sur ses épisodes, est bien utilisé) et Giorello est totalement dans son élément.
Par contre, les histoires courtes sont décevantes, malgré les présences de Chaykin, John Jackson Miller et Kevin Maguire…

M3584-112

Par Crom, je sais que je me répète à chaque fois mais les compères Truman/Giorello font partie des meilleurs équipes ayant travaillé sur les comics du cimmérien. Excellente adaptation de L’Heure du Dragon…le récit (qui présente notamment la première rencontre entre Conan et sa future reine Zenobia) est palpitant (avec une introduction assez touchante avant les nombreux rebondissements qui suivent) et la partie graphique envoie du lourd à chaque fois. Cette collection est presque terminée et les derniers volumes enchaînent des aventures de qualité…