SCREAM (Saisons 1-2) + SCREAM : RESURRECTION

Episode 8 : de la bonne came, ça se confirme. Décidément, pour moi « Scream » c’est la très très bonne surprise estivale. Et pourtant il était plus que légitimement permis de douter…

L’excellent épisode précédent (un des tous meilleurs de la saison) avait le bon goût de s’achever sur un sacré cliffhanger, couillu dans la grande tradition du film d’horreur. Certes, il se repose sur le hors-champ assez largement, mais on se croirait quand même plutôt dans « Texas Chainsaw Massacre » que dans « Scream ». Très bonne chute.
L’épisode huit rebondit pour son prologue sur cette séquence traumatique, mais sans s’embarrasser du hors-champ, par contre. D’où quelques visions gorasses, parfois bien amenées. Tout ça constitue un bon exemple des petites audaces que les auteurs, modestement, se permettent sur ce titre.

Aussi tête-à-claques et franchement antipathiques qu’ils aient été jusque là, les persos ont pratiquement tous droit à leur petite rédemption, de Will (qui finit par s’amender après toutes ses crapuleries de début de saison) à la superbe pimbêche blonde (qui traverse une tragédie familiale aux airs de fait-divers). On finirait même par trouver attachant ce petit univers pourtant présenté d’emblée comme assez détestable par des auteurs toujours à la limite du deuxième degré dans leur écriture. A l’occasion, ils en font un peu des caisses, comme avec le perso du geek vraiment trop bavard, mais ils en profitent pour assumer la tradition bien établie par les films de la franchise du méta-discours et du name-dropping à outrance. Dans cet épisode par exemple, soupçonnant le tueur d’être aussi « nerd » qu’eux, deux persos l’imaginent bien choisir ses victimes parce qu’elles seraient elles-mêmes des clichés moins vrais que la fiction à la « Breakfast Club ». Très « Scream » comme idée, ça…

Et puis il y a de bonnes montées d’adrénaline aussi, et c’est normal puisque c’est ça qu’on attend du genre en premier lieu. Ainsi, si elle n’est pas aussi forte que le fameux dénouement de l’épisode précédent, la brève séquence au théâtre à la toute fin de cet épisode aligne une excellente idée (les rideaux s’ouvrant sur la scène où la « victime » est exposée, presque nue) et ménage un petit crescendo prenant et bien shooté.

La série n’est pas non plus le show le plus génial de toute l’histoire de la télé, hein. Elle aligne quand même quelques défauts.
Au rayon des points faibles, pas vraiment rédhibitoire bizarrement, il y a la nature de l’intrigue elle-même, dont on sent poindre le dénouement avec ses gros sabots à la « Harper’s Island » (avec le même genre de mic-mac familialiste). Mais c’est pas très grave parce que c’est pas si mal raconté, tout simplement. Dans l’épisode du jour, l’héroïne Emma souffre d’hallucinations qui font planer un doute de bon aloi sur la réalité de certaines apparitions (comme celle de son père) ; c’est pas « Hannibal » mais c’est vraiment bien emballé.
Plus problématiques sont les brusques décélérations dans le rythme global du show : avant le très bon septième épisode, les choses se sont un peu enlisées le temps de deux ou trois épisodes. Le boycount de la saison est d’ailleurs plutôt raisonnable, les auteurs se montrant peut-être à juste titre économes en la matière. Mais on a du coup à faire à du remplissage, le temps de pistes parallèles à celle de l’héroïne, qui constituent autant d’occasions pour les auteurs de lancer le spectateur, vieille ruse du genre, sur toute une série de faux coupables. Avec des fortunes diverses, malheureusement.

Et puis derrière la mise en boîte d’une certaine americana clinquante et peu sympathique, pointe parfois un authentique mauvais goût (à moins que ce ne soit du deuxième degré là encore ? Peut-être) comme à l’occasion de ses abominables intermèdes musicaux shootés à la pop acidulée Rn’B-esque la plus insoutenable (quand le reste du design sonore est plutôt sympa, par ailleurs). Beurk.

Un bon show au final, qui l’eût cru encore une fois… A moins que le final ne soit raté au point qu’il moisisse rétroactivement tout le reste de la saison, on peut parler d’une sacrée surprise.

Je suis quand même moins positif que toi. C’est pas désagréable mais il y a quand même certains ingrédients qui ne fonctionnent pas. Le principal, et c’est d’autant plus ironique que les geeks n’arrêtent pas de le relever, c’est le problème de l’adaptation (et fatalement, du rythme). Dans un Slasher classique, le public a tendance à découvrir des héros clichés au possible qu’il (en général, les membres du club d’échec qui n’arrêtent pas de se faire rabrouer par les sportifs de l’école) se plait à voir se faire zigouiller ensuite de la pire des manières qui soit. Nunuche blonde et ses potes de promos en prenaient pour leur grade.

Problème: Nunuche N°1, Nunuche N°2 et Nunuche N°3 doivent maintenant nourrir le spectateur d’inepties pendant 45 minutes chaque semaine entre une ou deux scènes de morts particulièrement aseptisées. Ce qui n’était qu’une farce des producteurs et une bonne foirade pour le spectateur se transforme, dans la série, en une véritable épreuve para-olympique de la chienlit. C’est une peu comme regarder Hartley Coeur à Vif pendant que sa petite voisine écoute du Britney Spears à fond la caisse.

Bref, je ne refuse pas mon épisode chaque semaine mais je pense que la série gagnerait à développer ce point, quitte à perdre un petit peu ce qui fait la spécificité du genre.
Si** Scream TV** perdure, je pense que la série devra établir des personnages moins couillons, peut être en visant ce que des séries comme Buffy, Contre les Vampires ou Veronica Mars ont si bien réussi tout en dénonçant le même problème des castes dans les écoles américaines.

Je ne suis pas en total désaccord avec toi, mais à mon sens le trajet vers des persos plus intéressants est au moins en partie franchi par les auteurs. On est d’accord, c’est pas du Bergman, mais les persos avancent (pas tous de la même façon ceci dit).
La question du rythme qui change en fonction du support, elle est intéressante mais elle ne condamne pas d’emblée le slasher version TV a priori. Le temps plus long octroie quand même aux auteurs d’autant plus d’occasions d’enrichir les persos…
Chacun jugera la réussite de cette tentative là en fonction de sa sensibilité. Si j’ai l’air élogieux perso, c’est que je m’attendais vraiment à un échec. Et ce « Scream the TV Series » n’en est pas vraiment un.

[quote=« Photonik »]
Un bon show au final, qui l’eût cru encore une fois… A moins que le final ne soit raté au point qu’il moisisse rétroactivement tout le reste de la saison, on peut parler d’une sacrée surprise.[/quote]

Je m’auto-cite et je vais devoir me ranger un peu à l’avis de Jack! finalement… La conclusion de cette première saison est très décevante.

Jusqu’à l’épisode 8, ça tenait la route. Mais le final en deux parties oublie les petites audaces de la saison, adopte un sérieux papal assez hors-de-propos, use et abuse de ruses éculées, et déçoit en conséquence.
La première partie (l’épisode 9) est très plan-plan, accumulant en guise de dernières cartouches des fausses pistes et autant de faux coupables de manière bien balourde (comme le dernier plan de l’épisode en atteste, on voit venir le truc de loin). Bon, on se dit que si la conclusion dépote, on pardonnera ce petit faux-pas…

Mais l’épisode 10 est malheureusement pire. Un bref hommage à Wes Craven en forme de clin d’oeil (« thanks for the Screams ») ouvre cet épisode, mais l’hommage hélas n’est pas porté par la qualité de l’épisode.
Déjà, on voit venir la résolution du whodunit 25 bonnes minutes à l’avance. C’est quand même pas très bien joué de la part des auteurs, sans compter que la résolution en question, clichesque au possible dans sa mise en scène et sa conclusion, emprunte largement au grand frère « Harper’s Island » (et ses histoires un peu con-cons de filiation maléfique ; c’est un peu bas de front comme ressort…). Cerise sur le gâteau

l’actrice qui interprète Piper, le tueur donc, joue vraiment comme une savate, au point que ça en est embarrassant.

Le dernier rebondissement, à quelques secondes de la fin, est déjà plus séduisant et surprenant, sans compter que ce lièvre avait été levé durant la saison. Il pourrait même permettre la mise en place d’une dynamique plus fraîche et originale pour la saison 2, en s’écartant du canevas slasher type.
Mais pour voir la saison 2, il faudra que s’efface le souvenir de cette bien vilaine conclusion, qui vient plomber rétroactivement comme je le craignais cette saison pourtant riche de potentialités. Dommage.

La diffusion de la saison 2 débutera le 31 mai.

La bande-annonce :

Je dois être un peu maso, parce que je n’en attends vraiment pas grand chose, mais en période de disette télévisuelle je me suis décidé à suivre la saison 2 de « Scream, The TV Series », pourtant pourvue d’une réputation assez calamiteuse je crois (mais le fan de slashers que je suis ne se refait décidément pas). Après 4 petits épisodes, je ne le regrette pas vraiment, bizarrement…

Pour résumer la première saison, de façon très lapidaire : les 8 premiers épisodes étaient inégaux mais de manière surprenante plutôt bien troussés (sans réinventer la roue quand même, hein), quand les 2 derniers, conclusifs, étaient foirés dans les grandes largeurs (c’est con pour un « whodunit »). In extremis néanmoins, une bonne idée jaillissait à la toute fin de l’épisode final : l’existence d’un complice au tueur de la saison nous était révélée (après un jeu de fausses pistes), et pas des moindres dans le cast des persos principaux…
La façon dont les auteurs gèrent ce fil narratif, ça fait partie des points forts de ce début de saison. En gros deux options se présentaient : soit ils optaient pour l’abandon du « whodunit », en nous faisant suivre le parcours de ce complice « à visage découvert » pour le public (mais autant jeter aux orties un ingrédient qui fait quasiment tout le sel du genre) ; soit, solution finalement retenue, ils optaient pour un choix plus original, même si pas forcément inédit.

Un second tueur apparaît très vite, et se met à faire chanter Audrey (la complice survivante de la première saison), qui n’a aucune idée de son identité.

La trame « whodunit » est donc préservée, au grand soulagement du fan. Ce type d’intrigue, au demeurant, n’aura pas vraiment été exploré par le pendant cinématographique du genre… Un bon point pour le show.

Pour le reste, il faut bien reconnaître que les deux premiers épisodes, terriblement convenus, font peur. Ils sont même assez nazes dans le genre, malgré quelques velléités « méta » de bon aloi mais pas forcément payées de retour. L’intro « mise en abyme » deux fois d’affilée (au cinoche où travaille Audrey) du premier épisode, ça fait quand même très petits bras par rapport à l’hilarante et plutôt virtuose intro de « Scream 4 », où Wes Craven poussait le bouchon très loin jusqu’au comique le plus impayable.
Heureusement, les choses commencent à devenir nettement plus intéressantes à partir du troisième épisode, où la série recommence à devenir fun en assumant mieux son versant « portnawesque ». Elle projette dans l’intrigue comme autant de cheveux sur la soupe de potentiels suspects, tous lourdement accablés par le récit jusqu’au comique (involontaire ? je crois pas). L’épisode 4 ose même (et je raffole de ce type de dérapages narratifs, perso) le trip à l’ayahuasca, hallucinations gratinées à l’appui, et même un soupçon de triolisme langoureux. Pas mal !
De manière globale, la saison (même si ça pointait dès la précédente, peut-être) semble d’ailleurs, de manière potentiellement porteuse, s’intéresser à la thématique de l’onirisme (les indices sont à chercher dans les rêves, semble-t-il), même si les auteurs n’en font pas encore grand chose à ce stade. Cette spécificité néanmoins, ajoutée à la dynamique particulière induite par le traitement évoqué plus haut (le complice), contribue à expliquer le renouvellement d’intérêt de la série à mes yeux…

Bien sûr, la série conserve quand même ses défauts de « conception » : on continue à se foutre pas mal des atermoiements et des traumas essorés au possible de nos ados (« maman me raconte des craques, papa est un poivrot »… ce genre de trucs ultra-originaux), d’où les fréquents coups de mou dans l’intérêt suscité par le show, mais il faut bien reconnaître que ce type de problématiques « générationnelles » s’inscrit de manière cohérente dans le corpus « Scream »-esque et même slasher-esque au sens large. Les persos sont d’ailleurs globalement plus attachants, plus vieux d’une saison (enfin, pour ceux qui se sont pas faits dessoudés, je veux dire).

Je continue ma plongée dans la série, en espérant un final à la hauteur cette fois (quel naïf…! :wink: ). L’hommage à « Carrie » de Brian De Palma qui clôt l’épisode 4 me conforte en tout cas dans l’idée de poursuivre, par pur fan-boyisme idiot.

Le problème, c’est qu’en ciblant tous les suspects sauf un, le seul dont personne ne parle, le seul qui disparait pendant toutes les scènes de meurtres, la série pointe forcément du doigt le seul coupable. Il est très difficile, tôt dans cette saison, en tant que spectateur, de ne pas avoir épuisé le filon whodunit.

L’autre problème, c’est que la série a passé tellement de temps a poser les personnages dans la première saison que les producteurs ont maintenant peur de les dézinguer. Globalement, il ne se passe quasiment rien pendant toute la saison (si ce n’est la mort brutale de quelques seconds couteaux).
Et si la peur ambiante fonctionne plein pot lorsque [certains personnages] se retrouvent en danger (en deux occasions pour [Chut!], la deuxième étant sans doute le meilleur passage de la série), on finit très vite par se sentir à l’aise, convaincu qu’il ne va rien leur arriver.

Ah oui ? Perso je suis loin d’avoir percé le mystère à ce stade, mais faut dire que j’essaye précisément de me « laisser porter » sans trop cogiter la question…

[quote=« Jack! »]
L’autre problème, c’est que la série a passé tellement de temps a poser les personnages dans la première saison que les producteurs ont maintenant peur de les dézinguer. [/quote]

Alors ça c’est très juste ; je remarque d’ailleurs que c’est un écueil fréquent du portage des slashers sur le petit écran.
Même l’excellente et comique « Scream Queens », qui joue avec une grande habilité sur les codes du genre (de façon bien plus poussée que dans « Scream The TV Series », d’ailleurs), y cède : les persos y sont si drôles et attachants qu’on sent que les auteurs ne vont pas jusqu’au bout de leur idée de base ; on pourrait presque repérer les bifurcations du récit où ils ont fait marche arrière sur le zigouillage de tel ou tel personnage…

Je doute d’avoir eu à cogiter fortement. C’est pas tellement le truc de la série. :wink:

Par contre, je me demande si le fait que l’identité du tueur me saute aux yeux ne m’a pas aidé à mieux apprécier sa méthodologie (malgré une révélation finale qui laisse à désirer).

Un peu comme Jack sur le fait que l’identité du tueur ne reste pas un mystère longtemps. Surtout que les dialogues aident à le cerner, bien plus que l’image à mon sens.

Je dois être un peu teubé, alors. :mrgreen:

Indice : il s’agit d’une personne de moins de quarante ans (puisque, apparemment, on ne fait pas plus vieux dans la ville) et qui n’a jamais eu une jambe de bois. Pas une seule fois.

De rien.

Ah oui, je vois : c’est donc l’assistant du palefrenier qui a fait le coup. :wink:

En effet, les gars, vous n’aviez pas tort : passé un certain nombre d’épisodes, la résolution du « whodunit » devient assez évidente.
Sans compter que lorsque la révélation en question survient effectivement, elle est assez mal amenée, et tombe un peu à plat. Mais c’est la grande difficulté du genre « slasher » que d’arriver à conclure avec un twist à la hauteur de la mise en place qui l’a précédé… De ce point de vue-là, la saison 2 de « Scream » échoue en un sens.

Est-ce à dire qu’elle est foirée dans les grandes largeurs ? Non, pas vraiment.
Déjà, l’épisode final, s’il loupe le coche, est tout de même bien moins naze que l’abominable conclusion (très caricaturale et verbeuse, un écueil évité ici) de la première saison.
La saison profite également pour le meilleur de l’attachement que le spectateur aura pu développer à l’égard de personnages désormais bien établis (avec le double effet Kiss Cool relevé plus haut, à savoir la trouille des auteurs de les zigouiller), et réserve même quelques moments assez intenses, comme le « pétage de plombs » de Brooke la bombasse, ou le moment très cruel mais assez beau et déchirant de la mort d’un personnage au bord d’un lac.
Ce qui n’est pas toujours bien mené, mais c’est peut-être là aussi inhérent au genre, c’est que des pistes narratives sont soulevées sans quasiment déboucher sur rien, puisqu’elles servent exclusivement ou presque à lever de nouveaux lièvres concernant de potentiels suspects. C’est parfois complètement laissé en suspens, ou parfois résolu mais de manière si expédiée ou caricaturale que ça laisse un goût de trop peu mal torché.

La série s’abandonne de plus trop souvent aux ressorts du « teen-movie » romantique à la « Beverly Hills » ou « Melrose Place », quand cet aspect « soap » était souvent tourné en dérision malicieusement (voire perverti) dans le versant cinématographique de « Scream ». C’est plus premier degré et franchement balourd ici (mais c’est peut-être mon coeur de pierre qui parle ici)… même si le twist final tente de renouer avec une dimension plus « satirique » du traitement de cet élément (rappelant d’ailleurs au passage, assez fortement, la chute du tout premier « Scream »).

Beaucoup de défauts que je qualifierais de « structurels », donc, mais j’avoue ne pas bouder mon plaisir devant ce portage télévisuel d’un genre qui a mes faveurs, et je crois même avoir préféré cette saison 2 à la première (qui était méchamment plombée par une conclusion proprement inepte, quitte à me répéter).
Maintenant, est-ce que j’aurais envie d’une saison 3 (que la dernière séquence appelle) ? A voir, faudrait vraiment une idée en béton armé pour relancer l’intérêt de la chose.
Il semblerait que la production s’oriente vers des épisodes spéciaux (deux épisodes longue durée pour Halloween, à ce que j’ai compris) pour boucler le tout : c’est peut-être plus sage.

Série renouvelée pour une 3ème saison (plus courte puisqu’elle sera composée de 6 épisodes).

Et voici la bande-annonce de l’Halloween Special de 90 mn qui sera diffusé le 18 octobre :

youtube.com/watch?v=jruc_vCOipw

[quote=« Le Doc »]Série renouvelée pour une 3ème saison (plus courte puisqu’elle sera composée de 6 épisodes).

[/quote]

Et cette saison 3 sera un reboot, avec un nouveau showrunner et une nouvelle distribution.

Source : collider.com/scream-season-3-reboot/

Pas forcément une mauvaise idée, la machine (déjà pas forcément hyper-bien huilée) aurait couru le risque de tourner méchamment à vide…

Le reboot de Scream a pris la forme d’une mini-série intitulée Scream : Resurrection. Les 6 épisodes seront diffusés en 3 soirées sur VH1, du 8 au 10 juillet.

La bande-annonce :