Secret crisis, le crossover officieux

Coming soon…

[size=150]SECRET CRISIS, LE CROSSOVER OFFICIEUX, 1ère partie[/size]

*Ces dernières années, Marvel et DC nous proposent des histoires qui se resssemblent étrangement. Jack! vous propose une analyse troublante de ces évènements qui montrent un lien entre ces deux univers.
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[quote][size=150]SECRET CRISIS, LE CROSSOVER OFFICIEUX.[/size]

UN PETIT PAS POUR L’AUTEUR, UN (TROP) GRAND PAS POUR L’EDITEUR

A une époque où le comicbook est devenu la vitrine de luxe d’un produit consommé en masse, le cinéma, la course entre les éditeurs Marvel et DC Comics est plus que jamais d’actualité. Le succès de l’un est accueilli par un ironique ‹ ‹ tant mieux si ça marche › › tandis que les défaites de l’autre sont ouvertement décriées par l’en face. Si des scénaristes comme Geoff Johns et Matt Fraction rêvent d’un crossover Iron Man/Green Lantern, elle est loin l’époque où Marvel et DC faisaient front commun sous la forme de deux frères fratricides pour (re)gonfler les ventes (Marvel Vs. DC – 1996) ou quand ils accouchaient, non sans douleur, de la rencontre entre la JLA et les Vengeurs (2004).

Mais il est un fait certain, conscient ou non, les deux univers se mouvent en un parallélisme presque parfait, deux hélices du même A.D.N. Les préoccupations de chaque génération impactent le média et les destins des héros se reflètent. Un exemple ? Batman et Captain America, deux justiciers vétérans confrontés à la résurrection de leurs acolytes, meurent, voyagent dans le temps et se découvrent un talent paternel avant de se morfondre dans le deuil.

En 2015, année qui marque le 30ème anniversaire de Crisis on Infinite Earth et Secret Wars, le lecteur assidu (et probablement très fantaisiste) pourrait assister à une aventure inter-éditeur atypique. Mais d’abord, revenons un peu en arrière.

[size=150]DIMENSIOLOGIE D’UN EVENEMENT QUI N’EXISTE PAS[/size]

1 – UN PEU D’HISTOIRES

Certains lecteurs ne s’en rendent pas compte mais la première page de New Gods #1 (qui comprend d’ailleurs un épilogue) est une continuation directe de Thor #177, l’avant-dernier comic Marvel illustré par Jack Kirby avant son départ en 1970.
Intitulé ‹ ‹ La Fin dans les Flammes › ›, le numéro raconte le combat décisif entre les Asgardiens et le démon Surtur annonciateur du Ragnarok: la fin des dieux avant leur recommencement cyclique. Mais Stan Lee ne l’entend pas de cette oreille. Il réécrit la conclusion au détriment de Kirby qui se considère injustement dévalorisé (alors qu’il est le co-créateur de titres phares comme Les Étranges X-Men ou Les Quatre Fantastiques).

C’est alors que DC Comics lui propose de reprendre les aventures de Superman. Kirby, roi en devenir, préfère s’accaparer la série mineure Jimmy Olsen, Superman’s Pal (au lieu de déposséder un auteur de son gagne pain) et d’en créer trois autres: New Gods, Forever People et Mister Miracle dans lesquelles il raconte la guerre qui oppose une nouvelle race de déités nées de la mort des anciens dieux*: les Néo-dieux.

Cette migration éditoriale de Jack Kirby est décisive. Elle marque non seulement la création du premier crossover officieux (libéré des contraintes de Marvel et de DC par l’imaginaire débordant du King) mais aussi celle du Quatrième Monde qui, dans la forme et dans le fond, sera le catalyseur d’un acteur majeur à la renaissance du Multivers:** Grant Morrison**.

En 1985, considérées comme un ‹ ‹ véritable casse-tête › ›, DC supprime ses terres parallèles sous le ciel rouge sang du désormais mythique Crisis on Infinite Earth. Popularisé par Gardner Fox (Flash of Two World, The Flash #123), le concept du ‹ ‹ multivers › › est pourtant indissociable de l’univers DC: il est la mécanique qui lui permet de se réécrire, de se corriger (encore très récemment avec Flashpoint).

Il faudra attendre 2007 pour que l’ambitieux Grant Morrison (aidé par Mark Waid, Geoff Johns et Greg Rucka) ré-introduise le multivers en conclusion de l’hebdomadaire 52. Un projet probablement facilité par une vulgarisation de la Science-Fiction à destination d’un public large (les séries comme Lost et Fringe ou, plus récemment, le premier film Star Trek en sont un bon exemple).
D’autant plus que le spectateur se familiarise avec le terme de Reboot qui permet aux studios de relancer leurs franchises lucratives pour une nouvelle génération. C’est le cas par exemple de Batman Begins et Casino Royal présentant des héros reconnaissables, Batman et James Bond, mais différents de leurs incarnations précédentes. Des doubles parallèles co-existant dans la même DVDthèque en définitif.


Le multi-planétraire, plateau de jeu cosmique !

Et puis cette fois-ci, Grant Morrison a un plan: la ‹ ‹ série-carte › › Multiversity, projet tentaculaire où il consolide sa vision du multivers. Une vision que l’auteur développe depuis plusieurs années, notamment lorsqu’il met en scène la Crise Finale sur le modèle de Rock of Ages (JLA#10-15, 1997) en synthétisant les nombreux aspects multiverselles des ‹ ‹ crisis › › de DC: le ciel rouge signifie un saignement de la plaie (la membrane qui sépare les Mondes – emprunt de Stormwatch) dont les Monitors, gardiens vampiriques des mondes parallèles, se nourrissent (Superman Beyond), ces mêmes mondes qui fonctionnent par paire contraire (Justice League of America #29, JLA : Earth Two) et vibrent sur des fréquences différentes (Flash #123).

Dans le même ordre d’idées, chaque fréquence est constituée de plusieurs ‹ ‹ note › ›, et au bout de la première fréquence on trouve Ma…

Mais ça, on ne le saura qu’une bonne huitaine d’années plus tard puisque Multiversity mettra du temps à se concrétiser.

En parallèle, chez le concurrent apparaît le scénariste Jonathan Hickman qui fait démonstration d’un certain talent pour les intrigues inter-connectées avec Secret Warriors, S.H.I.E.L.D. et surtout Fantastic Four (non comme un certain Morrison dont il est un grand admirateur).

Dans cette dernière série, Red Richard se met à dos un conseil composé de ses doubles parallèles. Des versions plus pragmatiques mais toutes vouées à l’échec car elles n’ont jamais bénéficié du lien familiale, caractérisé par l’absence du père, Nathaniel Richards, qui était lui-même trop occupé a assassiner ses doubles alternatifs pour corriger la continuité**. Red est finalement sauvé par les machinations de ses deux enfants venus du futur pour s’assurer que leurs versions plus jeunes ne manqueront jamais d’un père.

En 2013, Hickman est placé à la tête des franchises ‹ ‹ majeures › › Avengers et New Avengers où il développe une grande catastrophe menaçant l’intégrité du multivers. Vengeurs, Rassemblement ?

[size=150]TOUT VIENT A POING ! [/size]

Darkseid, le mal absolu

DC n’attendra pas la mise en chantier de Multivesity pour remettre son univers à zéro au détour d’une nouvelle ‹ ‹ crise › › (Flashpoint) et d’un véritable coup de force éditorial qui lui permettra de se hisser au sommet des ventes: le New 52 (la Renaissance DC).

Tout frais de la révision flash-temporelle apparaissent des Ligueurs nouvelle génération, libérés du poids des ans (mais aussi de l’aspect dynastique inhérent à DC). Les héros en sortent plus nerveux; moins portés sur la simplicité (voir leurs costumes) que sur les petites trivialités de leur quotidien. Une Ligue de Justice plus Marvel en somme. Première mission ? Se taper dessus puis se liguer contre une puissance étrangère: un certain Darkseid.

Avec ce premier arc décisif, Geoff Johns et Jim Lee placent la notion de monde parallèle au centre de la Renaissance DC en faisant du tyran d’Apokalyps l’origine de la formation de la Justice League et, par conséquent, l’ennemi juré de la première équipe de l’éditeur.
Ils ne seront pas les seuls. Si DC Comics s’est montré plutôt timide dans l’utilisation du multivers (depuis sa réintroduction en 2007), le New 52 voit l’émergence de deux titres cruciaux: Earth Two et World’s Finest.


La Société de Justice, les nouveaux rebelles !

Sous la supervision des scénaristes James Robinson et Paul Levitz, DC en profite donc pour développer une Terre Parallèle officielle, la bien-nommée Terre-2. C’est une première depuis la Crise de 1985. Sur la base d’un récit Elseworld, le lecteur découvre les origines d’une nouvelle Justice Society of America, équipe mythique de l’éditeur qui rassemblait les héros vétérans de l’âge d’or, sur une Terre où Batman, Superman et Wonder Woman se sont sacrifiés pour la sauver des troupes de Darkseid.

Dans un premier temps, Robinson s’amuse à déformer la nouvelle réalité de la Renaissance DC. Après Darkseid, il s’attaquera notamment au crossover **Rotworld **(Swamp Thing/Animal Man) en confrontant son propre champion du Vert, Alan Scott, une version plus jeune du tout premier Green Lantern, à Solomone Grundy, l’avatar de la putréfaction sur la Terre-2.
Quant à la série World’s Finest, elle raconte le quotidien de deux transfuges de cet autre monde: Helena Wayne, fille de Bruce Wayne et Selina Kyle, et Power Girl, fille adoptive de Clark Kent et Loïs Lane.


‹ ‹ La Terre est un point crucial, et l’axe autour duquel tourne le multivers. › › (Captain Universe)

De son coté, Hickman présente une nouvelle armée de Vengeurs. Parmi eux, on notera l’apparition de Captain Univers, incarnation de l’Univers avec un grand U; et d’Hyperion, le Superman atomique venu d’un monde disparu. C’est le premier indice de la Crise vers laquelle se dirige la Maison des Idées.

Très tôt, les Vengeurs sont impliqués dans l’Instant Blanc, un événement qui prend ses racines dans un des mondes parallèles mémorables de Marvel imaginé par Jim Shooter en 1986: New Universe.
Mais Hickman s’inspire surtout de l’Instant Blanc tel que réinterprété par Warren Ellis en 2006 dans Newuniversal : quatre personnes affectées se découvrent être le système immunitaire créé par le multivers pour défendre chaque Terre d’un bouleversement à venir.

C’est dans la série jumelle New Avengers que le bouleversement se fait sentir. Sous un ciel rouge sang, La Panthère Noire est témoin d’une première collision entre deux Terres parallèles. Il est ‹ ‹ sauvé › › par Black Swan, une voyageuse albinos, probable descendante du Grand Champion Elric, qui échappe régulièrement à la catastrophe en sacrifiant les planètes à Rabum Alal, le grand destructeur dont elle dit que la naissance est la cause de cette ‹ ‹ crise › ›.

Pour faire face à la menace, les plus grand héros se rassemblent et empêchent une nouvelle Incursion grâce au gant de l’infini. En résulte la destruction des Gemmes et l’éviction d’un Steve Rogers lobotomisé par ses collègues.
Ainsi se reforment les Illuminatis : un groupe de vengeurs élitistes prenant les décisions sans garde fou, prêt à faire ce qu’aucun véritable héros n’oserait imaginer: détruire des mondes.


‹ ‹ Puis le ciel est devenu rouge. › ›
‹ ‹ Il y a eu un événement. La naissance de Rabum Alal, le grand destructeur. › ›

Lors de la deuxième Incursion, Les Illuminatis découvrent que d’autres organismes utilisent les collisions à leur fin, causant un changement bleu dans le spectre lumineux (contrairement au rouge symptomatique des Crises de DC). Il s’agit des Cartographes, des êtres mécaniques vivant dans l’espace vide entre les mondes, collectant les données et s’adaptant avant de détruire leur planète de départ.

Un passe-temps qu’ils partagent avec le Collecteur de DC Comics. Ce super-ordinateur extra-terrestre met en bouteille les plus grandes villes de chaque planète visée par La Multitude (Action Comics #1-8). Il finira éventuellement par évoluer au contact des multiples civilisations et, surtout, de celui qui deviendra son Némésis, Superman, pour devenir Brainiac.
Le même Brainiac qui vient de découvrir les secrets du multivers en se retrouvant piégé par Superman entre les mondes (Superman: Doomed). Coïncidence ?


Brainiac et Cartographes, même combat.

Entre deux crises, les héros retrouvent leurs marottes. Lorsque les trois nouvelles Ligues de Justice (la classique, celle subventionnée par A.R.G.U.S., et celle des ténèbres) n’arrivent pas à se décider sur la plus capable de garder la boite de Pandore (un contenant mystérieux corrompant celui qui le tient) une guerre éclate au sein de la communauté super-héroïque.

Profitant de la discorde, la Société Secrète des super-vilains exécute son plan en ouvrant la boite - en fait une porte vers un autre monde - et libère le Syndicat du Crime, une version maléfique de la Justice League venue d’un monde agonisant sous le ciel rouge sang. On apprendra plus tard que le Syndicat fuyait une entité puissante: l’Anti-Monitor, créature emblématique responsable de la première Crise de 1985. Anti-Monitor/Rabum Alal, même combat !


Ce monde est à qui ? C’est le Docteur qui va être content !

Si on peut reprocher une qualité en dent de scie à Geoff Johns , il faut lui reconnaître un fil rouge particulièrement ingénieux. En parallèle à l’émergence des Super-Héros, il sous-tend la création de leur contraire naturel, les super-vilains, qui prend racine sur la Terre-3, un monde inversé où la propension à faire ce qui est juste est remplacé par un mal équivalant.
Geoff Johns en sortira quelques astuces bienvenues, notamment dans l’utilisation du maitre criminel qui se révèle être le majordome Alfred de la Terre-3 alias The Outsider.
Pour la petite histoire, ce super-vilain au teint crayonneux est une création de Gardner Fox et Carmine Infantino (Detective Comics #356). Batman, Robin et le lecteur découvriront en fait qu’il s’agit du défunt Alfred ramené d’entre les morts par un procédé ayant perturbé son physique et sa psyché.

Si les lecteurs oublieront bien vite cet épisode, les auteurs ne pourront s’empêcher de l’alimenter. D’abord Morrison dans Batman #682-683 lorsque, piégé dans l’esprit de The Lump, le justicier est aidé par un Alfred virtuel qui fait référence à cette anecdote alors qu’il n’est pas censé s’en souvenir. Quelques années plus tard, c’est le scénariste James Robinson qui mettra en scène un nouvelle version de l’Outsider, mais sans la variable Alfred, à l’occasion de l’évènement Flashpoint.
C’est au détour du multivers que Geoff Johns réinscrit cet élément désuet en lui donnant une nouvelle origine. Une réhabilitation multiverselle.


The Butler did it!

Tandis que Batman s’associe à Lex Luthor pour mettre un terme aux agissements des usurpateurs (Forever Evil), les Vengeurs n’en sont pas en reste question double maléfique. En enquêtant sur le meurtre d’un Hank Pym, Ils découvrent que des Vengeurs corrompus se baladent dans les rues de New York en agressant le citoyen moyen.

Comme chez le concurrent, il s’agit là-aussi de doubles venus d’un univers parallèle et ayant échappés in-extremis à la destruction de leur Terre. Sur leur monde, Captain America est un général fasciste, la Guêpe et l’Homme-fourmi ont lobotomisé Bruce Banner pour se servir de Hulk à leur convenance, Thor détruit tout ceux qui ne le vénèrent pas et Iron Man se révèle être un Jarvis acariâtre qui avoue, non sans déplaisir, qu’il a assassiné Howard Stark pour lui voler son armure high-tech. Autant dire que question majordome, le diplôme se passe avec la mention psychopathe refoulé sur les Terres voisines.

Avant d’être appréhendé par les Vengeurs originaux, ces faux-Vengeurs serviront d’expérience à une nouvelle catégorie de Super-Adaptoïdes créés par l’A.I.M. Les êtres bio-mécaniques, élevés à partir des gènes des Vengeurs originaux, finiront par questionner leur existence pour aboutir au dernier stade de leur évolution en visitant le vide entre les mondes: ils se transforment en Cartographes. La boucle est bouclée.

De ces altercations avec des doubles négatifs, vécues par les deux plus grandes équipes de chaque éditeur, résulte un sentiment d’équilibre au sein de continuités pourtant indépendantes. Les évènements s’alignent et préparent l’interaction à venir…


[size=85]* Ironiquement, Jack Kirby quittera DC Comics pour les mêmes raisons, ces derniers lui refusant d’écrire la grande conclusion à son épopée Fourth World et, par conséquent, de conclure les quatre séries qu’il anime. Jack Kirby n’écrira jamais la conclusion mythologique qu’il avait imaginé, que ce soit chez Marvel ou chez DC Comics.
C’est pour cette raison que Morrison débute Final Crisis plusieurs jours après la confrontation entre les forces de Genesys et Apokalyps et l’assassina du fils Orion par les mains du père Darkseid.

** a noter que cette intrigue contredit la définition même du multivers chez Hickman qui se veut infini. Si le multivers est infini, alors Nathanial Richards n’a pas fini d’assassiner ses doubles. [/size][/quote]

C’est du lourd!

Deux questions suite à des détails qui me titillent :

  1. Je ne vois pas pourquoi « cette raison que Morrison débute Final Crisis plusieurs jours après la confrontation entre les forces de Genesis et Apokolips avec l’assassinat du fils Orion par les mains du père Darkseid » est liée à la fin inachevée du Quatrième Monde de Kirby.

  2. « Dans le même ordre d’idées, chaque fréquence est constituée de plusieurs ‹ ‹ notes › ›, et au bout de la première fréquence on trouve Ma… » → c’est quoi « Ma » ?

A noter que Blacki a fait un super travail de motivation, de correction et de mise en page. Merci à lui.

[quote=« soyouz »]Deux questions suite à des détails qui me titillent :

  1. Je ne vois pas pourquoi « cette raison que Morrison débute Final Crisis plusieurs jours après la confrontation entre les forces de Genesis et Apokolips avec l’assassinat du fils Orion par les mains du père Darkseid » est liée à la fin inachevée du Quatrième Monde de Kirby.[/quote]

Morrison refuse de montrer la grande guerre entre les deux camps car il considère que seul Kirby aurait pu/du la raconter. Final Crisis commence donc juste après.

DC Comics fera l’erreur de publier Death of the New God (Jim Starlin) que Morrison ne considère pas canon ou qu’il interprète comme une des versions possibles de la véritable histoire.

Ça viendre!

[size=85]Tu veux la réponse de Blacki ?[/size] :mrgreen:

[quote=« Jack! »]A noter que Blacki a fait un super travail de motivation, de correction et de mise en page. Merci à lui.

[quote=« soyouz »]Deux questions suite à des détails qui me titillent :

  1. Je ne vois pas pourquoi "cette raison que Morrison débute Final Crisis plusieurs jours après la confrontation entre les forces de Genesis et Apokolips avec l’assassinat du fils Orion par les mains du père Darkseid[/quote]

" est liée à la fin inachevée du Quatrième Monde de Kirby.
Morrison refuse de montrer la grande guerre entre les deux camps car il considère que seul Kirby aurait pu/du la raconter. Final Crisis commence donc juste après.

DC Comics fera l’erreur de publier Death of the New God (Jim Starlin) que Morrison ne considère pas canon ou qu’il interprète comme une des versions possibles de la véritable histoire.[/quote]

Hum … j’ai dû louper un truc dans Final Crisis, parce que je ne voyais pas ça juste derrière le Quatrième Monde, chronologiquement parlant !
Après, est-ce que montrer la grande guerre aurait servi le récit de Morrison ?

[quote=« Jack! »]

" → c’est quoi « Ma » ?
Ça viendre!

[size=85]Tu veux la réponse de Blacki ?[/size] :mrgreen:[/quote]

Blackie ???

Elle ne l’est pas et, en même temps, elle l’est. La guerre n’aura finalement jamais lieu, plongeant le Quatrième Monde dans les limbes créatrices en attendant (ou presque). Jusqu’au jour où la guerre a eu lieu, une guerre telle qu’imaginée par Jack Kirby mais dont le lecteur ne sera jamais témoin parce que, dans l’esprit de Morrison, personne d’autre ne devrait avoir à la raconter si ce n’est le roi lui-même.

On ne le saura jamais. Grant Morrison a basé sa saga exprès sur ce modèle.

Blackiruah.

[quote=« Jack! »]

Elle ne l’est pas et, en même temps, elle l’est. La guerre n’aura finalement jamais lieu, plongeant le Quatrième Monde dans les limbes créatrices en attendant (ou presque). Jusqu’au jour où la guerre a eu lieu, une guerre telle qu’imaginée par Jack Kirby mais dont le lecteur ne sera jamais témoin parce que, dans l’esprit de Morrison, personne d’autre ne devrait avoir à la raconter si ce n’est le roi lui-même.

On ne le saura jamais. Grant Morrison a basé sa saga exprès sur ce modèle.[/quote]

Tu te bases sur des informations qu’il a dévoilées en interviews ?

[quote=« Jack! »]

Blackiruah.[/quote]

Oui, ça je sais ! Je m’adressais à lui justement ! :wink:

J’ai répondu à Soy en PM de manière à garder ton secret (tu vois que ça peut apporter de le confusion ce Ma… :wink: )

Boarf de rien, j’ai juste publier c’est plutôt toi qu’il faut féliciter pour un tel boulot.

Bon pour revenir sur cette première partie, personnellement, je trouve que tu mets le doigt exactement là où ça intrigue du coup je me mets à imaginer des trucs fous (genre un beyonder qui apparaît chez DC ou un truc dans le genre _). Vivement la suite !

:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

Heureusement je ne suis pas intrigué à ce niveau :slight_smile:

Très intéressant ce dossier ^^

Fiou! J’ai eu du mal à retrouver:

Ça s’en rapproche déjà sacrément. Il ce peut que ce soit aussi une de mes interprétations mais je suis pratiquement sûr qu’il avouait clairement qu’il ne pouvait écrire cette guerre à la place de Kirby. Il faudrait demander à Photonik ou à Regulator.

Pourtant, j’ai perdu du poids. Je l’jure !

Merci. J’aime à penser que le meilleur est à venir.

Toutes mes excuses, je t’aurais cru sur parole si tu m’avais simplement dit que c’était issu d’une interview ! :wink:

Je ne le savais pas moi-même. :wink:

[quote=« Jack! »]
Ça s’en rapproche déjà sacrément. Il ce peut que ce soit aussi une de mes interprétations mais je suis pratiquement sûr qu’il avouait clairement qu’il ne pouvait écrire cette guerre à la place de Kirby. Il faudrait demander à Photonik ou à Regulator.[/quote]

Je n’en sais pas plus,dsl.

Heu???

LOL.

Beau boulot, dont la façon d’éclairer les chemins pour le moins sinueux des actuelles grosses sagas Marvel ou DC n’est pas le moindre des mérites (je pense que la dimension référentielle du travail de Hickman échappe à beaucoup de lecteurs…bien vu pour le lien Black Swan / Elric, au fait).

Pour ce qui est des intentions de Morrison avec « Seven Soldiers » ou « Final Crisis », je n’ai pas plus d’éléments. Par contre, la version « je ne peux pas raconter cette histoire à la place de Kirby donc je fais comme s’il l’avait déjà racontée lui-même » me semble très convaincante. Dans les deux cas, Morrison a besoin d’une situation de départ où le Mal a gagné (vraiment gagné). Le conflit entre Apokolips et New Genesis, avec ce qu’il a de crucial dans l’imaginaire du lecteur DC, était le candidat idéal à la mise en place d’une telle situation.
Je pense que Morrison n’a jamais eu l’intention de raconter cette guerre, seule sa conclusion l’intéressait.

Je ne sais pas si tu as prévu d’en parler par la suite, mais dans cette idée des deux principaux univers super-héroïques qui co-existeraient « pour de bon » dans le même « Omnivers » (un concept de Gruenwald, si je ne m’abuse), il y a la rencontre (mise en place par Gruenwald justement) entre le Quasar de Marvel et un « Buried Alien » / Barry Allen" qui ne peut qu’évoquer Flash II…

C’est passionnant Jack

J’évoque l’omniverse mais je ne parle pas de ça, non.

[size=150]SECRET CRISIS, LE CROSSOVER OFFICIEUX, 2ème partie[/size]

http://www.comics-sanctuary.com/public/superpouvoir/img/Article_Jack/Secret_Crisis/Partie2/pduu.jpg
[size=85]Vengeurs Vs. Ligue de Justice: Premier Round !
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