Après un terrible accident industriel ayant détruit un site entier du Nord de l’Angleterre et causé la mort de nombreuses personnes, le politicien Tom Dawkins se retrouve malgré lui sur le devant des projecteurs. La compagnie pétrochimique américaine impliquée dans le désastre, aurait appliqué des mesures de sécurité bien moindres par rapport à sa dangereuse activité. Dawkins va alors risquer tout ce qu’il a pour découvrir la vérité, dévoilant des secrets bien gardés tout au long de sa lutte…
La mini-série Secret State sera diffusée sur Arte le 6 février.
Je te rejoins. La série arrive, jusqu’au bout, à nous faire croire que l’Homme (Gabriel Byrne) peut faire face à la Conspiration et recherchait la vérité face à la Toute-puissante Finance.
Concernant sa diffusion, j’ai juste regretté que les quatre parties soient diffusées sans coup férir. Elle aurait (encore) gagné en saveur sur deux semaines.
Enfin, je n’aurais pas dit non à deux -trois épisodes supplémentaires tant l’actualité aurait aussi pu nourrir la série sur un plus long développement. Mais oui, c’est une sacrée réussite.
Nom de Zeus, ça c’est de la série qu’on voit bien qu’elle n’est pas française !
Je trouve que c’est vraiment bien réalisé dans la gestion des évènements et des décisions, c’est assez réaliste et fin (si ce n’est que je me demande si ça existe, des politiques comme celui qu’incarne l’acteur principal).
Et la fin est terrible, à la frustrante et tellement anglaise (pour ceux qui l’ont vu et qui s’en rappelle, vous aviez compris quoi ?)
J’ai profité de la rediffusion récente. En revoyant l’ensemble de la mini, j’en suis venu à la conclusion que je n’avais pas tout vu (si ça a été diffusé en deux fois, j’ai dû voir des morceaux à chaque fois). C’est vraiment brillant, à la fois dans les dialogues, dans la description des luttes de pouvoirs et des conflits d’intérêts, dans l’exploitation du talent des acteurs (Charles Dance, sacrénom…). Le cynisme d’une certaine forme de real politik, la pesanteur de la raison d’État, tout cela fait monter la pression jusqu’à un final incroyable, tout en non-dit, en sous-entendu, dans une sorte d’allusion non résolutive. Percutant.