Série "BAXTER ET FAWKES" - Daniel Cole (La bête noire)

[quote]Présentation de l’éditeur

*Votre nom figure sur la liste du tueur. La date de votre mort aussi…
Un " cadavre " recomposé à partir de six victimes démembrées et assemblées par des points de suture a été découvert par la police. La presse l’a aussitôt baptisé Ragdoll, la poupée de chiffon.
Tout juste réintégré à la Metropolitan Police de Londres, l’inspecteur " Wolf " Fawkes dirige l’enquête sur cette effroyable affaire, assisté par son ancienne coéquipière, l’inspecteur Baxter.
Chaque minute compte, d’autant que le tueur s’amuse à narguer les forces de l’ordre : il a diffusé une liste de six personnes, assortie des dates auxquelles il a prévu de les assassiner.
Le dernier nom est celui de Wolf. *[/quote]

Cela démarre à 100 à l’heure et Daniel Cole ne lève quasiment jamais le pied de l’accélérateur pour nous offrir un page turner par excellence.
Même si 2 ou 3 trucs peuvent parfois faire lever un sourcil et que la fin,sans être mauvaise surtout si ça continue sur le chemin que cela semble prendre, n’est pas celle à laquelle j’avais pensé c’est du tout bon. Passionnant,maitrisé et dur,rarement une brigade criminelle n’aura encaissé de coups comme celle de Wolf.
Je suis très curieux de voir comment cela va tourner. Daniel Cole fait parti avec M. J. Arlidge ou Tony Parsons des auteurs anglais récemment traduits en France et qu’il ne faut surtout pas manquer

Présentation de l’éditeur
Votre vie ne tient qu’à un fil. Mais qui tire les ficelles ?

Entre les impressionnants piliers de granite du pont de Brooklyn, un réseau de filins d’acier quadrille l’espace. Tel un insecte pris au piège, le corps brisé de William Fawkes éclipse les premiers rayons du soleil. Un mot est gravé sur son torse mutilé : APPÂT.
Cette sinistre mise en scène n’est que la première d’une longue série. Tandis que les meurtres se succèdent de chaque côté de l’Atlantique, Emily Baxter, nouvellement promue inspecteur principal, et deux agents spéciaux américains vont devoir collaborer afin d’identifier l’architecte de cette toile diabolique…

De la fin de Ragdoll,en passant par la 4ème de couv’, L’appât ne va jamais où on l’attend et c’est sa qualité première.
Daniel Cole est très malin, il nous promène entre personnages tête à claque mais finalement très attachant et multiples rebondissements et événements qui sont parfois à la limite du crédible, parce que ça va dans tous les sens, pour nous amener dans les dernières lignes exactement là où il l’avait prévu. Et ça marche, plutôt 2 fois qu’une. ça part pied au plancher et ça ne ralentit jamais.
Autre point fort,et c’est un risque parfaitement assumé et maitrisé par l’auteur, c’est que c’est une vraie série,un vrai feuilleton avec à chaque fois un sacré cliffhanger pour terminer . Il faut absolument avoir lu Ragdoll pour tout saisir. Commercialement c’est peut-être délicat mais pour le lecteur qui prendra l’histoire à son point de départ c’est un régal.
Les 3 opus, puisqu’il y a un 3ème de prévu, ne peuvent se lire indépendamment au risque de passer à côté de trop d’éléments.
ça peut ne pas plaire, mais à la manière d’un Dazieri ça permet de sortir aussi des sentiers battus en terme de construction de récit.