SEVEN SISTERS (Tommy Wirkola)

[quote]DATE DE SORTIE FRANCAISE

30 août 2017

REALISATEUR

Tommy Wirkola (Dead Snow, Hansel & Gretel : Witch Hunters)

SCENARISTES

Max Botkin et Kerry Williamson

DISTRIBUTION

Noomi Rapace, Willem Dafoe, Glenn Close, Robert Wagner…

INFOS

Long métrage britannique/américain/français
Genre : science-fiction/thriller
Année de production : 2017

SYNOPSIS

L’an 2073. La Terre est surpeuplée. Le gouvernement décide d’instaurer une politique d’enfant unique, appliquée de main de fer par le Bureau d’Allocation des Naissances, sous l’égide de Nicolette Cayman. Confronté à la naissance de septuplées, Terrence Settman décide de garder secrète l’existence de ses 7 petites-filles. Confinées dans leur appartement, prénommées d’un jour de la semaine, elles devront chacune leur tour partager une identité unique à l’extérieur, simulant l’existence d’une seule personne : Karen Settman. Si le secret demeure intact des années durant, tout s’effondre le jour où Lundi disparait mystérieusement…[/quote]

https://www.youtube.com/watch?v=BDRlzkYsarE

Vu hier Seven Sisters en France, nommé What happened to Monday ? ailleurs.
Par Tommy Dead Snow Wirkoli, avec Noomi Rapace, Willem Dafoe, Glenn Close et Marwan Kenzari notamment.

Diffusé sur Netflix ailleurs, au cinéma en France, ce film d’action et d’anticipation S-F a un principe simple : dans un Futur proche, la surpopulation et les impératifs de consommation ont poussé les autorités à adopter une politique stricte et brutale de l’enfant unique, les frères & soeurs étant enlevés et placés officiellement en sommeil en attendant des jours meilleurs ; mais le grand-père de septuplées orphelines ne peut l’accepter, et les cache pendant des années avec une idée simple. Il créé une seule identité, Karen Settman, que chacune incarnera à l’extérieur… un jour par semaine, chacune étant nommée selon leur jour de sortie.
Seulement, alors qu’elles ont 30 ans et que tout semble fonctionner… Monday disparaît. Commence alors une enquête et une traque de ses autres soeurs, pour savoir ce qui lui est arrivée.

De cette idée simple, mais ultra puissante, cela donne un film fort et marquant. Il dérive étonnamment vers l’action, là où on pouvait s’attendre à plus d’attente et d’enquête posée ; ce n’est pas un mal, cela surprend positivement et permet de ne pas entièrement comprendre deux gros rebondissements/révélations (l’une évidente, l’autre qui se construit peu à peu, notamment lors de l’apparition d’Adrian stricto-sensu).
Pas long (environ 2 heures), efficace, ultra-maîtrisé dans sa réalisation mais sans originalité folle, avec une réflexion sur ce Futur proche pour le rendre crédible (et il l’est, clairement), le film se concentre sur un scénario qui délivre son lot de rebondissements et d’avancées avec parfois un peu de brutalité (tel ou tel destin de personnage), mais avec suffisamment de vista pour relancer l’intérêt. Efficace, donc.

Mais, surtout, le film repose sur la prestation de Noomi Rapace - qui est extraordinaire.
Accompagnée par un Willem Dafoe dans la retenue mais professionnel, d’une Glenn Close qui joue toujours bien ce type de rôle, la jeune femme parvient à créer sept personnalités, sept jeux différents ; et ça fonctionne vraiment. Lors de leurs échanges, je ne voyais pas plusieurs Noomi Rapace, mais Thursday qui engueule Saturday, qui l’envoie bouler en mâchant son chewing-gum - tandis que la geekette renfermée Friday s’acharne sur son ordinateur. Le rendu est impressionnant et bluffant, notamment dans les moments de tension ou d’action, où j’ai oublié la performance pour suivre les personnages… que je voyais différents, séparés, indépendants.
Choquant et terrible, donc, que ce jeu extrêmement diversifié et efficace. Merci les effets spéciaux, bien sûr, mais surtout bravo à l’actrice, qui a su créer sept versions d’une même personne, usant bien sûr de clichés pour les construire rapidement mais… ça fonctionne, et ça impressionne.

Néanmoins, au-delà de tout cela, ce qui m’a le plus marqué dans ce film demeure le questionnement au coeur du film : que faire face à la surpopulation ? Quelle solution choisir ? Intelligemment, le film ne prend pas position, se contentant de se concentrer sur ses héroïnes avant un plan final terrible - où chacun peut y lire la position qu’il veut pour cette question si brûlante… et si actuelle.

Sur la forme impressionnant pour le jeu de son actrice, avec une bonne gestion de la narration et un soin certain aux détails de ce Futur proche, Seven Sisters / What happened to Monday ? impacte surtout pour les questions posées sur notre rapport au monde et aux « décisions difficiles ».
Plus fort et plus polémique qu’on ne pouvait le penser, il est une réussite sur la forme et le fond !

Tout le contraire

Un film sympathique qui est un bon exemple d’un scénario excellent (du moins un pitch intéressant) plombé par sa réalisation et un manque d’envergure certains qui fait que le long-métrage se vautre assez dans la description d’un monde au bord de l’écroulement, un concept qui révèle très vite de nombreuses fissures et une fin grotesque dans sa note.

Le travail de Noomi Rapace est très bon et en même temps la performance d’actrice n’arrive guère à cacher l’invraisemblance d’une famille aux membres totalement différent et étant des clichés ambulants.

Heureusement le film roule mieux dès que l’intrigue se lance et arrête d’être plombé par des flashbacks et une ouverture grossière. Dès qu’on est dans la traque et la course poursuite c’est tout de suite mieux sans pour autant atteindre des sommets puisque le manque d’envergure (on nous parle de beaucoup de chose sans jamais les voir) et la médiocrité du travail visuel (je ne sauverais que l’appartement des sœurs) dessert totalement le récit.

Mais au moins ca fait le job et j’aime bien l’idée de personnage n’arrivant pas à sortir de leur éducation malgré le danger. Dommage ensuite que le final soit si mal exécuté et ne sais pas sur quel pieds danser.

J’avais ouvert le sujet, Ben…et on le trouve facilement avec la fonction recherche :

Bon, je n’ai toujours pas compris comment fusionner des sujets…:confused:

Je viens de tester… Je crois que ça a marché.

Tori.
Edit : Ah, ben non : le sujet ouvert par Ben existe toujours, mais est désormais fermé.

Merci, Tori !

Edit : Ah, ben non : le sujet ouvert par Ben existe toujours, mais est désormais fermé.

Oui, on a déjà remarqué ça quand on a voulu fusionner des sujets dans la partie comics. C’est une fonction qui était vraiment plus pratique sur l’ancienne version du forum…

Ha, pardon, je ne l’avais pas trouvé dans les listes… et je viens seulement de trouver la fonction Rechercher, en haut à droite. Désolé !

@ Lord : pas du tout d’accord, mais on s’en doute. :slightly_smiling_face:
Oui, les personnages des soeurs sont clichés, mais en même temps comment personnaliser sept personnages en si peu de temps, autrement qu’en passant par des marqueurs clairs ? Et si le nombre est trop grand pour qu’elles soient toutes bien servies, Thursday (notamment son rapport à Karen Settman), Saturday (et le twist sur son côté débridé), Friday (et son rapport au monde) et bien sûr Monday me semblent bien creusées et surprenantes ; Sunday, Tuesday et Wednesday sont bien moins recherchées, mais leurs principes sont clairs et elles ont un rôle secondaire.
Après, je n’ai pas trouvé le final grotesque mais fort, dans la problématique offerte aux spectateurs sur l’interrogation personnelle que tout un chacun peut avoir. J’ai apprécié les flashbacks et la construction de la communauté, même si on en voit peu ; le film se précipite rapidement dans l’action, ça fonctionne et c’est là où tu préfères. :wink:

Je n’ai pas la réponse à ta question mais je n’ai aucun doute quand au fait qu’un bon scénariste et un bon réalisateur l’aurait.

Résumé

Mais le problème c’est que cette fin ne joue en rien de cette problématique et ne prend jamais de front ses idées et la complexité de la chose. Prenons Soleil Vert dont le film s’inspire grossièrement*. La force de ce film c’est d’avoir plusieurs niveaux de récit fonctionnant tous très bien. C’est un film policier classique dont la particularité est un contexte marquant et ce qui fonctionne c’est que tout tourne autour de l’intrigue pour se conclure avec sans jamais avoir l’idée de questionner quand à la découverte final. Ce qui est fait étant fait.

Résumé

Seven Sisters se prend justement les pieds dans la tapis à vouloir questionner son spectateur sans même se demander en quoi la réalité de la chose pourrait choquer dans un monde qui, déjà, procède à une forme de peine capitale. Du reste faire croire qu’une élite ayant démontée sa faible considération de la vie humaine puisse être choqué des procédés du personnage de Glenn Close est ridicule (la bonne idée aurait été justement de ne pas les voir choquer).

Résumé

Il y a une véritable hypocrisie à montrer un personnage allant se faire juger et déclamant un amusant discours (personnage dont la puissance est aléatoire selon les moments du film en autre critiques que je porte quand à l’inconsistance du scénario) et une situation qui ne change pas. Non seulement ca ne sert à rien mais surtout ce n’est pas accompagné de la fin amer nécessaire à renchérir et apporter le contrepoids face à l’happy-end concernant les soeurs.

bref c’est mal branlée.

Résumé

*Mon dieu la découverte que les gamins se font incinérer. Passer d’un film montrant une industrie totale de la chose tel le capitalisme portée à son paroxysme à cet espèce de twist propret c’est triste

Encore une fois, pas d’accord. :slight_smile:

Concernant l’hypocrisie de la société, pas d’accord : ils sont tous persuadés que les gamins sont cryognisés, c’est martelé et rappelé constamment. Le film aurait pu évoquer des « banques à gamins endormis », en montrant des terrains ou des bâtiments, mais il demeure le fait que les gens pensent que les gamins sont endormis et conservés « au chaud ». On le voit avec les petits films, mais aussi avec Thursday qui l’évoque, ou même Adrian qui utilise ça comme excuse.
En fait, faut aussi se dire que ça fait 30 ans que ça dure : c’est rentré dans les moeurs, un fonctionnement évident, une excuse acceptée pour éviter la fin de l’Humanité.
En ce sens, que les élites soient choquées par la révélation ne me surprend pas : c’est tout leur rapport au monde et à l’avenir qui est ainsi modifié, le mensonge fondateur de leurs existences depuis 30 ans !

Idem, pas d’accord sur la fin : autant le discours de Glenn Close est pompeux (mais volontairement : le personnage balance une vérité qui ne fait pas broncher, seule la dernière image impacte ; là, elle demeure dans cette position de professeur, de donneur de leçon, du sachant qui dispense une vérité aux incultes), autant l’ultime image et la cacophonie fonctionnent, oui. Là, le spectateur dépasse le plaisir de voir qu’il y a des survivantes, pour se rappeler que ce n’est qu’une victoire à très court-terme, ultra individualiste et égoïste.

Certes, la fin n’est pas amer comme Soleil Vert ou d’autres, mais elle tacle joyeusement le rejet du camp de Glenn Close qui a accompagné le spectateur durant tout le film : « ils n’avaient peut-être pas tort, en fait ».
Cet ultime moment fonctionne. Il aurait pu être plus fort, via un aspect plus désespéré ou amer, mais il remet en question le positionnement du spectateur durant le film, lui qui comprend qu’il a été du côté de gens fort sympathiques… mais qui étaient peut-être dans le faux, en fait.
Et ça, j’ai aimé.

Ah, un peu de science-fiction politique. Ça ne fait jamais de mal.
Même si, bon, le discours tenu est à la fois léger et un brin lénifiant en comparaison à la grande décennie de la SF politico-sociale (la comparaison avec Soleil Vert est inévitable, comme souligné précédemment), le scénario bottant largement en touche (heureusement que la mise en scène rend palpable l’oppression de rues surpeuplées).

Cela dit, je l’ai vu ce dimanche, et j’ai passé un excellent moment. Pour la simple raison que, en tant que thriller bâti sur une course-poursuite multiple, le film est particulièrement prenant. L’assaut du foyer ou la fusillade dans l’autre appartement constituent d’excellents moments de mise en scène, et pour le coup, la multiplication des personnages, qui fausse le sentiment de danger, permet de surprendre.
Car on en vient à la surprise. Une partie de la promo française a consisté à étaler des citations d’articles de presse vantant le fait que « vous ne devinerez jamais la fin ». Bon, sachant qu’il s’agit de citations de journalistes, on était largement en droit de penser que la fin était devinable. Et pour peu que l’on soit attentif aux indices disséminés dans l’intrigue, les deux surprises (l’une liée aux personnages, l’autre à l’univers) sont devinables, au moins en partie. En cela, le film ne remplit pas son contrat et n’est pas si « scotchant » qu’on aurait pu l’espérer.
De même, il y a des raccourcis qui confinent à la téléportation, et qui sentent soit la scène coupée soit la facilité de scénariste. L’écriture ayant pris soin de planter des indices au fil de l’intrigue, je penche plutôt pour la deuxième solution, et c’est justement un peu dommage.
L’énorme trou noir du scénario orbite d’ailleurs autour des motivations premières, de cette fameuse disparition qui enclenche tout le reste. Et les explications données par la suite ne parviennent pas à éclairer le cheminement de pensée des différents intervenants qui, en toute logique et avec ce qu’on sait d’eux à la fin, n’auraient pas dû agir ainsi, psychologiquement parlant.
La réalisation cependant, qui prend son temps pour présenter l’univers et les personnages avant de déclencher le proverbial engrenage, met suffisamment l’accent sur l’action, les coups de théâtres et les émotions, pour faire oublier les lacunes d’une écriture certes finaude mais pas assez honnête. Si on a la bienveillance de se laisser porter par l’intrigue menée au pas de course (et je l’ai eue), alors c’est vachement sympa. Étouffant et parano comme il faut.
Reste que ce fameux monde n’est que deviné. Oui, il y a les plans sur les rues bondées, transpirant d’un sentiment d’étouffement palpable. Mais derrière tout cela, on ne fait que deviner le chômage et la misère. Le malheur des familles pauvres et des enfants perdus, il n’est abordé que dans les dialogues, alors que quelques plans sur les laissés-pour-compte auraient pu donner de l’épaisseur à ce qui ne reste qu’une vague idée.
Quant à l’interprétation de Noomi Rapace (actrice dont je n’ai jamais été grand fan, je dois bien l’avouer), certes elle est bien, mais les sept sœurs, comme relevé plus haut, sont des clichés qui, en plus, trouvent le moyen d’être redondants, certaines d’entre elles se tapant le luxe de fonctionner en binômes interchangeables : là encore, le brin d’effort d’écriture supplémentaire pour transcender le matériau de base n’a pas été effectué.
Alors oui, je donne l’impression de n’avoir pas aimé. Alors qu’en fait, si, j’ai beaucoup apprécié, et certaines images me traînent encore en mémoire. Mais le métrage a suffisamment de défauts, le moindre n’étant pas le fait qu’il n’a aucune audace politique, un comble pour un tel décor. Des défauts qu’il convient de ne pas cacher sous le tapis des qualités (parmi lesquelles la description d’une famille dysfonctionnelle qui apprend à s’aimer quand il est trop tard).

Jim

J’ai trouvé le film assez sympa.
Certes, le monde tel qu’il est décrit, la surpopulation entre autres, le contrôle des naissances a déjà été traité maintes fois dans les nouvelles de SF. Ca emprunte un peu partout. Mais le sujet reste intéressant. Sauf que le sujet est vraiment survolé. Dommage.

La première partie a ceci d’intéressant qu’elle est traitée comme un conte. 7 soeurs qui viennent au monde, prise sous l’aile du gentil grand-père qui va tâcher de les élever tout en les soustrayant à la menace du monde extérieur.
D’autant que le chiffre 7 n’est pas anodin dans les contes (les 7 nains de Blanche-Neige, les 7 chevreaux, les 7 mouches du tailleur, chiffre que l’on retrouve dans le Petit Poucet également, les 7 travaux d’Hercule*…

  • ah mais je croyais qu’il y en avait 12?
  • Oui mais avant le 8e, hein avant le 8e?).:rofl:

Avec ce petit contrepied que c’est un parent qui ne décide pas d’abandonner ses enfants, comme dans les contes.

Et puis, une fois que Lundi disparaît, le film passe en mode thriller-course poursuite. Les différentes soeurs n’auront pas toutes le même destin, et on se surprend parfois à penser (on espère même) que l’une ou l’autre va pouvoir s’en sortir alors qu’en fait non.

Alors, je vous avoue qu’en ce qui concerne les motivations de Lundi, j’ai été un peu perdu sur la fin (tout comme Jim visiblement). J’en arrive donc aux révélations, qui, la concernant, ne me surprennent guère, puisque la narration tend justement à ce qu’on le découvre par nous-même.
Et puis concernant les enfants, je n’ai jamais cru à la cryogénisation, dès le début tu sens que ça pue.

J’ai bien aimé l’épisode du doigt, qui n’est pas seulement fait dans l’idée d’un ressort dramatique, mais qui a un impact pour la suite. Malgré un gros problème de temporalité, entre le moment où les types doivent avancer dans un couloir de 5m et la fille qui a le temps de paniquer, découper, trouver le scotch, scotcher, se préparer.

La fin me fait penser à la fin du jeu XCOM2, un jeu où on mène la résistance face à des Aliens qui viennent contrôler la Terre, tout en se disant venir en paix. Sur fond de propagande, ils manipulent les humains et la révélation (cinématique de jeu) se fera par un message de la résistance qui dévoilera au grand jour le complot caché des aliens sur fond de discours politique du président alien. C’est une ficelle très classique.

J’ai bien aimé la performance de Noomi Rapace. Certes, les soeurs sont stéréotypées, elles auraient mérité d’avoir un peu plus de développement, mais j’avais vraiment l’impression d’avoir 7 personnes différentes à l’écran. Et les plans où elles sont ensemble sont très réussis.
Dommage tout de même que le questionnement de l’identité partagée, sur le fait de mettre un masque ne soit que survolé, mais ce n’était visiblement pas le propos du film. Parce que avoir un tel matériel pour finalement n’en faire qu’une course poursuite, c’est gâcher l’idée. Finalement, il y a trop de soeurs, 4 auraient suffit et cela nous aurait évité des morts inutiles, des répétitions, et des scènes larmoyantes qui durent 30s parce quil faut vite passer à autre chose.
C’était peut-être trop demander à quelqu’un qui a déjà transformé un conte en grosse purge, quoique là, il y a quand même du mieux.
Je passe aussi sur les facilités scénaristiques, comme les unités d’élite pas capable de poutrer de pauvres filles au corps à corps ou les filles qui restent au même endroit après la première attaque (mais vu le nombre de checkpoints dans la rue, ça devait être encore plus compliqué de les faire changer de planque, le scénariste se tire une balle dans le pied et se retrouve coincé). Et la seconde attaque, pourquoi plusieurs jours plus tard? Et j’ai bien rigolé quand on revoit le méchant frais comme une rose après s’être pris l’explosion et son souffle dans la tronche à 5m. Mieux que Bruce Willis!
On a une scène de sacrifice inutile. J’avais déjà relevé ce genre de défaut dans Wonder Woman ou GotG2 par exemple, mais il faudrait arrêter ce truc quand il ne sert à rien. C’est probablement fait pour te faire éprouver de la tristesse, mais pour cela, il aurait fallu faire un peu plus vivre les personnages, leur donner un peu plus d’épaisseur. Eh oui, pas le temps en 2h de développer 7 personnages, 4 soeurs j’ai dit, ça me paraissait bien suffisant.
Et on a aussi une scène de sexe totalement inutile.

Pour l’anecdote, y a un type qui s’est mis à chialer dans les 5 dernières minutes du film, comme s’il venait de voir E.T.. Bon, il en était à au moins sa 3e bière dans le ciné, et il était défoncé.:smiley:

Au final, malgré les défauts, j’ai trouvé ce film assez sympathique, et j’ai passé une bonne soirée. Mauvais film de SF, mais bon film d’action avec de bons moments de tension, si on excepte les incohérences.

  • oui d’accord c’est pas un conte

Voilà. C’est ce que j’en ressors aussi. Parce que sinon, c’est un classique film du dimanche soir. Pas trop mal fichu, pas mal joué, mais qui manque de fond.