SILENT HILL : REVELATION (Michael J.Bassett)

Le « bullet time » n’est pas en soi une mauvaise technique : il suffit d’avoir quelque chose d’intéressant à dire par ce biais, et le tour est joué.
Par exemple, « Spider-Man » de Sam Raimi, même si c’est peu relevé, fait une utilisation très intéressante du truc pour illustrer le sens d’araignée de Peter Parker. C’est narrativement justifié.

Par contre, les trois quarts du temps, dans les films d’action un peu pourris du début des années 2000 auxquels Jim fait référence, ça sert surtout à pallier au manque d’imagination du réalisateur, ou pire, ça peut même pourrir de bonnes séquences / scènes (je pense au 1er « Alien Vs Predator » où Paul Anderson utilise le bullet time au moment où le « face hugger » saute sur sa proie, ce qui annihile instantanément tout l’intérêt de la scène, puisque l’évocation de « l’horreur organique » est balayée par cet artifice).