SILVERFIN (Charlie Higson / Kevin Walker)

Discutez de Silverfin

Comic book ?

J’ai également chroniqué ça sur France-Comics : http://www.france-comics.com/2010/03/22/silverfin-origines-de-james-bond/

Tiens, puisque Marti n’a pas vu mon radar (coquinou) :

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Avant que son nom soit associé à un numéro. Avant qu’il devienne le célèbre agent secret.

On retrouve le jeune orphelin James lors de sa première année au Eton College, où il fait la connaissance de Lord Hellebore et son fils, avec lequel nait une certaine rivalité. Pendant les vacances, il rejoint sa tante en Ecosse où il rencontre Kelly le rouge, à la recherche de son cousin, disparu aux alentours du Loch Silverfin, près du château où vivent les Hellebore …

Charlie Higson adapte lui-même son roman du même nom, le premier des cinq de la collection Young Bond, qui a eu un certain succès au Royaume-Uni. L’auteur s’appuie sur des éléments déjà évoqués dans les livres de Fleming pour bâtir le cadre initial de son histoire, qui est bien loin des canons habituels des films et romans du Bond adulte. La présentation de la quatrième de couverture, « des années de formation à Eton jusqu’à la première mission en Écosse », m’a d’ailleurs un peu trompé sur la marchandise. Pas d’entraînement de futur espion (ce sont études des plus classiques), de gadgets sophistiqués, même sa prétendue mission n’en est pas vraiment une. Alors même si une jeune fille fait son apparition, n’attendez surtout de « Oooooh, James ! ».

Higson construit son récit en posant les éléments de l’intrigue petit à petit, tout en nous présentant les caractéristiques de la jeunesse du héros. Puis, l’action prend le dessus, avec des phases bien rythmées, avec une intrigue et une ambiance qui ne sont pas sans rappeler celles d’Hellboy.

Le trait de Kev Walker est plus lisse, moins nerveux, que lors de ses travaux sur Exiles ou Annihilation : Nova, ce qui permet sûrement de plaire à un plus grand nombre. Ses pages ne manquent pas de dynamisme et ses visages sont expressifs. Une prestation solide, avec une colorisation intéressante et bien choisie.

Avis : une bonne histoire, bien dessinée. Mais ce n’est pas du James Bond. Cela n’empêchera pas les fans d’aimer et cela pourrait même intéresser les lecteurs les plus anti-Bond

Et en Italie,ils font « Young Fantomius ».

Une logique commune.

Il faudra que je vous parle aussi des "Young Holmes"qui sont super aussi.

C’est pas faute d’avoir tenté : j’avais beau cliqué plus haut, il ne se passait rien !
Merci pour l’avis !

Est-ce qu’on aura un jour « Young Navarro » ou « Young Louis la Brocante » chez nous ?

Ils sont nés vieux. Comme Derrick.

Et VGE.