SLAYERS

Le premier sentiment que j’ai eu en regardant Slayers a été la déception, la série n’étant pas à la hauteur de ce que j’attendais étant donné sa réputation et son statut de référence parmis les séries d’heroic fantasy.

Ce qui m’a le plus frappé au début, c’est la faible qualité graphique de la série. Certes elle date un peu (1995) mais on faisait déjà de bien meilleures séries sur ce plan à l’époque.
En plus il faut s’habituer au char-design qui peut dérouter un peu (je ne suis pas fan, mais on s’y habitue vite finalement).
On oublie donc le plaisir des yeux pour ce concentrer sur l’histoire. Là aussi petite déception, la trame de fond est intéressante, mais sans plus. De même le ton est trop sérieux lors de certaines scènes d’affrontement, c’est même parfois carrément lourd.

Ca fait pas mal de défauts, mais la série tient finalement le coup grâce à deux qualités essentielles.
Tout d’abord la qualité des personnages: le personnage central, Lina Inverse, est intéressant et drôle, même si je trouve que la série aurait gagné à jouer un peu plus sur son côté crapule, alors que les personnages secondaires sont d’un intérêt variable, Amelia notamment est très drôle en caricature de défenseur du bien.
Ensuite la mise en image du scénario, est très efficace malgré la faible qualité graphique: il n’y a aucun temps mort, l’ensemble est très dynamique, on a pas le temps de s’ennuyer.

Au final les défauts s’estompent, et bien qu’il ne faille pas en attendre trop, Slayers est une série digne d’intérêt qui peut être vue et revue sans que le plaisir retombe, ce qui n’est pas le cas de nombreux autres animés.