SODA t.1-13 (Philippe Tome / Luc Warnant, Bruno Gazzoti, Dan Verlinden)

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La critique de Soda T.13 (simple - Dupuis) par vedge est disponible sur le site!

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Est-ce qu’on sait s’il y aura un tome 14 ?

Bonne question. Je ne trouve aucune info qui irait dans ce sens malheureusement

J’ai lu le tome 4 (Dieu est mort ce soir, publié pour la première fois en 1993) dans le dernier Mega Spirou et j’ai trouvé ça vraiment très bien. Je n’avais jamais lu la série avant cela, avec la situation très particulière de ce flic qui fait croire à sa chère mère qu’il est pasteur, et je n’ai pas été perdu : l’album se suffit à lui-même et c’est facile d’accès. L’intrigue est bien ficelée, avec beaucoup de personnages dont on découvre les liens au fur et à mesure. Bon suspense, bien prenant, scènes d’action très énergiques…une chouette lecture !

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Oui, un bon cru au sein d’une bonne série (dans l’ensemble).

Mes préférés, de mémoire, sont les tomes 7 (Lève-toi et meurs), 9 (Et délivre-nous du mal, à mon avis le meilleur de toute la série même s’il est un peu hors norme par son cadre rural) et 11 (Prières et balistique).

Globalement, ceci dit, entre le 4e et le 11e, c’est du bon. Avant, ça se cherche un peu. Après, ça prend un tour qui se veut plus « politique » mais donne surtout dans le complotisme bas du front (sur le 12 ça passe encore, mais le 13e, Résurrection, premier volet d’un diptyque sur le 11 septembre qui n’a d’ailleurs jamais été achevé, est vraiment la grosse déception de la série). Heureusement, ça fait une bonne demi-douzaine de réussites tout de même entre les deux allant du sympathique à l’excellent.

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Jocelyn Joret

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Augustin Lebon

Ah c’est bien, ça !

Jim

Bel hommage à Marion Ramsey…
~___^

Tori.

Sur le twitter du journaliste Jérôme Lachasse :

Jim

C’est une putain de bonne nouvelle !!!
Mais, quid de la suite du dernier tome ? (De Tome…)

Visiblement, c’est pour bientôt :

Soda fera bientôt son retour, avec une série dérivée se déroulant dans les années 80, avec Bruno Gazzotti aux dessins et Olivier Bocquet (de la série Frnck) au scénario.

Une série dérivée… J’espère que ce ne sera pas un Soda light.

Tori.

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Y aura des bulles.

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Soda (édition 2023) - Le pasteur sanglant

Après une nuit agitée peuplée de cauchemars, Soda se réveille, constate qu’il a perdu la petite croix du revers de son veston et se rend sur les lieux d’un meurtre. La victime, une prostituée qui a une page de calendrier agrafée sur le front… et une petite croix au creux de la main… n’est pas morte et hurle en voyant Soda, le reconnaissant comme son agresseur. Les crimes s’enchaînent et la population apprend à connaître un nouveau serial killer surnommé le Pasteur sanglant…

Les séances de psy qu’on impose à Soda lui permettront-elles de se souvenir de ce qu’il fait de ses nuits ?

Avec « Le Pasteur sanglant », Bruno Gazzotti et Olivier Bocquet ont une grande ambition : revenir à l’essence même de la série et rappeler à tous que cette série est géniale.

  • ASIN ‏ : ‎ B0BW5JMTRY
  • Éditeur ‏ : ‎ DUPUIS; Illustrated édition (26 mai 2023)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Relié ‏ : ‎ 56 pages
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 979-1034764518
  • Poids de l’article ‏ : ‎ 788 g

Olivier Bocquet a été pompiste sur l’autoroute A6, photographe événementiel, gérant d’un restaurant à Montmartre, colporteur, contrôleur factures chez EDF, assistant logistique à la Caisse des Dépôts et Consignations, traducteur de modes d’emploi pour des grandes marques d’électroménager et sexeur de poussins. Il a aussi écrit et/ou réalisé des programmes courts pour les chaînes jeunesse de la télévision française, des bandes-annonces pour la télé, un court métrage, quelques pubs et deux romans : « Turpitudes », (Pocket, 2009 ? ressorti chez Michel Lafon Poche en mars 2020) et « Du plomb dans la tête » (Michel Lafon, mars 2020). Aujourd’hui, il écrit essentiellement des scénarios de bande dessinée. On lui doit d’abord, à partir de 2013 chez Dargaud, le triptyque « La Colère de Fantômas », dessiné par Julie Rocheleau (« Betty Boob »). Olivier Bocquet adapte ensuite (Avec Léonie Bischoff, chez Casterman) les trois premiers romans policiers de Camilla Läckberg : « La princesse des glaces », « Le prédicateur » et « Le tailleur de pierre ». Des adaptations réalisées en lien direct avec l’autrice des romans. Aimant varier ses plaisirs d’écriture, Olivier Bocquet travaille ensuite avec Jean-Marc Rochette, assurant le scénario de « Terminus », qui clôt la mythique série de science-fiction post-apocalyptique « Le Transperceneige » (Casterman, 2015). Toujours en compagnie de Rochette, Bocquet coscénarise « Ailefroide, altitude 3954 » en 2018. L’album reçoit un excellent accueil, sanctionné par le prix Ouest-France ? Quai des Bulles en 2018 et par une sélection officielle au Festival de la bande dessinée d’Angoulême en 2019. À partir de 2017, Bocquet publie chez Dupuis la série « Frnck », sur un dessin de Brice Cossu. Les aventures humoristiques (mais pas que…) de cet adolescent moderne balancé en pleine Préhistoire ravissent d’abord les lecteurs du Journal de Spirou, avant de se trouver un nouveau public en librairie. Six tomes sont à ce jour parus dont le dernier, Dinosaures, en janvier 2020. Un album qui, à nouveau, rebat toutes les cartes d’une série jamais avare en surprises… Olivier Bocquet, toujours accompagné de Brice Cossu et rejoint par Alexis Sentenac, passe également « Spirou et Fantasio » à sa moulinette imaginative pour Le Triomphe de Zorglub, paru en 2018. Doté d’à peine un cerveau, de deux mains et de 24 heures par jour, Olivier Bocquet parvient pourtant à explorer mille et un univers graphiques tour à tour graves (« Le Transperceneige » et « Ailefroide, altitude 3954 », avec Rochette) ou résolument barrés (« Frnck », avec Brice Cossu). Mais dans les deux cas, les lecteurs ne peuvent qu’être épatés par la précision et l’inventivité de son écriture toujours surprenante !

Bruno Gazzotti est né le 16 septembre 1970 sur les hauteurs de Liège, à Cointe. Son grand-père italien était venu travailler dans les mines belges. Arrivé en Belgique à l’âge de 4-5 ans, son père avait opté pour la nationalité belge et épousé une Liégeoise. Professeur d’éducation physique comme son épouse, il suivait avec passion les B.D. proposées par SPIROU et TINTIN. Le jeune Bruno va rapidement être contaminé par ce virus. Très jeune, il s’efforce d’apprendre à lire pour comprendre les textes qui accompagnent les images qui l’attirent. Spirou, Tintin, Gaston et Natacha comptent parmi ses héros préférés et il dessine énormément pour se faire la main. D’un naturel plutôt timide, il trouve dans cet exercice une manière de se faire apprécier et encourager par un milieu très ouvert à la bande dessinée. Il termine ses études secondaires à l’Institut Saint-Luc de Liège et y aborde le cycle supérieur à l’automne 1988, à la section des Beaux-Arts, mais le côté académique de ce type de cours et le penchant de ses professeurs pour l’illustration plutôt que la B.D. l’ennuient rapidement. En novembre 1988, peu après ses dix-huit ans, il se présente à SPIROU avec un dossier d’essais en genres divers (humoristique, réaliste, semi-réaliste) et quelques planches de gags tournant autour de la profession de vétérinaire. Ce dernier projet ne sera pas retenu, mais sa palette fort variée séduit Patrick Pinchart, rédacteur en chef à l’époque, qui lui commande quelques illustrations pour la rubrique « Zig-Zag » et l’envoie à tout hasard chez Tome, qui cherche un collaborateur pour assister Janry dans la réalisation des gags du « Petit Spirou ». Après une page d’essai sur ce personnage, Gazzotti est engagé à l’Atelier Tome et Janry, et abandonne ses études pour se consacrer entièrement à la B.D. Sa collaboration au « Petit Spirou » commence au vingtième gag et se prolongera sur une soixantaine de planches, avec quelques coups de main sur l’épisode « Spirou et Fantasio à Moscou ». Il est toutefois particulièrement attiré par les aventures de type semi-réaliste et c’est tout naturellement que Tome songe à lui en juin 1989 pour reprendre le dessin de la série « Soda » que Luc Warnant souhaite abandonner. A la planche 12 du troisième épisode de ce personnage (« Tu ne buteras point »), Bruno Gazzotti s’attaque à cette gageure et la remporte haut la main. Après s’être plié au moule initial, le jeune créateur talentueux dégage son propre style et affine cette série d’album en album. Il s’appuie notamment sur une documentation riche de plusieurs milliers de photographies prises lors de ses séjours à New York. Sa mise en pages efficace et dynamique va porter les aventures du détective parmi les best-sellers. Après avoir longtemps habité Bruxelles, à l’atelier Tome et Janry, Gazzotti est revenu à Liège où, en parallèle aux récits de son personnage principal, il commence à former de jeunes artistes de la Cité Ardente dans des récits complets semi-réalistes.

A voir donc.

Amazon le considère comme le tome 13, or il existe déjà un tome 13. Donc je vais laisser ici pour l’instant, et j’aviserai, en fonction des informations qui apparaîtront, s’il faut laisser ici ou ouvrir un autre sujet.

Jim